Critiques spectateurs de Dante_1984

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Mesrine: L'Ennemi Public N°1

Mesrine: L'Ennemi Public N°1

Seconde et dernière partie du Biopic consacré à Mesrine, L'ennemi public N°1 marque le retour de Jacques dans nos contrées françaises. Multipliant les évasion spectaculaires et se jouant des forces de l'ordre, il n'aura de cesse de défier la loi. Cette suite nous permet de découvrir une autre facette du personnage. Outre son culot et sa défiance envers la police, on aperçoit un personnage narcissique aimant le feu des projecteurs. Il se prend davantage pour un sympathique révolutionnaire bon vivant, que pour un véritable gangster. Il tentera d'ébranler le système. En vain. Au final, ce Biopic se révèle extrêmement complet et prenant mené par un Vincent Cassel éblouissant. Un film violent empreint d'un message sur les malaises de la société (qui se révèle encore d'actualité).

8.4

Publié le 21 Juillet 2009

Mesrine: L'Instinct de Mort

Mesrine: L'Instinct de Mort

Mesrine, un nom, un homme et une histoire incroyable qui a défrayée la chronique durant les années 1960-1970. Biopic en deux parties, ce premier épisode nous narre les débuts criminels de l'ennemi public N°1. Partagé entre le désir de suivre une "carrière" criminelle et pendant quelques temps de rentrer dans la norme et subvenir au besoin de sa famille ; on sait tous quels choix salvateurs retiendront son attention. Au-delà d'une vie décousue et décadente, on ressent dès les premiers instants toute l'audace et la bestialité du personnage. Impulsif, arrogant, Mesrine se veut un "gangster d'honneur". Une première partie exhaustive, âpre et prenante où tout le talent de Vincent Cassel explose à l'écran. Un excellent film français (et l'on sait qu'ils sont rares en ce moment) sur une vie hors du commun.

8.5

Publié le 21 Juillet 2009

Are you ready ?

Are you ready ?

Un groupe de touristes ayant trop taquinés quelques ours mal lêchés, se retrouvent contraint de s'entraider dans un endroit mystérieux et inconnu d'un parc d'attraction. Ils ne tarderont pas à découvrir qu'ils doivent affronter leurs peurs pour survivre. Outre une introduction des personnages maladroites, Are you ready se targue d'une réalisation approximative et mollassonnes. On pourrait s'étonner de l'interprétation anémique des acteurs, ainsi que de leurs doublages français. Seulement, lorsque l'on voit certains artifices employés tels que les ours (animatronique ou un type dans un costume ?), les limites budgétaires montrent rapidement leur présence tout au long du film. Le cadre du parc d'attraction, ainsi que l'histoire de départ aurait pu donner un petit film sud coréen sympathique, mais ses trop nombreuses lacunes nous font rapidement oublier les quelques rares bonnes intentions parsemant le film. On s'ennuie et le climat angoissant auquel aurait pu prétendre le film est totalement absent. Au final, Are you ready se révèle inintéressant, multipliant d'incessantes longueurs et laissant sur le chemin les spectateurs ayant eu le courage de le visionner.

4.5

Publié le 21 Juillet 2009

En Quarantaine

En Quarantaine

Remake des plus discutables de l'excellent [Rec], on peut se demander de la réelle utilité d'un tel film avec à peine 6 mois d'intervalle. Il ne me semble pas avoir connue une si grande rapidité pour produire un remake US sur son homologue étranger. En quarantaine est donc une copie conforme de [Rec], le talent et l'originalité en moins. D'ailleurs, on peut s'amuser au jeu des 7 différences pour tenter de démarquer les deux films dans leurs déroulements respectifs. Au final, En quarantaine empeste l'opportunisme mal placé ou comment se faire de l'argent sur les idées talentueuses de Jaume Balaguero. Préférez donc [Rec] et patientez pour sa suite, qui sera assurément meilleur que ce pseudo-film.

