Vendredi 13

A voir le résultat plutôt moyen, on se dit que cette franchise doit être maudite hi!hi! Nispel ne réussit pas à construire une intrigue (contrairement à son précédent remake) ni à renouveler le genre. Cette fois-ci l'assassin n'est pas le même que dans la version de 1980, et alors? On a droit aux mêmes poncifs détestable du genre, comme i les films d'horreurs américains étaient condamnés à ne montrer que des beaux gosses et des bimbos friqués, bêtes et égocentriques. En effet des acteurs mineurs jouent des rôles caricaturaux qui attendent gentiment de se faire tuer...pouf quel ennui!

Autant il y avait une mise en scène inspirée des scènes gores dans Massacre, autant ici le thriller n'est pas au rendez-vous. Il semble évident que cette fois-ci le réalisateur ait été moins emballé par le thème. Les scènes ne sont pas assez angoissantes et les scènes gores se passent trop dans le noir, on voit rien...

Côté scénar un effort a été fait, l'histoire de la recherche de la soeur disparue. Mais bon on s'éloigne du sujet d'origine:la vengeance d'une mère, vite expédiée dans l'expo : un choix qui s'explique par le parti pris de la prod de faire un mix du film d'origine avec d'autres épisodes (que je n'ai pas vu) .

Bref un film pour les fans du tueur au masque de hockey...chacun ses goûts. La figure de l'assasin comme dans le volet d'origine semble véhiculer une morale tordue et hypocrite condamnant le sexe et l'alcool. Comme si l'ombre des Pilgrim Fathers se faisait sentir en Amérique.

C'est mieux que la version 1980, mais cela tout le monde était capable de le faire tant la version d'origine est nulle. Pour le reste l'histoire est trop faible, le scenar à mon avis aurait du développer ce qui n'avait pas été fait, la mort de l'enfant et la vengeance de la mère en situant l'histoire dans les années 50, ce qui aurait été plus original, on a rarement des films d'horreur "historiques". Un peu à la manière de Rob Zombie qui a compris qu'il ne pouvait pas faire "Halloween" comme Carpenter.

Mais parlons du film:

L'introduction est ratée: La maman de Jason, au début, on y croît pas une minute. Le scénario: classique au possible et les personnages sont sans saveur. Même Jason et un peu en deçà, de ses prédécesseurs et je parle pas de sa relation au masque de hockey. A cela, on ajoute un vrai ‘scary’ film pour ado, des filles, des boules (le scénariste, le réa ou la prod’ c’est fait plaisir), de la drogue et de l’alcool. Les grands tabous de la jeunesse de l’Amérique sont là.

La surprise de ce film réside dans la manière dont Jason assassine ses victimes : on c’est que Jason va les avoirs, mais à chaque fois il nous surprend. La machette n’est plus la seule arme et si je ne me trompe pas, c’est le 1er film où il utilise un arc à flèche, des pièges et des systèmes d’alarmes. Vu sont micro cerveau, je ne l’en imaginait pas capable.

Un film de la série loin d’être le plus mauvais, mais loin d’être culte pour autant.

Je ne sais pas si lors du visionnage de la version ciné j'étais spécialement de mauvaise humeur, ce qui ne me l'aurait pas fait appréciée à sa juste valeur, ou bien si ce montage est nettement meilleur, tout ce que je sais c'est que je me suis pris un sacré pied! Ayant vu la version salle il y a déjà un mois, et ayant autre chose à foutre que de faire des comparatifs minutieux entre les 2 versions, je ne saurais exactement dire où sont les différences...

Tout ce que je sais, c'est que j'ai pris beaucoup plus de plaisir au visionnage de ce "Killer Cut" que de la version précédente. Et je ne pense pas en fait que ce soit qu'une question d'humeur. Par rapport à mes souvenirs de la précédente version, ce montage est plus fluide, l'action moins languissante, les scènes de remplissages bêtes et chiantissimes moins nombreuses, et certains meurtres plus violents! Le temps paraît bien moins long en regardant cette version, ce qui est paradoxal, puisque qu'elle est plus longue de 8 mn que celle originelle.

En fait, je crois qu'il y a eu un réel travail salvateur sur le montage, et le film gagne en vigueur et perd en bêtise. Les personnages sont plus attachants car on leur laisse moins le temps d'être cons...

Une réplique que j'adore, quand un des geeks s'apprête à s'astiquer grave sur la photo d'une fille: "Je vais te ruiner ton sourire!". La grande classe! Un homme qui sait parler aux femmes!!!

L'histoire est aussi dénuée d’intérêt que l'originalité de son casting benetton, tous des caricatures en puissance : des blondes plantureuses et complètement connes au beau héros ténébreux et courageux, en passant par le black qui ne la ferme jamais, le viet qui pense qu’à tiser et à fumer des joins, le blond arrogant comme c’est pas permis, la gentille greluche qui n'a rien à faire avec cette bande de cons… Pouha, vas-y Jason, étripe-les, fais-toi plaisir mec ... J'peux même t'aider si tu veux !?

