Le Double Maléfique

Je n’aime pas Drew Barrymore. Parce que plus elle vieillit, plus elle devient moche. Mais surtout parce que selon moi, ce n’est pas une bonne actrice. La version horrifique des Drôles de Dames de McG me donne encore la nausée. Mais en 1993, il y a eu ce Doppelganger. Notre chère et tendre Gertie chérie avait alors déjà mis le plein pied dans le fantastique. Un Firestarter de bonne mémoire mais un Cat’s Eyes de piètre figure. Sans être exceptionnelle, elle donne une bonne prestation dans un thriller fantastique étrange qui ne révèle ses cartes qu’en fin de parcours. Une curieuse histoire dont le suspense est moyennement bien entretenue durant toute la durée du film. La faute à une réalisation sans grande envergure. Un manque de vitalité certains se fait souvent ressentir. Il faut alors se rabattre sur un bon casting d’où sort le trop méconnu Jack de la série Profiler, Dennis Christopher. Le film n’est pas ennuyeux mais juste trop timoré pour nous arracher des sourires. Des mimiques que j’aurais aimé avoir car le scénario est bourré de chemins intéressants. Mais la mise en scène paresseuse et l’incompréhensibilité finale n’ont fait qu’accentuer ma déception. Car ce Double Maléfique aurait pu facilement aller beaucoup plus loin au lieu de tristement faire son taf. Mais cet incident aurait été bien plus difficile à digérer s’il n’y avait pas eu les toujours excellents effets spéciaux de la boîte KNB. Surtout dans la dernière bobine qui est vraiment spectaculaire. Si seulement ce qui avait précédé avait été du même acabit ! Mon point final sera celui de la semi-déception oubliable. Dont la seule chose qui reste vraiment graver dans ma mémoire est son apothéose finale.