Le Jardin des Tortures

Original et bien réalisé. L'intérêt du film va crescendo. Les deux premiers sketches sont pour moi un peu moins intéressant (mais bien symathiques tout de même). J'ai par contre particulèrement apprécié les suivants : et oui un piano aussi peut faire peur lol ; quant à celle sur Poe, magnifique ! TOut ceci bien emrobé par la trame principale et un petit twist final comme cerise sur le gâteau. Une belle oeuvre dans la lignée de Darkside et autres Creepshow. A voir.

A l'image du Docteur Schrek, ici nous est présenté le Docteur Diabolo. Non moins amical (rôle tenu par Burgess Meredith loin du ring mais toujours distrayant) il interpelle le chaland dans une fête foraine pour le faire participer à son petit cirque des horreurs et de la torture. De fait, cinq d'entre eux, intrigués par le spectacle, se retrouveront sous la tente où Diabolo après une petite mise en bouche leur proposera l'horreur ultime : se faire prédire l'avenir par une Atropos en cire. Et quel avenir, puisqu'il s'agit pour chacun des 4 personnages qui acceptera de se prêter au jeu, d'assister à sa propre mort.

Quatre histoires donc dans ce film à sketches traitant de sujets aussi différents que surprenants puisqu'on passe d'un chat possédé par une sorcière qui en fait voir aux habitants du château où logeait ladite sorcière de son vivant à Euterpe, la muse réincarnée en piano et qui n'apprécie guère que son virtuose de maître se soit entiché d'une blonde jeune femme. D'une actrice novice prête à tout pour réussir dans le cinéma à (j'ai gardé le meilleur pour le fin) un fanatique de tout ce qui touche de près ou de loin à Edgar Allan Poe (joué par un Jack Palance toujours impressionnant) rencontrant un étrange collectionneur de l'écrivain (joué par Peter Cushing absolument parfait... et ça c'était pour le plaisir du pléonasme) qui s'avère posséder une pièce unique de bien étrange dans sa cave.

Un bon film qui, même s'il joue une note au dessous du Train des Épouvantes reste plus qu'agréable à regarder. A voir sans hésitations donc.