4.95238

Publié le 20 Juillet 2009

L'Oeil de la Bête

L'Oeil de la Bête

Un calamar géant sévit dans les eaux d'un lac d'une paisible petite ville côtière. Un scientifique est dépêché sur place pour tenter d'expliquer la disparition du poisson dans ses eaux et par la même occasion du déficit de la pêche commerciale. Depuis le temps que je regarde les films de la catégorie "Maneater Series", il y a un point commun que je remarque pour chacun d'eux : une affiche US au visuel travaillé, inspiré et alléchant. Les jaquettes DVD de nos zone 2 sont bien moins intéressants. Mais est-ce que ces films tiennent leurs promesses en général ? Oui et non, je serais tenté de répondre. Oui, car au vu de ses petites productions à l'histoire somme toute conventionnelle, on ne s'attend pas vraiment à une épopée transcendante. De ce côté, les films assurent le divertissement sans toutefois être exceptionnels. Et non, car bien souvent les effets spéciaux se révèlent décevants, le jeu des acteurs est inégal pour nous offrir une petite série B n'apportant rien au genre. Alors qu'en est-il de L'oeil de la bête ? Et bien, il est dans la moyenne du genre. L'intrigue fait indéniablement pensé à l'excellent téléfilm de Jeff Bleckner : La bête (1996). Le calamar se laisse désirer, on ne le voit que trop rarement. Lorsqu'il daigne nous faire l'honneur de sa présence, on n'aperçoit que ses tentacules. Décevant. Les meurtres le sont également. Un cri, un plouf et puis... plus rien ! Le film s'accentue davantage sur les rapports conflictuels entre la population locale, pour qui la pêche est un moyen de subsistance ; et les autorités maritimes, aspirant à protéger la vie de leur concitoyens. Sans oublier les hautes instances scientifiques faisant la sourde-oreille aux théories de leur chercheur se trouvant sur place. Au final, L'oeil de la bête est une série B classique, manquant un brin d'action et de rebondissements pour nous assurer un spectacle attrayant.

6.8

Publié le 20 Juillet 2009

Dreamscape

Dreamscape

Des scientifiques ont mis au point une machine à explorer les rêves. Qui n'a jamais rêvé de percer les méandres du subconscient ? Les possibilités annonçant cette découverte sont illimitées. En premier lieu, des soins médicaux et psychologiques. Soigné le mental par les rêves et résoudre les problèmes de tout un chacun. Mais comme bien trop souvent, lorsque le gouvernement est dans les parages, les plus belles découvertes servent les plus obscurs desseins. Christopher Plummer est épatant (comme à son habitude) dans le rôle du "méchant". Concernant les effets spéciaux, ils se révèlent un peu désuets, mais contribuent grandement au charme du film. Au final, Dreamscape reste un excellent film fantastique où de grands acteurs se rencontrent pour nous offrir un spectacle très divertissant. Et n'oublions pas ce que disait Freud à propos de nos rêves : "Chaque rêve qui réussit est un accomplissement du désir de dormir."

6.5

Publié le 20 Juillet 2009

Aliens of the Deep

Aliens of the Deep

Nouveau documentaire sur les fonds sous-marins de James Cameron après Les fantômes du Titanic, Aliens of the deep part d'une idée alléchante : explorer les abysses de nos océans. Une exploration qui met en parallèle un voyage dans l'espace à la recherche de vie extraterrestre. Cette approche est décliné tout au long du film, nous montrant les perspectives de la science, leurs rêves, leurs espoirs. Mais quand est-il actuellement de ces recherches ? Voilà bien le principal problème de ce documentaire. Le film se concentre davantage sur la débauche de moyens technologiques mise en oeuvre pour l'expédition, plutôt que sur des découvertes éventuelles. Les scientifiques et autres explorateurs se congratulent tout au long du doc (du genre "C'est un génie", "Personne n'a jamais fait ça auparavant") ou des phrases de stupéfaction pas toujours adéquates à la situation. Habituez vous à entendre "Woaah !!!" "T'as vu ça !". Je ne remets aucunement en cause la beauté des fonds sous-marin (bien au contraire), mais voir l'équipe s'extasier pour deux fois rien est un tantiné agaçant. Qui plus est, si vous êtes un habitué des documentaires de France 5, vous n'apprendrez rien de nouveau ! Et oui, pour un documentaire c'est plutôt gênant. Au final, nous voici avec un doc à la réalisation et la photographie soignée, mais nombriliste et n'apprenant strictement rien de neuf sur les abysses ou l'espace. Maintenant, si vous ne connaissez pas ces deux sujets, Aliens of the deep peut se révéler intéressant. Mais uniquement à cette condition.

