Dead body man

Critiques Spectateurs de Dead body man

2.0
Dead body man
Tel Don camillo, un homme entend la voix de Dieu qui lui intime l'ordre d'aller pourfendre les pécheurs et pécheresses. Dès lors, il parcourt les rues de la ville, afin de capturer ses victimes, les torturer et même en dévorer...

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Gore_fanatik
Graine de psychopathe - 113 critiques
publié le 29/04/2013 - 23:13
2
 

Cavalline a encore frappé

Les Brain damage films, c'est un peu comme des Kinder surprise, l'emballage est sympa mais outre le sempiternel enrobage on sait pas trop ce qu'on va y trouver. La firme peut nous offrir du très sympa à mater (Hell's highway, Shunned house, Great american snuff film...) comme du bon gros navet à vous dégoûter (temporairement) du film de genre (Blood sucking babes from Burbank, Nightmare asylum, Mayhem motel...). Et généralement quand on voit le nom de Ryan Cavalline, le film fait largement partie de la seconde catégorie. Ce réalisateur un peu spécial se complaît dans des films de serial killers graveleux et atrocement joués qui, à part deux ou trois scènes trash et un peu de nudité, n'ont absolument rien à offrir. Mêmes ces scènes là sont mauvaises, cela dit. Cette fois ci, il semble jouer la carte de la comédie (volontaire ou pas nul ne le sait) avec cette histoire fumeuse du mec qui entend des voix qui lui ordonnent de tuer. Faut voir l'épilogue où il se fait passer pour un attardé (?) pour ramener une innocente victime chez lui (??). Ou comment ne pas donner envie de continuer le film en quelques minutes. Le reste est à l'avenant, de pauvres scènes plates à souhaits qui feraient passer le pire torture porn pour du Kubrick, sur fond d'intrigue moisie pseudo superstitieuse. Il y a peut être des subtilités (hem..) qui m'ont échappées étant donné que voir un film en VO sans sous titres laisse quelques zones d'ombres, mais honnêtement je ne pense pas qu'une version fr changerait quelque chose. Un ratage total, si bien que même son mauvais "Serial killer" sorti chez le même éditeur passe mieux alors qu'il ne s'y passe quasiment rien.

Devinez le film par sa tagline :

Un monde où rien ne peut aller de travers
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