Critiques spectateurs de Dante_1984

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Rock Climber

Rock Climber

Une jeune archéologue découvre de mystérieuses coquilles ayant un pouvoir incommensurable. Le film démarre sur les chapeaux de roue avec une action totalement débridée. Malheureusement, le rythme est inégal au fil de l’aventure. De réelles longueurs parsèment ainsi le film. La réalisation est tape-à-l’œil, des effets grandiloquents et pas toujours du meilleur goût (pourquoi des effets Matrix ?). Ajoutez à cela une bande-son irritante au possible, avec des musiques ne correspondant en rien (ou presque) à la situation et des dialogues ineptes et ridicules (ex : …soit il est parti du pays, soit il est resté. C’est logique…). Le film, qui se veut Fantastique, recèle davantage de points communs avec un film d’aventures classique (80 % aventure et 20 % de fantastique). Au final, on se retrouve avec un film prétentieux et naïf à certains moments où le scénario se révèle très simpliste. Il reste une aventure assez dépaysante.

6

Publié le 3 Juin 2009

Wolfhound

Wolfhound

Un ancien esclave se voit confier la mission de protéger une princesse contre un infâme tyran voulant la sacrifier. Adaptation du roman de Mariia Semenova, Wolfhound se veut comme le premier film d'Heroic-Fantasy provenant de Russie. Il m'est bien difficile d'affirmer si cela est vrai ou non ; toujours est il que le film de Nikolai Lebedev est une réussite. On remarquera aisément les inspirations des classiques du genre. Notamment, Conan le barbare et Le seigneur des anneaux (toute proportion gardée bien entendu). La trame scénaristique est très classique et donc, sans surprise. Toutefois, le rythme soutenu de l'action ne laisse aucune place à l'ennui. Concernant les effets spéciaux, ils sont convaincants sans être omniprésents. Ils apportent un plus indéniable et crédibilisent l'univers. Petit bémol pour la bande son, bien trop discrète. D'autant plus que le thème final est magnifique. Au final, on se retrouve avec un excellent film d'Heroic-fantasy au style visuel travaillé et des paysages de toutes beautés.

8

Publié le 2 Juin 2009

Exposure

Exposure

Un photographe, n'arrivant pas à faire le deuil de sa femme, rencontre une jeune femme mystérieuse et fascinante dans des circonstances étranges. Et puis, que se passe t-il ensuite ? Rien du tout ou presque. La réalisation est d'une lenteur affligeante et l'intrigue sans intérêt. Les personnages manquent de charisme et la trame scénaristique est sans intérêt. Un mauvais thriller qui n'a aucun mérite. Prévisible et ennuyeux, je vous conseille de passer votre chemin.

4

Publié le 2 Juin 2009

L'Instinct du Chasseur

L'Instinct du Chasseur

Un tigre du Bengale a élu domicile dans une forêt d’une petite ville des Etats-Unis (où le film n’a pas été tourné, le tournage s’est déroulé à Stonewall au Canada). Un scénario pour le moins improbable, puisque le tigre serait issue du marché noir et était destiné à d’obscures desseins. Ce qui aurait pu devenir un survival intéressant et pour le moins original (on ne voit pas tous les jours des tigres dans ce genre de film) sombre très vite dans le convenu et la facilité. Tout d’abord, le tigre se fait trop rare, on l’aperçoit furtivement entre deux attaques ou lors de flashbacks. Même si l’on peut saluer l’absence d’effets spéciaux et la contribution d’un véritable tigre, sa présence n’est en aucun cas suggérée. Le seigneur des forêts guette sa proie, la traque, puis l’abat. A aucun moment, on ressent un regard, un fantôme nous épier. Concernant les scènes de meurtres, elles se révèlent très décevantes. D’ailleurs, on ne les voit pas vraiment, un petit jeu facile de réalisation et puis coupure de la scène. On a droit également à une petite incursion d’un chasseur, dont la petite moustache rappelle le célèbre enquêteur Hercule Poirot, échappé du début du siècle, à l’époque de l’empire britannique coloniale. Très caricaturale et anachronique au possible. Enfin, et ceci est à mon avis le pire défaut du film, le tigre est diabolisé tel un monstre sanguinaire. Aucun message sur le devenir des tigres en Asie n’est véhiculé. La prise de conscience de leurs massacres n’est, à mon grand regret, jamais évoqué. Au final, on se retrouve avec un énième petit survival sans originalité. Vraiment dommage.

