Blue Holocaust

Blue Holocaust est le genre de film qu'on n'a pas l'habitude de voir. Le thème de la nécrophile est un sujet peu exploité et pourtant vraiment exploitable. Blue Holocaust en tire profit en offrant un résultat dérangé et glauque.

L'histoire de cet homme qui vit avec le cadavre de sa jeune fiancée est du jamais vu et se dévoile plaisante. L'idée est dérangée et les scènes qui se succèderont, seront glauques et parfois dégueulasses. La scène où Franck enlève les organes du corps de sa femme est vraiment dégoutante. Le traitement des victimes est choquant : entre boucherie et haute cuisson, on est servi. L'amour obsessionnel de franck vis-à-vis de sa fiancée est un amour mortuaire glauque et dérangeant mais à la fois tellement fascinant. Vous vous imaginez que ce gars a besoin de regarder sa fiancée décédée pour être stimulé sexuellement. La scène où la soeur de la fiancée découvre son corps est effroyable avec le jeu de lumière.

Cependant, c'est regrettable que la fin soit aussi « What the Fuck ? ».

Joe d'amato nous réalise là un film sur un sujet extrêmement sensible: la nécrophilie. Un sujet rarement abordé dans le cinéma même dans l'horreur, il faut dire que cette facette de l'humanité particuliérement malsaine n'offre pas une qualité de pellicule trés favorable même si on ne peut occulter que celle-ci existe. "Buio omega" est donc une oeuvre osée,dérangeante mais l'intelligence des scénaristes est d'avoir abordé ce théme comme une histoire d'amour façon "roméo et juliette" en beaucoup plus macabre bien sur. En fin de compte, malgré le caractére peu ragoutant de l'histoire ainsi que quelques scénes bien gores et ultra-réaliste, le film se veut assez agréable à suivre, plutôt bien interprété avec une musique qui passe bien. Spoiler En revanche le coup de la soeur jumelle qui se pointe comme ultime rebondissement me parait tout de même un peu gros.Fin Spoiler Un film marquant donc mais à voir avec un estomac solide.

Un film un peu dérangeant. La nature humaine est complexe et des fois, elle peut être carrément démente comme le démontre ce film.

"beyond the darkness" est un film qui fout mal a l'aise dès le depart ,quand on connait le passe temps morbide de francesco :la taxidermie. Effondré par la mort de sa compagne ,Francesco ira la detterer et ensuite conservera le cadavre grâce a son savoir pour la taxidermie et continuera son histoire d'amour avec elle. Niveau gore,c'est d'un grand realisme (la scene où francesco vide le cadavre de sa compagne est assez gerbante),la musique des Goblins est magnifique . Ce film est une sorte de conte morbide ,a savoir ,la gouvernante de Francesco qui fait tout pour pouvoir l'epousé (c'est elle qui une cause de la mort de sa compagne,elle a participé au rituel vaudou qui a causé sa perte) ,donc est une sorte de sorcière,bref le film possède une atmosphère a la fois realiste et surealiste . Revenons au gore,certains effets sont durs a regardé(l'auto stoppeuse qui se fait arrachée les ongle des doigt un a un a la pince),ils sont très realiste,bref tous le le sont ,comme le demembrement de l'auto stoppeuse. Mais le film n'est pas parfait pour autant ,le rythme est lent et le film aurait pu être plus beau morbidement ,mais le film n'est pas nul,loin de là ! La prestation des acteur est bonne (la gouvernante et Francesco sont tout deux incroyable) mais dans les rôles secondaires,ils remplissent leur contrat. A voir pour eux qui aime les films vraiment morbides mais moi j'ai aimé. Un film très interessant mais a ne pas mettre entre toutes les mains.

Un film très malsain, assez gore et dérangeant. L'histoire d'un détraqué qui conserve le cadavre en décomposition de sa femme dans le lit conjugal et qui ramène de jeunes donzelles afin de leur rendre hommage dans ce même lit conjugal. Evidemment, cela ne marche pas et les demoiselles sont donc trucidées... limite nécrophilie ce film est vraiment très spécial. Un reproche : le jeu des acteurs, très peu naturel finalement et l'aspect vieilli du film. A voir si on a le coeur bien accroché.

C'est un Joe D'Amato en pleine possession de son art et de ses moyens qui nous livre Blue Holocaust. L'ambiance morbide persistante et l'électrisante partition des Goblin s'imposent comme les points forts du film. Après, il est lucide d'avouer que la globalité de la réalisation a mal vieilli, et la mise en scène, l'interprétation, ainsi que le rythme - monotone - et la photographie s'avèrent malheureusement assez similaires à une quelconque bande érotique « soft » italienne des années 70. Le tout se voit rattrapé par un indéniable sens de la poésie macabre, que l'auteur du fameux Anthropophagous se complait à distiller sans vraiment faire dans la dentelle. Malgré tout, Blue Holocaust aurait gagné à aller beaucoup plus loin dans le Gore graphique (dommage par exemple que le démembrement au hachoir de cette auto-stoppeuse soit suggéré) et le jusqu'au-boutisme d'alors du sieur Fulci dans ce domaine semble faire quelque peu défaut chez D'Amato, peut-être en raison d'un manque de budget. Reste un film d'horreur transalpin parfois saisissant, comme on n'en referait plus aujourd'hui. Du bon cru.

Joe D'Amato sait comment choqué et il réussi, rare un film qui m'a aussi dégoutter depuis le visionnement de Cannibal Holocaust. La music des Goblin est hallucinante voir une de leurs meilleurs B.O. Ambiance tres malsaine au rendez-vous avec un scénario touchant a des sujets tres controverser comme la nécrophilie...bref un Chef-d'oeuvre réaliser avec perfection, Amato est un génie (Pour ce film) mais a réserver a un public tres averti.

Blue Holocaust, même si il ne paie pas de mine pour sa réalisation très classique, limite sommaire, dévoile des choses souvent tabous telles que la nécrofilie (bien que très suggérée), le cannibalisme. D'un côté une esthétique terne et froide, de l'autre un véritable enfer que cet homme dégouté de la mort de sa femme. D'Amato nous livre tout de même quelques scènes particulièrement répugnantes, accompagnées de notes musicales rappelant "Maniac" pour les passages tristes. Merci aux Goblin, pour une partition exceptionnelle. BH est à voir au moins une fois malgré son rythme plutôt lent et son ambiance déconcertante qui ne plaira pas forcément. J'ai accroché quoiqu'il en soit...