Austin Powers
Critiques Spectateurs de Austin Powers
Réalisé par Jay Roach, sorti en 1997.
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8.3
★★★★★★★★☆☆
3 critiques
10 3
9 0
8 1
7 0
6 2
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publié le 16/12/2019 - 18:46
Débile
Super film, bien débile, délirant du début à la fin, sans retenue, Irrévérencieux et porté sur le cul.. un film qui fait du bien à l'époque des coincés du croupion des réseaux sociaux. Belle performance de Mike Myers qui joue sans que l'on s'en aperçoive deux personnages, Elisabeth Hurley est magnétique.
publié le 04/07/2013 - 11:29
Oh behave !
Allant bien plus loin que la création parodique d’un héros issu de The Pink Panther de Blake Edwards, de la courte série Derek Flint ou encore de l’incontournable 007, le créateur de Wayne’s World nous immerge dans un univers personnel mêlant habilement 60’s et 90’s. Ainsi, on ne prend pas uniquement plaisir à suivre l’aventure d’Austin Powers, mais on jouit aussi de tout ce qui l’entoure.
Austin est un agent secret à l’opposé total de James Bond. Leurs seuls points communs sont leur attractivité (sexuelle) et une certaine faculté à finir victorieux avant le générique. Physiquement… il suffit de regarder l’affiche. Tout y est sauf les poils. En résumé, ce personnage permet à Mike Myers de se lâcher complètement (comme un bon gros pet dans un jacuzzi accompagné d’un humour un peu scato) et de prouver qu’il est un artiste complet : humoriste de talent, scénariste, acteur, mais aussi musicien, chanteur et… un putain de bon danseur !
Tout comme dans So I Married an Axe Murderer, l’acteur prend les traits d’un second personnage : celui du grand méchant. A défaut de montrer son postérieur, l’excellent Dr. Evil, caricature de Ernst Stavro Blofeld version Donald Pleasence, expose un crâne et un Mr. Bigglesworth en peau de fesse. Ce qui est épatant, c’est que ce vilain docteur arrive à me faire encore plus marrer qu’Austin. Si l’International Man of Mystery est ultra-expressif, le père indirect de Scott joue tout en retenue. Comment résister à ses mimiques, ses problèmes de décalages temporels ou ses gags purement basés sur la gestuelle ? Prenez par exemple la pelle qu’il se prend en voulant s’assoir alors qu’il porte une combinaison ridicule. Je peux me la passer 10 fois de suite en me pissant dessus. Une autre : prenez le temps de bien regarder ses gestes lorsqu’il s’assoit et que son fauteuil recule trop loin. Quand Oddjob le ramène vers la table, il se coince les doigts, et cherche tout de suite à reprendre sa position traditionnelle en remontant son petit doigt… voilà. Rien que d’y repenser, je me marre encore.
Sinon, dans ce petit monde qui fourmille de seconds rôles pétillants et drôles, il y a LE personnage féminin. D’ailleurs, dans les suites, ce rôle aura toujours une grande importance puisqu’il est le complément indispensable à Austin. Ici, c’est la délicieuse Elizabeth Hurley qui nous ébloui de sa beauté et de sa très bonne interprétation. C’est elle qui canalise l’énergie de l’agent secret sur la mission. C’est aussi elle qui fait le trait d’union entre les 2 époques. Et en plus, elle a deux visages : celui de la première de classe bien rangée et celui de la petite coquine qui n’hésite pas à retirer tous ses vêtements pour accompagner les délires corporels du sexe symbole. L’équipe de Jay Roach a dû prendre beaucoup de plaisir à filmer ça. Dommage que le DVD ne propose pas le bêtisier ou Liz ne place pas les objets aux bons endroits…
Côté histoire, c’est simple, kitch, un peu con, mais très prenant. Le but est de faire un maximum de place à l’humour. On a donc droit à un voyage dans le temps façon Demolition Man, à un plan machiavélique mettant le monde en péril, à de l’espionnage très très discret, à du sexe et à de bien belles fusillades. Mission accomplie. En bonus, les différentes parties du film sont agrémentées de musique parfaitement adaptées à l'ambiance et de jingles colorés du groupe Ming Tea. Austin nous fait une danse inoubliable sur la mythique Soul Bossa Nova et le groupe de Mike Myers revient même faire une chanson pour le générique de fin ! Faire la part belle au 60’s sans passer par là aurait été un crime.
L’humour est très varié. La plupart des styles y passent. D’un point de vue positif, on peut apprécier le large panel de compétences de l'interprète principal et sa faculté à intégrer le style d’acteurs très différents dans son jeu (Robert Wagner, Michael York, Carrie Fisher, Will Ferrell, Rob Lowe, Christian Slater, etc.) Groovy ! D’un autre point de vue, ce melting pot est très délicat à gérer. Austin Powers frise parfois la lourdeur et les différences de ton peuvent déstabiliser (comme la scène où le fils du second couteau apprend la mort de son père).
Pour finir, et comme pour la majorité de la filmographie de Mike Myers, 99% du potentiel humoristique se trouve dans la VO. C’est en enregistrant le film par erreur dans cette version en 1998 que j’ai compris ça. Alors n’hésitez plus, réglez votre son dans la langue de Shakespeare et jouissez pleinement des « do I make you horney, baby ? Do I make you randy ? Oh behave ! Yeah Baby YEAH ! »
publié le 05/03/2009 - 18:35
Yeeeaaaah baby !!!