Cannibalis : Au pays de l'exorcisme

6.4/10
Cannibalis : Au pays de l'exorcisme

Critiques spectateurs

Réalisateur: Umberto Lenzi Avec Ivan Rassimov, Me Me Lai, Pratitsak Singhara, Ong Ard, Prapas Chindang

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Portrait de Goodmad Goodmad
Serial Killer - 873 critiques
publié le 05/05/2010 - 01:10
10
 

Agréablement surpris!

J'ai été très agréablement surpris, à l'époque ce film sortait de nulle part, ba oui les enfants, ce film n'as pas été crée pendant une période ou le film de cannibale été à la mode, mais bien avant en 1972 alors que la monde à vu le jour entre 1976 et 1978, déjà le film est original pour son époque. Les acteurs sont loin d'etre mauvais, l'histoire elle qui fait Bis à premier vue ne l'es quasiment pas (sauf sur la fin, dommage). J'ai passé un très bon moment en visionnant ce film, une très bonne surprise!
Richter
Newbie - 15 critiques
publié le 13/02/2009 - 21:24
6
 

Mon avis

Un des premiers films sur les cannibales par Lenzi bien avant son Cannibal Ferox (1980). Mais au contraire de ce genre de films basés sur les excès (Cannibal Holocaust par exemple), celui-ci est plus orienté film d'aventures. Au final un film sur les cannibales qui n'en est pas vraiment un mais qui devrait trouver son public. Personnellement, ce n'est pas vraiment ma tasse de thé.
Sir Gore
America's Most Wanted - 525 critiques
publié le 18/12/2007 - 12:58
4
 

Pas bien génial

On peut dire qu'Umberto Lenzi s'est forgé un nom dans l'école du cinéma bis italien. Pas par le fait qu'il soit un artisan réellement plus doué que la moyenne, mais surtout par les quelques films forts qui survolèrent sa carrière (citons le dérangeant et controversé Cannibal Ferox ainsi que l'excellent poliziotteschi La Rançon de la Peur), celle-ci étant pour le reste principalement constituée de séries B ou Z tout à fait quelconques, toujours à la remorque de la mode – comédie, film d'espionnage, western, giallo, film d'aventures, film d'horreur.

Réalisé à la manière d'un petit métrage d'aventures exotiques surfant sur le succès d'Un Homme Nommé Cheval entre autres, Au Pays de l'Exorcisme (titre français insensé dans le contexte scénaristique de l'œuvre et choisi ainsi pour une meilleure exploitation de cette dernière suite au succès du classique de Friedkin) fait néanmoins figure de précurseur de la vague du cannibal movie italien dans la mesure où il propose quelques plans sur des indigènes dévorant une jeune fille. Ceci dit, ces scènes restent d'une infime importance et si l'on les occulte elles ainsi que quelques sévices et massacres d'animaux relativement corsés, Au Pays de l'Exorcisme a tout d'un film inoffensif. Comme souvent chez Lenzi, la mise en scène est bâclée et l'histoire, doublée d'un propos et d'une morale finale d'une naïveté consternante, n'a rien de sérieusement intéressant: un reporter britannique se perd dans la jungle thaïlandaise et devient le prisonnier d'une tribu d'indigènes. Le temps passe et notre homme va peu à peu se faire à la way of life de ces non-civilisés. Un argument déjà vu et guère aidé par le traitement flemmard et poussif de Lenzi, ce qui donne lieu à une bisserie ennuyeuse, mal fichue, mal filmée et nantie d'une musique ringarde, rachetée par la beauté des lieux et la splendeur de Me Me Lai (laquelle se dénude d'ailleurs généreusement), une jeune actrice à nationalité birmane et anglaise qui apparaîtra également dans Le Dernier Monde Cannibale de Ruggero Deodato et le catastrophique La Secte des Cannibales du même Lenzi. On ne pourra faire impasse sur les habituelles mises à morts, quelquefois particulièrement cruelles, des animaux locaux, tout à fait scandaleuses et absolument vaines.

Au Pays de l'Exorcisme est l'archétype parfait de la série Z insignifiante recouverte d'un emballage à fausse signification (ici « le premier cannibal movie très trash d'Umberto Lenzi » ou quelque chose dans la même veine) pour permettre son exploitation, un procédé qui fonctionne aujourd'hui encore, d'ailleurs, la preuve étant confirmée avec l'éditeur DVD Neo Publishing qui a redonné un coup de pompe au film en le prétendant aussi malsain et extrême qu'un Cannibal Ferox ou un Cannibal Holocaust afin que l'aficionado du genre l'intègre dans sa collection. Le seul avantage que l'on puisse trouver à ce nanar par rapport à La Secte des Cannibales, c'est qu'il ne fait au moins point appel à un multitude de stock-shots d'autres productions semblables pour atteindre une durée convenable. Pour le reste, il vaut mieux s'attarder sur les rares bonnes réalisations d'Umberto Lenzi plutôt que de perdre son temps et/ou son argent avec tous les ratages que le cinéaste a pu pondre.

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