Des Serpents à Bord

 Inscrivez-vous ou connectez-vous pour ajouter votre avis !

Portrait de Vivahorror Vivahorror
America's Most Wanted - 326 critiques
publié le 17/08/2010 - 15:58
6
 

Note moyenne

Je suis pas ingrate. Je vais lui donner la note moyenne bien que ce film ne m'aie pas impressionnée... Seule l'idée de départ était bonne. Ils voulaient faire un film dégeu ou effrayant? Dans un cas comme dans l'autre, ils l'ont un peu beaucoup raté.
Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 13/08/2010 - 10:04
4
 

Des serpents dans le sous-marin

Une équipe de scientifiques est rapatrié d’urgence dans un sous-marin avec leur précieuse cargaison. Néanmoins, un matelot un peu trop curieux ouvre les malles contenant des serpents hautement venimeux. Les reptiles s’échappent et investissent les moindres recoins du sous-marin. La prolifique carrière de Fred Olen Ray n’a d’égal que sa médiocrité inhérente. Au fil des années, il nous a gratifiés d’un nombre incommensurable de navets et autres nanars en tout genre. Comment peut-on alors espérer qu’il fasse des miracles avec un scénario aussi lamentable ? Après Des serpents dans l’avion, dans le train, en voici qui aiment fréquenter les sous-marins de l’armée des Etats-Unis. Des clandestins caractériels et dangereux qui empêchent de passer un voyage bucolique au fond de la mer. Le prochain voyage sera : Des serpents dans l’espace. Une quête intersidérale où nos chers reptiles investissent une navette spatiale ! Plus sérieusement, Silent venom débute sur des bases fragiles. Le serpent géant en bouilli de pixels offre un aperçu assez proche de la qualité intrinsèque de la production. Ridicule et fauché. Doté des bruitages de la saga Anaconda, les plus grosses espèces de serpents sont les plus aberrantes. Fort heureusement pour nous, les incorporations d’images de synthèse sont plutôt rares par la suite. Mis à part, cette introduction calamiteuse et un final grotesque, on trouve de véritables serpents dans ce submersible. Des espèces différentes aux couleurs multiples qui apportent une touche de crédibilité peut-être salvatrice pour ce survival animalier. Malgré ce seul (et unique ?) point positif, on n’évite nullement le récit anémique où des protagonistes tentent de se dépêtrer de situations toutes plus classiques les unes que les autres. En conclusion, Silent venom est un survival animalier ringard, fauché et convenu. Pourquoi s’embêter à pondre un scénario alors que l’on peut plagier des films utilisant le même sujet en changeant le cadre ? A certains moments, il y a bien une touche de second degré qui nous déride le visage, mais l’ensemble est relativement mauvais pour que l’on fasse l’impasse sur ce nouvel étron signé Fred Olen Ray.
Vous souhaitez soutenir Horreur.net ? N'hésitez pas à faire un don, même symbolique, sur Tipee.

Thématiques