Bleu d'Enfer 2: Le Récif

Critiques Spectateurs de Bleu d'Enfer 2: Le Récif

4.0
Bleu d'Enfer 2: Le Récif

Sebastion et Dani, des jeunes mariés, sont engagés en tant que plongeurs professionnels au sein d'une expédition.
Leur objectif: trouver le trésor caché de Christophe Colomb.

Ils vont découvrir bien vite que leurs employeurs ont en réalité d'autres idées derrière la tête...

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Portrait de Punisher84Punisher84
I am Legend - 1390 critiques
publié le 29/01/2011 - 20:26
4
 

5 dollars de l’heure

Dans les années ’70, il y avait les chanteurs à minettes. Aujourd’hui il y a les films pour minettes comme Into The Blue. Beaucoup n’aime pas les longs-métrages ou tout est beau et ou tout le monde est gentil (enfin presque…). Mais de temps en temps, il faut bien reconnaître que certains arrivent à nous faire voler sur un petit nuage le temps d’une séance de surf. Le film de John Stockwell, avec un casting intéressant, était juste sympa sans plus. Mais son successeur ne suit pas cette voie. Il préfère (essayer) de calquer son ainé en laissant grossir les erreurs de celui-ci à l’extrême. Enfin j’exagère un peu mais la suite des événements est tellement inintéressante et convenue que je ne peux me résoudre à trouver quelconque qualités à Into The Blue 2. Mise à part quelques passages assez marrants, rien ou presque n’est à sauver. Même le plus bel état des Etats-Unis n’est pas mis en valeur ! Au lieu et à la place, des séquences sous-marines bâclées et souvent pompeuses. Il ne faut pas non plus compter sur le casting, fade de bout en bout. La tête de bad guy de David Anders, je l’ai déja vue cent fois et cela me suffit amplement. Et Marsha Thomason… Mais quelle mauvaise comédienne ! Je ne vous raconte même pas le nombre de situations téléphonées ! Grâce à elles le film plonge encore plus profond que le récif du titre dont on ne voie jamais la couleur. Mais un petit sursaut d’intérêt vient titiller notre cerveau dans la toute dernière partie du film qui vire l’espace d’un instant à une course contre la montre effrénée. Mille fois hélas car cette fin de bonne augure est terriblement courte mais c’est surtout ce fameux happy-end qui foire le peu de bien que je pouvais encore penser du film. Une morale exécrable, injustement imposée et totalement débile. En plus d’être inutile, cette séquelle se paie le luxe de prendre le spectateur pour un imbécile en se prenant toujours au sérieux. Dans la vraie vie, une personne pareille serait appelée « le connard ».

Devinez le film par sa tagline :

What a way to go!
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