4.33333

Publié le 2 Juin 2009

Le Code de l'Apocalypse - Code Apocalypse

Le Code de l'Apocalypse - Code Apocalypse

Un mégalomane surnommé "Le boucher" tente d'obtenir le contrôle de plusieurs bombes nucléaires afin de détruire le monde. Pour cela, il a besoin d'un code à 11 chiffres que 3 personnes connaissent. Pour sauver le monde, nous avons droit à une charmante agent secrète. Apocalypse Code possédent quelques ingrédients des films d'espionnage. La réalisation nerveuse et parfois tape à l'oeil nous assure un spectacle plaisant et divertissant. On devine aisément le dénouement, ainsi ques les réelles intentions de chacun. Un DTV honnête pour les amateurs de série B dynamique.

8

Publié le 29 Mai 2009

Hors la Loi - Conflit

Hors la Loi - Conflit

Un ancien flic devenu gardien de prison se lie d’amitié avec un détenu condamné à mort. Une histoire somme toute classique, pour la première réalisation de Kiefer Sutherland jouant aussi le rôle principal. Personnage antipathique et torturé, Denver Bayliss a, de prime abord, du mal à susciter la sympathie. Mais au fur et à mesure que l’on découvre son histoire et son passé difficile, on se dit qu’il n’a pas eu de chance et on le prend plus en considération. Assez lent dans le déroulement de l’intrigue, Hors la loi possède quelques maladresses de réalisation (bien pardonnables étant donné qu’il s’agit d’une première). Au final, nous avons donc droit à un film touchant, portant une réflexion sur le sort des prisonniers et plus particulièrement des condamnés à mort.

6

Publié le 29 Mai 2009

Farcry Warrior

Farcry Warrior

Un docteur effectue des manipulations génétiques sur des soldats afin de les rendre invincibles et dociles. Adaptation du jeu vidéo éponyme, Far cry ne brille pas par son scénario. C’était déjà le cas dans le jeu, il ne faut donc rien attendre de ce côté là. Le plus gros défaut, à mon avis, est le cadre où se déroule l’action. Non pas que les paysages du Canada soit laids (bien au contraire), mais le jeu se déroulait dans une île paradisiaque et non en Amérique du Nord. Où sont passés les eaux cristallines et la végétation exotique ? Une incohérence d’autant plus importante, que Jack Carver conserve sa chemise hawaïenne à fleurs. En dehors de cela, on a droit à un film d’action correct. Au final, une adaptation complètement raté, mais si vous ne connaissez pas le jeu, une série B honnête bien rythmée.

4.57143

Publié le 29 Mai 2009

Incident au Loch Ness

Incident au Loch Ness

Werner Herzog part en Ecosse tourner un documentaire sur le monstre du Loch Ness. Malheureusement, rien ne se passe comme prévu et le tournage prend des allures de cauchemars. Voilà donc, un OVNI cinématographique comme il y en a si peu. Un vrai faux-documentaire sur un film qui ne se fera finalement jamais. Ce qui n’est pas sans rappeler Lost in la mancha de Terry Gilliam et son adaptation de Don Quichotte. Quelle est la différence entre le réel et le fictif ? Très difficile de faire la part des choses et cela devient quasiment impossible si l’on ne sait pas à quoi on a affaire. Regardez le film en compagnie d’une personne qui ne le connaît pas (et qui n’a pas entendu parler de son histoire), ne lui dites rien et laissez agir… Après 1H30 demandez à la personne ce qu’elle en a pensé. Il y a de fortes chances qu’elle a apprécié ce documentaire très instructif et incroyable sur un film qui ne verra jamais le jour. Pour ma part, je me suis laissé emporté par le déroulement des évènements et à certains moments je me suis interrogé sur la véracité du film (réalité ou trucage). Très déroutant et décalé, Incident au Loch Ness porte une critique acerbe sur Hollywood. La manipulation en est le maître mot, aussi bien pour les protagonistes, que pour nous autres spectateurs. Alors documentaire ou documenteur ? A vous de trancher.