8

Publié le 18 Juillet 2009

Docteur Rictus

Docteur Rictus

Un dangereux psychopathe, échappé de l'asile, se rend dans sa ville natale où son père était un médecin ayant perpétré d'horribles meurtres. Voici donc, un petit film d'horreur qui ne possède rien d'original, mais dont le charisme de Larry Drake fait bien vite oublié ces petites lacunes. Parfaitement dans son rôle, il nous gratifie de petits rires cyniques et dérangeant tout au long du film. Inutile de dire, que c'est entièrement sur ses épaules que le film repose. En dehors de cela, on a droit à un jeu de massacres des plus classiques ponctué par des dialogues ayant pratiquement toujours un rapport avec le milieu médical. Jeux de mots, expressions, rien ne nous est épargné et l'on se régale des répartis. Dr Rictus est donc très classique, mais vaut largement le détour pour la performance de Larry Drake.

7.35714

Publié le 17 Juillet 2009

L'Homme aux Yeux de Loup

L'Homme aux Yeux de Loup

Un homme se fait greffer des yeux de loup suite à un accident. Heureusement qu'il s'agit d'un loup et non d'un babouin ! Ce qui laissait augurer d'une découverte médicale sans précédent deviendra rapidement l'objet de toutes les convoitises. Au-delà de cette incroyable découverte, l'armée veut s'empresser d'en faire une arme redoutable (qui n'a jamais rêvé d'être nyctalope ou d'avoir une vélocité accrue). Aaron se retrouve donc ainsi traqué par ses bienfaiteurs suite à son évasion du centre hospitalier. Mais tout au long de son périple, il se découvre des sens accrues. Persuadé d'avoir hérité une partie du patrimoine du loup, il se met à réagir comme tel, c'est-à-dire un animal. A la fois proie pour l'armée et prédateur pour ses victimes, il arpente les rues de la ville en quête de nourriture. Des flashbacks parsèment le film, réminescence d'une mémoire passée de l'ancien propriétaire des yeux. Ne dit-on pas que les yeux sont les fenêtres de l'âme ? Point de métamorphoses en loup-garou lors du déroulement du film. Sur fond de rites shamaniques indiens, Hybrid nous offre un regard nouveau sur les origines et les symptômes de la lycanthropie.

6

Publié le 16 Juillet 2009

L'Ultime Combat

L'Ultime Combat

Un ex-flic est infiltré dans une prison où des combats clandestins se déroulent. Ring of death multiplie les références aux poncifs du genre. Parmi eux, In hell, Coups pour coups, Scorpion... Le directeur de la prison imbu de sa propre personne et arrogant fait penser à Donald Sutherland dans Haute sécurité. Les combats sont violents, brutaux et sans concession. On plonge dans le mon du free fight underground pour entrevoir les plus bas instincts de l'homme. Les scènes de combat étant diffusé sur le net pour le plaisir des riches spectateurs pariant sur l'un des combattants. Malsain, voyeuriste, pervers, les adjectifs ne manquent pas pour définir ces vils enfoirés. Même si Ring of death n'a rien de bien original, il se révèle efficace et furieusement défoulant. Un excellent film d'action.

7

Publié le 16 Juillet 2009

Moi Zombie : Chronique de la Douleur

Moi Zombie : Chronique de la Douleur

Moi, zombie - Chronique de la douleur, nous narre le quotidien d'un jeune homme devenant peu à peu un zombie. Filmé à la manière d'un vrai-faux documentaire, on suit ce zombie en devenir avec curiosité et compassion. Je n'ai pas le souvenir qu'un autre film nous ait proposé d'observer et, par la même occasion, de comprendre les morts-vivants de leur point de vue. Le réalisateur traite du mythe comme une maladie dégénérative et contagieuse. Une douleur physique aux premiers abords. Mais celle-ci cache une plaie psychologique bien plus profonde et importante. David se décompose, mais son mental se désagrège également au fur et à mesure de l'avancement du virus. Inattendu et original, Chronicle of pain est un film à l'atmosphère étrange et envoûtante. A découvrir.

