Popetown

10.0/10
Popetown

Critiques spectateurs

Réalisateur: Phil Ox

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Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1952 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

Tex Avery au Vatican...

Attention: crime de lèse cul-béni!!! Tu es une grenouille de bénitier? Vade retro rigolas! Passe ton chemin, tu nous fatigue déjà! Nous gâche pas une si belle journée avec tes conneries... Par contre, si tu as l'esprit ouvert, tu vas te gondoler de rire à t'en décrocher la machoire!!! Je précise une chose importante: à aucun moment cette série ne se moque ou ne méprise la religion. C'est le pouvoir en place et ses abus qu'elle souligne et tourne en ridicule... Les cardinaux font tout pour ramasser un max de thune sur le dos des pauvres, ou par d'autres moyens peu catholiques, et se prélassent sans complexes dans le luxe le plus indescent (une piscine est cachée derrière leur bureau), quand leurs disciples vivent (ou survivent) dans le dénuement le plus total! Dans cette galerie de portraits pas si caricaturaux que ça, il y a un prêtre, non pas pédophile comme de coutume, mais ouvertement zoophile, ainsi que toute une galerie de personnages plus frappadingues les uns que les autres, tous à la poursuite d'objectifs absurdes et égoïstes... Une chose s'éloigne de la réalité: le Pape, qui n'est pas ici un vieillard agonisant de 130 ans, mais un gamin débile et capricieux, qui dynamite tout sur son passage, en déversant sur tout le monde des grossièretés plus ordurières les unes que les autres, mais tout en restant moins irresponsable et dangereux que l'original (il n'interdit pas le port du préservatif à un pays ravagé par le sida, et n'a rien contre les homosexuels)! Et parmi tout ce beau monde, reste un prêtre qui croit encore en ce qu'il fait, mais qui doit subir la folie ambiante et composer avec!!! Le seul défaut de cette série, c'est qu'en dehors des cardinaux obsédés par l'argent, on s'éloigne beaucoup d'une critique sociale forte et cohérente, tant elle part dans le délire cartoonesque, et que le Pape, représenté très jeune, dynamise la série et fait sa force, mais aussi sa faiblesse, car permet difficilement une identification avec la réalité et ses dérives causées par des pensées d'un autre âge, étroites et rigides...
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