7

Publié le 28 Mai 2009

Ogre

Ogre

Un village est victime d'une mystérieuse peste décimant la population. Un shaman va éradiquer la maladie, mais en contrepartie la communauté devra faire un sacrifice par an à un ogre affamé. Déjà le pitch de départ semble assez étrange, mais au fur et à mesure du déroulement de l'histoire, on se rend vite compte qu'il est perclus d'incohérences en tout genre. Par exemple, si les villageois ne tue l'ogre ils se font dévorer. En sachant qu'ils se retrouvent prisonniers d'une boucle temporelle, s'il parviennent à le pourfendre, ils brisent cette boucle, qui a pour conséquence de les renvoyer ad patres également. Concernant l'ogre, il est lamentable et totalement loupé. Digne d'un jeu Playstation première du nom. Voilà un film qui a pour inspiration Le village de Shyamalan, sans toutefois arriver à sa cheville.

5.55556

Publié le 28 Mai 2009

Eternal

Eternal

Un inspecteur enquête sur la disparition de sa femme. Il découvre que la dernière personne à l’avoir vu se nomme Elizabeth Kane, une jeune femme magnifique et mystérieuse. Adaptation contemporaine de l’histoire de la comtesse Bathory, Eternal voue un culte à la jeunesse éternelle. Une quête parcourue par Elizabeth Kane où la folie s’entremêle de plaisirs et de souffrances. A l’origine du mythe vampirique, la comtesse Bathory a inspiré de nombreuses fictions, aussi bien littéraires que cinématographiques. Une histoire passionnante et incroyable. Le sadisme dont elle fait preuve n’a d’égal que sa troublante beauté. On reconnaît dans l’oeuvre de Federico Sanchez et Wilhelm Liebenberg certains codes des films vampiriques. Notamment l’aristocratie et les somptueux endroits où se déroule l’histoire. Des décors de toute beauté venant agrémenter un scénario prenant. Ajouter à cela une bande-son efficace (avec quelques consonances orientales) et vous obtenez un film unique et envoûtant qui ne vous révèlera pas tous ses mystères. Je terminerais en citant Baudelaire : « Mais qu’importe l’éternité de la damnation à qui a trouvé dans une seconde l’infini de la jouissance. »

6.66667

Publié le 27 Mai 2009

Morphman

Morphman

Un vétérinaire s’installe dans un petit village où l’élevage de bovins est la clé de voûte de la communauté. Il y découvre d’étranges parasites, apparemment inconnu. Faisant partie de la série « Génération mutants », Morphman surprend de prime abord par la qualité de sa réalisation pour une petite production de ce genre. Le soin apporté au film se révèle plaisant. Le scénario est très classique, mais nous fais réfléchir sur notre alimentation et les moyens entrepris par les multinationales pour accroître la rentabilité des agriculteurs et ainsi leurs bénéfices. L’histoire possède quelques similitudes avec Isolation (2005) de Billy O’Brien. On regrettera que l’affiche (encore une) est trompeuse puisqu’il n’y a pas d’hommes mutants dans le film. En effet, il s’agit de douves du foie mutantes ou issues d’une espèce inconnue. On pourrait donc s’interroger quant à la place de Morphman dans la série « Génération mutants ». Au final, une petite série B prévisible du début à la fin, mais divertissante.