Le problème avec ce genre de films, c’est que tous les efforts visant à rendre l’histoire stressante (suspense, visuel craspec dans l’antre de Jason, meurtres violents …) sont de toutes façons annihilés par le fait que l’on se fout royalement de ce qui peut arriver à toute cette bande de crétins friqués qui ne pensent qu’à picoler et à baiser ! Pourquoi les réalisateurs de slashers s'entêtent-ils à nous pondre des personnages aussi minables ? Une lacune récurrente au genre, et qui affaiblit clairement l'impact de la violence, qu'elle soit graphique ou psychologique !

Alors non, tout n'est pas à jeter : Jason en impose, massif et brutal, et la photographie de Marcus Nispel est très réussie ! Mais f***, que c'est chiant et ultra prévisible ! Une vraie déception en ce qui me concerne, d'autant que j'avais grandement apprécié le remake de "Massacre à la Tronçonneuse" ...

D’emblée, le réalisateur étonne puisqu’il décide de revisiter les 3 premiers volets de la saga sur 90 min de film. Oublions les temps morts donc, puisque les meurtres s’enchainent à vitesse grand V. Le problème est qu’il occulte toute la froideur qu’à put insuffler Pamela Voorhees dans le premier épisode en décidant d’incorporer le final de Cunningham dans l’introduction du remake. Au diable donc la mise en avant d’une âme torturée et vengeresse de la noyade de son fils dans le lac du camp de Crystal Lake et commençons directement la boucherie. Bizarrement, et malgré les regrets, ce manque de considération n’étonne pas beaucoup, puisque nous connaissons désormais tous l’identité du tueur et que sa popularité réside essentiellement dans son côté bourrin. Mais la où le bas blesse, c’est que malgré les meurtres en cascades plutôt réussis (et la, on est plutôt bien servis), la mise en scène souffre d’une affreuse banalité, oubliant ainsi d’offrir une réelle âme au métrage. Sans parler de la photographie, beaucoup trop propre et léchée que pour mettre en avant le côté angoissant que Jason impose aux jeunes ados libidineux qu’il s’apprête à massacrer. Dommage car le Voorhees 2009 est classe.

Mais la où Nispel n’avait pas prit trop d’écart scénaristique, hormis dans l’aspect comportemental de Voorhees décidément foutrement intelligent pour un handicapé mental, il décide de nous montrer l’antre du tueur, chose qu’on aurait préféré laissé dans l’imaginaire, si tant est qu’on se soit réellement posé la question un jour, parce qu’encore une fois la photographie trop proprette ne confère pas de réelle ambiance un tant sois peu angoissante quant à son antre, qui fait décidément plus pensé à des galeries minières, l’aspect claustrophobique en moins. Malgré tous ses défauts répétés, on prend cependant plaisir à voir tous ses jeunes adolescents se faire descendre puisqu’ils sont tellement stéréotypés que si ils avaient survécus, on se serait chargé nous même d’aller les foutres au bucher. Tellement insupportables qu’on se dit que finalement, Jason, il fait du bien à la communauté.

Bon le NEW JASON fait quand même bien l'affaire, faut dire ce qui est, quand celui-ci apparaît et ce met au boulot, ben il le fait et il le fait bien et la tension et au rendez-vous (attention, je dis pas qu'il fait peur, mais quand même la brutalité qu'il utilise ne laisse pas indiffèrent)

Quelque bémol tout de même sur le comportement du père Jason, appartement les scénaristes on oublier que Jason et un trisomique pure et dur, alors le voir monter des plans de surveillance (les petites clochettes dans sa cachette relié au piège à lapin) la pilule avait un peu de mal à passer

Puis depuis quand Jason fait t'il des prisonniers ?

Ben depuis que ca arrange les scénaristes pardi ... parce que comme par hasard, la première bande de djeuns se fessant attaqué par Jason, la seul à ne pas être tuer mais capturer, c'est la soeur du héros du film.

alors on m'a répondu que la prisonnière ne ce fait pas tuer car Jason trouve une ressemblance entre elle est sa mère puis que celle-ci à sur elle le collier souvenir de Jason

Sur ce je répond

Et en sachant cela, elle en profite pas pour se barrer ?

Vu qu'a la fin elle utilise ce procédé de ressemblance pour que Jason lâche son frère.

Et vu qu'il le lâche (donc il lui obéit) pourquoi ne lui à t'elle pas demander un truc du genre à Jason qu'il l'a détache ... vu qu'il ne peut rien lui refuser.

Qu'il trouve qu'elle ressemble à sa maman je n'y voit pas de problème "seulement" si tout le long, il aurait été comme dans l'ancienne saga un être "demeuré et débile" ca aurait été plus crédible, la on à affaire à un Jason, expert en plan de surveillance et en traquenard ... donc un peu trop malin pour tomber dans le panneau de la victime qui le tiens par le bout du nez parce qu'elle ressemble à sa mère ... puis un peu trop malin encore pour ne pas s'apercevoir que c'est son collier à lui !

M'enfin bon, c'est fou ca ... sur les X milliards de filles, la seule à venir à Crystal Lake, c'est le sosie parfait de la maman à Jason ...

Sinon ca reste un slasher honnête même si l'original n'a vraiment pas à rougir de la version Marcus Nispel.