Prison Break

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Portrait de Vivahorror Vivahorror
America's Most Wanted - 326 critiques
publié le 14/04/2013 - 05:30
10
 

Mon avis

La première fois que j'ai vu Prison Break, c'était dans un de mes cours. Après la fin de l'année, j'ai totalement décroché voire même oublié cete série. Et alors vînt ma soeur qui commença à s'intéresser à Wentworth Miller après Resident Evil Afterlife. Elle découvre cette série, elle me la demande et je la redécouvre. Sérieusement, je n'ai aucune envie d'être à la place de n'importe quel de ces gars-là. La prison a vraiment l'air d'un milieu très difficile d'après ce qu'ils montrent. Mais, le plus intéressant concerne le plan de Michael Scofield. Ce gars-là a pensé à tout. Il est mathématique, méthodique, un vrai génie. L'histoire est basique mais les manières qu'il utilise réussissent à rendre cette histoire très intéressantes et c'est presque impossible d'arrêter de regarder ça. Dès le début, il est écrit dans le ciel que la série sera bonne. En espérant que les autres saisons ne gâchent pas tout...
Marc.mlc
I am Legend - 1113 critiques
publié le 17/07/2010 - 17:25
8
 

Bonne série!

Pour moi, Prison Break aurait été une série parfaite si elle s'était arrêté au bout de deux saisons (ce qu'avait d'ailleurs prévu Paul Scheuring, le créateur de la série). La première saison présente les personnages notamment les deux frères Michael Scofield et Lincoln Burrows. J'ai trouvé le début assez lent mais heureusement le rythme s'accélère progressivement et le suspens devient progressivement palpitant. Prison Break a la particularité de proposer des personnages ni blanc ni noir (souvent plus noir que blanc d'ailleurs) mais qui se révèlent réellement attachants. A noter aussi Robert Knepper, magistral en T-Bag, psychopathe aussi charismatique que repoussant.Le plan de Michael Scofield se met progressivement en place jusqu'à l'évasion. La deuxième saison prend place juste après la fin de la première et nous présente la cavale des prisonniers. Haletante, bourrée de rebondissements et présentant un nouveau personnage fascinant (l'agent du F.B.I Mahone) cette saison se révèle aussi palpitante que la première. Les personnages prennent plus d'épaisseur notamment le personnage de Sara Tancredi. Néanmoins, dans les dernières minutes du final, on sent que les scénaristes ne savaient plus quoi faire pour prolonger la série. La troisième saison, faisant office de pâle remake de la première, reste néanmoins divertissante mais elle n'apporte rien à la série. La quatrième et dernière saison est correcte dans sa première moitié mais la deuxième moitié est nanardesque au possible (le Cartel qui devient une petite mafia de quartier où on rentre comme dans un moulin, le moment "culte" avec la réplique "et je lui mettrais une balle dans la tête" et la musique inquiètante qui suit, la mère qui réapparaît on ne sait pourquoi...) accumulant les incohérences (dont la plus connue est la résurrection de Sara Tancredi). Bref dommage que les scénaristes aient décidé de prolonger la série quitte à la tirer vers le bas notamment vers la fin où ça devient ridicule. Néanmoins Prison Break est une très bonne série avec deux premières saisons exceptionnelles.
Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 16/07/2010 - 10:34
10
 

Origami et patte de poulet

Lincoln Burrows est reconnu coupable de l’assassinat du frère de la vice-présidente des Etats-Unis. Condamné à mort, il attend son exécution dans le pénitencier de Fox River. Michael, son frère, décide de préparer minutieusement son évasion. La première étape consiste à se faire incarcérer dans le même pénitencier. Série phénomène sortie il y a de cela 5 ans, Prison break aura déchaîné l’enthousiasme des fans. Dans l’univers carcéral, il ne me vient qu’une série capable de marquer les mémoires : Oz. Bien plus soft et grand public que cette dernière, il n’en reste pas moins que Prison break dispose d’un scénario machiavélique aussi tendu qu’une corde d’arc. Prison break pose les bases d’une intrigue savamment orchestré. Divisé en quatre saisons bien distinctes de par l’avancement du récit et d’un changement de cadre permettant à la série de ne pas s’essouffler, le récit entretient le suspense comme on a rarement pu le voir. Dans le même principe que 24 ou Lost, il est indispensable de regarder tous les épisodes sous peine de ne plus rien comprendre. D’autant plus que chaque épisode possède son lot de rebondissements aussi important que jouissif. L’assiduité permet également de s’attacher plus ou moins à certains personnages. Dans le rôle du méchant sadique, Robert Knepper fait des merveilles. Chaque protagoniste dispose d’un passif lourd de conséquence et d’une solide motivation pour s’évader. Ainsi, même si les crimes ne sont pas les mêmes et les enjeux différents, tout paraît crédible et parfaitement intégrés dans l’histoire. En ce qui concerne celle-ci, les scénaristes ont fait un travail remarquable. Chaque détail possède une fonction précise, les imprévus s’enchaînent aussi rapidement que Michael rivalise d’inventivité et de génie pour les déjouer. Les amateurs de suspense très bien ficelé seront ravis par tant d’ingéniosités pour desservir une intrigue fascinante et tortueuse au possible. Petit bémol, la 4e saison peine à se renouveler et dénature quelque peu la série en elle-même alors que la seconde saison se trouvait dans la parfaite continuité de la première et la troisième se calqué plus ou moins avec celle-ci. L’intrigue tourne en rond et s’étale inutilement sur des longueurs malvenues. On ressent que la fin est proche, la série s’essouffle et ce, malgré trois saisons précédentes très différentes apportant une histoire et un cadre éclectique. En dehors de cela, Prison break est une grande réussite, tant sur le plan de la réalisation que sur le scénario. Une série âpre qui ne manque de d’atouts pour se laisser happer dans son univers où les faux-semblants cachent des vérités difficiles à admettre.
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