Légion

Pompeux, moche et dispensable. Voilà les mots qui qualifient au mieux cette énième variation de l’ALIEN de Ridley Scott. Ce LEGION est l’exemple même de ce qu’il ne faut pas faire lorsque l’ont a pas les moyens. Pour ça, il aurait fallut que le réalisateur John Hess ne se prenne pas de haut. Car son film se prend constamment au sérieux. Ce qui annule tout effet de plaisir possible. L’on passera aisément devant le scénario sans originalités d’Evan Spiliotopoulos. Ce qui n’est pas trop étonnant lorsque l’on sait qu’il est le scénariste de la suite du WANTED de Timur Bekmambetov. Et ne comptez pas sur les comédiens pour faire passer la pilule car leurs interprétations sont tellement laborieuses et sans âmes que cela en devient vite ridicule. L’évident manque de moyens rendant encore moins crédible les protagonistes de l’histoire. Qui ne font que s’embourber dans un sérieux implacable dont Terry Farrell est la maîtresse incontestée. Pire, le monstre l’est encore plus. L’on se dit que sa présence est un exploit quant ont pense à toute la souffrance que l’on a du subir avant de le voir. Mais comme les plus acharnés d’entre vous l’ont certainement déjà deviné, le clou du film (rires) n’apparaît qu’à la fin et est en plus d’une mocheté presque absolue. Un homme avec un masque serait ce qu’il y aurait de plus gentil à dire. Mais ce n’est pas tout car le pire (ou le meilleur c’est selon) reste encore à venir ! Faire passer des vessies pour des lanternes c’est aussi essayer de faire avaler aux spectateurs une conclusion qui se veut sérieuse alors que tout le film prouve qu’il ne s’agit là que d’une grosse ficelle scénaristique pour combler un trou béant. Voir pour faire plaisir aux néophytes… Est-ce quelqu’un aime les longueurs interminables d’un film qui se fout constamment de votre geule ? Car la majorité des actions entreprises par les personnages frisent l’amateurisme ! Ont appui sur deux ou trois boutons pour se faire passer pour le professionnel en informatique de la bande, on raccorde quelques fils pour faire croire que l’on est ingénieur, on se dénude un tant soit peu pour être la bimbo du groupe, on fume et dis des insanités pour être le plus fort,… etc Un vrai festival ! Franchement, jetez-vous sur le calamiteux mais attachant DARK BREED avec Jack Scalia. Là au moins vous ne perdrez-pas votre temps inutilement à essayer de comprendre pourquoi certaines personnes aiment se plaire dans la bêtise.