6

Publié le 27 Mai 2009

Vinyan

Vinyan

Un couple, ayant perdu leur enfant durant le raz-de-marée de décembre 2004, croit reconnaître leurs fils sur une vidéo d’une qualité moyenne. Commence alors, pour eux, un long et périlleux voyage. Jeanne (Emmanuelle Béart) est intimement convaincu que son fils est en vie. A tort ou à raison ? Toujours est-il qu’elle entraîne son mari dans un parcours semait d’embûches. Fabrice du Welz nous distille une atmosphère éthérée et angoissante servit par une bande-son immersive. Difficile de faire la part des choses, l’imaginaire se confond au réel. Les paysages birmans sont majestueux et parfaitement mis en valeur. Au final, un film étonnant magnifiquement interprété.

5.27273

Publié le 26 Mai 2009

Les Intrus

Les Intrus

Remake du film 2 sœurs de Kim Jee-Woon, Les intrus pourrait nous faire penser qu’il s’agit d’un énième remixage d’un excellent film coréen à la sauce américaine. Heureusement, il n’en est rien, même s’il n’est pas exempt de défauts. Tout d’abord, l’interprétation des acteurs est très convaincante, pour ne pas dire surprenante (surtout en ce qui concerne Emily Browning – Anna). Le personnage de la belle-mère (Rachel) incarné par Elizabeth Banks est cruellement antipathique et nous renvoie à certains clichés. L’histoire est respecté, mais le climat si particulier de l’œuvre originale est absent. On ne retrouve pas l’aura qui accompagné 2 sœurs. Dommage. Concernant l’aspect fantastique du film, il est relégué au second plan. A tel point, que l’on a l’impression de se retrouver face à un thriller psychologique bien ficelé, plutôt qu’à un film d’horreur. Le dénouement pourra en surprendre quelques-uns (à condition de ne pas avoir vu 2 sœurs). En conclusion, un bon remake, mais qui n’égale pas son aîné.

8.04762

Publié le 26 Mai 2009

Criminal gang

Criminal gang

Deux flics corrompus tuent par "inadvertance" un agent secret infiltré dans le milieu. Ces deux flics sont James Belushi et le regretté Tupac Shakur. Un duo convaincant qui fonctionne à merveille. Le cynisme dont fait preuve James Belushi retranscrit parfaitement la personnalité de son personnage. Durant le déroulement de l'histoire, ces 2 ripoux vont tenter de faire porter le chapeau de leurs méfaits à de pauvres bougres. Un très bon thriller où l'on note la présence de l'excellent Dennis Quaid (dans un rôle pour le moins inhabituel). A découvrir.

8

Publié le 21 Mai 2009

Moscow zero

Moscow zero

Un prêtre recherche un ancien ami qui a disparu en explorant les catacombes de Moscou. Selon la légende, la porte de l'enfer si trouverait, protégée par un mystérieux groupuscule. Voilà une intrigue aguicheuse, mais qui révèlera très vite ses limites. Tout d'abord, je suis scandalisé par l'affiche du film. Encore une publicité mensongère de bas étage, à l'instar de Bodyguard (2004) avec Tony Jaa en tête d'affiche. Dans le film qui nous intéresse, Val Kilmer se targue d'apparaître 5 minutes grand maximum. Absolument inadmissible. Malheureusement, ce n'est pas le seul défaut du film. Les personnages manquent cruellement de profondeurs. Un prêtre, deux accolytes russes, une belle et un emmerdeur. Si l'on peut saluer la qualité de l'image à laquelle s'est appliqué Maria Lidon (aussi connu sous le pseudonyme Luna), le déroulement de l'intrigue est extrêmement lent. On s'ennuie ferme, les couloirs se suivent et se ressemblent. Le final du film est trop abrupte et confus. Il manque des explications essentielles et la réalisatrice laisse la libre interprétation aux spectateurs. En conclusion, une petite déception. Un rythme plus soutenu, des personnages mieux caractérisés et surtout une affiche moins aguicheuse ("Avec la participation de Val Kilmer" était suffisant) aurait fait de Moscow Zero un bon (même très bon) film. Mais ce n'est pas le cas. A quand un film de catacombes réussis ?

4

Publié le 21 Mai 2009

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