Supercroc

2.0/10
Supercroc

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Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1952 critiques
publié le 10/02/2013 - 16:00
2
 

Superdaube

Que dire d'un film pareil quand tout est à ce point nullissime ? Scénar inexistant, dialogues débiles mais même pas drôles, acteurs transparents, FX au rabais, images dégueulasses ? Si comme moi vous êtes fans de gros nanars et vous dites "on va bien rigoler avec ça", vous vous plantez sévère !!

C'est consternant, tout simplement consternant ! On s'emmerde dans des tunnels de dialogues de remplissage, et les FX sont vraiment lamentables... pour le très peu qu'on en voit... Le pire: une scène où le crocodile géant rentre dans l'eau. Au lieu de faire un paquet d'éclaboussures comme la logique le voudrait, l'eau ne bouge pas d'un millimètre, et le croco devient progressivement transparent pour faire genre il passe sous l'eau. Ça vous donne le niveau des FX. Putain, et la société qui a fait ça laisse son nom au générique...

Et c'est quoi cette horrible photographie, où la plupart des images tirent vers le jaune ?? C'est moche putain ! On croirait que la pellicule a été développée dans la cuvette des chiottes du coin...

Mais bon, vu le niveau du truc... On se contente de passer tout en accéléré pour tomber sur les moments avec des FX... Ce qui fait qu'on passe presque tout le film en accéléré en fait, en perdant du temps parfois à revenir en arrière, tellement des plans à effets spéciaux sont courts, et qu'on les a malencontreusement ratés en sur-utilisant cette merveilleuse touche "accélérer", cadeau des Dieux !!!

Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 08/02/2011 - 14:04
2
 

On tue le croco et on boit une bière !

Un crocodile géant sème la terreur au sein de l’armée à travers la Californie. Vous attendiez un pitch davantage élaboré ? Une histoire plus palpitante ? Et bien, il faudra vous contenter de cela puisque nous sommes en présence d’un « nouveau » navet signé Asylum. Les films de la fameuse firme son assimilables à l’alcool ou autre substance plus ou moins légale. Ils sont à consommer avec modération sous peine de faire une overdose de conneries qui ferait passer n’importe quelle gueule de bois pour un lendemain radieux. Des recherches élaborées par d’éminents spécialistes en la matière prouvent que trop d’Asylum nuit gravement à la santé et peut mettre vos fonctions vitales à rude épreuve. Quelques symptômes des plus ragoûtants ont pu être observés à travers le monde : cervelle liquéfiée qui suinte des orifices, abrutissement général ou partiel du pauvre quidam ou même une légère tendance à la schizophrénie.

Plus sérieusement, Supercroc se veut le genre de productions qui multiplie avec une célérité effarante les outrages au bon goût. On commence par le plat principal avec une immonde purée de pixels que l’on ose nommer crocodile. On ne voit l’animal que très rarement dans son entièreté (sauf quand il ravage un quartier paumé de Los Angeles). La plupart du temps, on nous inflige un dos qui comporte plus de pixels que d’écailles, une grosse tête verte avec des yeux tout aussi inexpressifs, un cri et un petit amuse-bouche pour la route. On passe à la suite des réjouissances via un récit sans intérêt qui nous transporte soit dans la forêt, soit dans Los Angeles. Toujours est-il que l’on s’ennuie ferme et que l’on a qu’une hâte : arrêter le DVD à tout prix.

Supercroc, c’est un peu le film qui tente de singer vainement des productions plus séduisantes telles que Lake placid ou Rogue. Quand bien même on essayerait de prendre le film de Scott Harper au second degré, il ne parvient à aucun moment à nous faire sourire ou décrocher un petit hochement de tête. Seule la nullité omnipotente d’une bande de bras cassés suppure d’un salmigondis innommable. On notera des lignes de dialogue plates et inintéressantes au possible qui confèrent au non-sens une nouvelle dimension. On ne s’attardera guère sur une réalisation de patachons où la photographie (présence majoritaire de teintes chaudes absolument incompréhensibles et injustifiées) se révèle une véritable catastrophe.

Bref, Supercroc est un pur produit Asylum. Toujours plus ridicule, toujours plus nul. Une horrible petite production des plus absconses. À la limite, on pourrait lui trouver le rôle de précurseur dans l’attaque aérienne animale. Avant le fameux RVNI (Mega shark) ou bien le PVNI (Mega piranhas), la firme nous octroyait l’insigne honneur d’un CVNI. À se demander si les membres d’Asylum n’ont pas vu un de leurs proches mourir en hélicoptère ou en ont la phobie ! Long, bâclé et sans le moindre doute ridicule à tous les niveaux, l’un des plus mauvais films de crocodiliens qu’il m’ait été donné de contempler avec Crocodile fury qui conserve toutefois sa palme haut la main.

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