Hellraiser : Deader

Un opus dans la même veine que les deux précédents mais à qui je concède une qualité globale supérieur à "Hellraiser hellseeker".

On suit donc le personnage d'Amy, personnage à la fois déterminé et complexé, qui mène en tant que journaliste une enquête sur les deaders, secte ressuscitant les morts. On retrouve ici ce côté enquête surréaliste qui pousse le personnage à une introspection personnel. Malheureusement, le film joue beaucoup trop sur son approche visuelle au détriment d'un récit qui se perd en confusion.

On a ici un antagoniste, le gourou de la secte, apparenté au créateur de la boîte mais ça n'apporte pas grand chose en tant que tel, juste un clin d'oeil à "Hellraiser bloodline ". De même, ses objectifs sont confus, il veut le pouvoir en enfer via Amy qui a ouvert la boîte sauf que cela n'est guère développer. Son face à face avec Pinhead n'est à ce sujet réduit qu'à une exécution express après quelques dialogues vides. Un antagoniste avec un potentiel réduit, dommage qu'il n'est pu être développé.

Ce qui sauve le film c'est le personnage d'Amy qui par sa psyché et sa détermination à percer le secret de son enquête reste l'élément phare du film puisque tout tourne autour de sa personne : les plans du gourou, l'enquête en elle-même, l'ouverture de la boîte et son passé traumatique. Son dernier acte est un geste fort qui fait qu'elle reste maître de son destin à la différence des protagoniste de "Hellraiser inferno" et "Hellraiser Hellseeker".

Néanmoins, l'ensemble reste bien trop confus, trop dans l'approche subliminale, ce qui fait que l'expérience demeure assez décevante.

Si le film apparaît moins fade que son prédécesseur avec une héroïne plus intéressante et des images plus percutantes, le tout reste trop flou ou incohérent.