Martyrs

J'en avais entendu sur ce film: du très bon, du très mauvais, mais pas grand chose d'entre les deux. J'ai du mal à comprendre je dois dire... il n'a rien de fou ce film, mais ce n'est pas une daube ultime non plus! Le film part tres bien, limite un peu trop rapidement, on se demande apres 10 minutes ce que le film va pouvoir nous raconter pendant encore plus d'une heure alors qu'on a l'impression d'avoir deja passe l'action principale. Sur ce point la c'est bien joue l'action suit plus ou moins meme si il ya quelques temps morts. Ensuite on a l'impression de toucher le fond du probleme, du scenario et qu'on arrive a la fin SUPER SPOILER: (je parle ici de quand on lucie est enfermee a son tour)FIN DU SUPER SPOIL, a ce point la on a l'impression que les scenes se repetent, sont inutiles et surtout on s'ennuie fermement. Ca redevient vaguement interessant sur les dernieres scènes, encore que, on les sent trop venir.

Un bon film pour sa Photo et le thème abordé. La première partie du film est vraiment bien foutue. Ensuite, heureusement que la fin nous remet sur les rails car les enchainements de scène de tortures de la seconde partie on failli m'ndormir. Trop basique et surtout répétitif. Pour un film de genre, je ne peux pas dire qu'il fasse peur ou soit insoutenable...par contre il amène à la reflexion (il faudrait d'ailleurs que je le ragrde une seconde fois pour apprécier pleinement). C'est une belle oeuvre, assez originale et dans l'ensemble plutôt bien réalisée. Et puis c'est fançais et donc ça fait plaisir :) Même si personnellement "A l'intérieur" m'a bien plus retourné. Film à voir.

C'est un film français ! Quelle ambiance ! Original, gore, crispant, cruel... tout est parfait à par pour les moments trop repetitifs.

C'est de plus en plus horrible, dur, cruel... comment on peut avoir l'esprit aussi tordu pour créer un film comme ça. Un vrai choc.

J'avais pourtant été prévenu par les critiques mais ça dépasse de loin ce que j'imaginais. Un très bon film, très réaliste, sur le même principe que Hostel avec une touche de mysticisme en plus, film très bien fait, insistant plus sur la maltraitance. On est scotché jusqu'à la fin où la fille vit à demi-consciente un véritable cauchemar. Je conseille de voir ce film car il montre une réalité qui existe et qui amène à réfléchir sur 3 points : 1) comprendre ce que peuvent ressentir les femmes battues, les enfants martyrisés, animaux obturés, etc. Cela m'a évoqué et mieux fait comprendre des faits de moeurs récents au JT. 2) Comprendre qu'il y a des merdes sur cette terre, c'est une réalité, et comprendre quel est leur moteur. Quand je pense que les contemporains ne croient ni en Dieu, ni au mal. Personnellement je suis catholique. 3) Comprendre combien le Christ nous aime et combien il est doux...(comme le reconnaissait lui-même Padre Pio, c'est Jésus qui l'a torturé un demi-siècle en continu!!!). C'est vrai que Dieu aime les martyrs. Moi aussi je t'aime Jésus...

Passé la violence de certaines scènes et la dureté de quelques images, que reste-t'il au bout du compte ? Presque rien. L'interprétation très inégales des protagonistes dénote d'une direction d'acteur inexistante. La famille des bourreaux (à l'exception du fils), les éléments de la pseudo secte et les policiers (au début) alternent entre la facétie outrancière et la récitation plate. Heureusement les deux actrices principales relèvent l'ensemble ; parfois avec un talent impressionnant, d'ailleurs. Côté réalisation, quelques séquences (le générique par exemple) hisse le film très au dessus de la production française du genre. Et pas seulement... Le problème fondamental de "Martyr" demeure dans l'indigence du scénario et l'absence d'intentions claires. Pour justifier d'une telle violence, "Martyr" se devait de dégager une thématique forte et conduire le spectateur vers un autre degré de lecture que le simple spectacle macabre. Ors, la justification des actes de barbarie (clamé par l'un des bourreaux) ne tient pas la route une seule seconde, en dépit d'un déploiement de documents - authentiques d'ailleurs -, et d'un discours vaguement métaphysique (lourdingue au possible). Je passe la pirouette très convenue, qui fait office de conclusion au film. Comme on dit: du sublime au ridicule, il n'y a qu'un pas.