8.66667

Publié le 15 Juillet 2009

La  Menace des Fourmis Tueuses

La Menace des Fourmis Tueuses

Une colonie de plus de 200 millions de fourmis tueuses envahis une île, laissant la population locale impuissante et contraint de s'enfuir. Rare sont les films parlant de la Marabunta. Ces gigantesques armées de fourmis dévorant tout sur leur passage. Aussi, c'est avec enthousiasme que j'aborde ce film. Il entre dans le vif du sujet dès le début et malgré des effets spéciaux peu crédibles, l'effet de masse de cette marée d'hyménoptères est réellement impressionant. Faisant fuir chaque habitants, on s'imagine ce que donne ces migrations dans la réalité. Terrifiant et incroyable. Les armes qu'utilisent les exterminateurs semblent tout droit sortis d'un film de science-fiction. D'ailleurs, The hive tend plus vers le film fantastique qu'une catastrophe naturelle. Les fourmis sont douées de conscience, élaborent des stratégies pour piéger les humains et même des séquences de voltiges. Je m'explique, les fourmis s'unissent en une sorte de serpent ou de tentacule géant et virevoltent dans les airs en scrutant leurs environnements, communicant entre elles. Un parti pris qui plaira ou non. Le cinéaste allant pousser jusqu'à son paroxysme ses idées de fourmis intelligentes. Au final, The hive est une bonne petite série B privilégiant le fantaisiste (et hautement improbable) au réalisme, entâchant au passage sa crédibilité. J'aurais préféré une approche plus plausible et moins fantasque, mais le tout reste acceptable.

6

Publié le 15 Juillet 2009

Air rage

Air rage

Un commando d'ex-marine détourne un avion dans le but de se venger d'une décision de justice apparemment injuste. On se demande pourquoi les repris de justice (civil ou militaire) ne se contentent pas de refaire tout simplement leur vie et disparaître de la circulation. Enfin, nous voici à bord du vol 777 à destination d'un naufrage annoncé. Outre la médiocrité de l'interprétation, on assiste à de nombreuses incohérences tout au long du film. Il faudra m'expliquer comment ces pirates de l'air ont réussis à dissimuler des armes à bord de l'appareil (les valises sont remplis d'équipements techniques, ainsi que des uzis). Vive la sécurité des aéroports ! D'autant plus, qu'un important général de l'armée voyage à bord de l'avion et la sécurité est sensé être renforcé. Les similitudes avec Ultime décision (1996) se succèdent et l'on se rend vite compte des limites budgétaires du film. Par exemple, lors d'échanges de tirs, on entend les détonations, mais aucune étincelle sortant du canon, d'éjections de douilles ou bien encore de l'impression de recul que l'arme est sensée procurer. Même constat pour les blessures. Au final, un petit film sans réelles ambitions, se contentant de reprendre des ingrédients déjà utilisés dans d'autres films (en tête de liste : Ultime décision), mais avec beaucoup moins de talent. Air rage : "Le plagiat c'est notre dada !"

4.66667

Publié le 15 Juillet 2009

La Créature Du Sous-Sol

La Créature Du Sous-Sol

Un prêtre va tenter de combattre une forme de vie inconnue dans un hôtel reculé avec l'aide d'une séduisante assistante de direction. Rien de très original au vu de ce pitch, mais un détail fera la différence pour sauver le film d'un ratage complet. En effet, la créature tue ses victimes en se servant de leurs peurs les plus profondes, dont certaines insoupçonnables. Intéressant, cela donne quelques morts inventives, sans être d'une originalité flagrante. Car le reste du film est très convenu. On se retrouve dans un hôtel qui n'est pas sans rappeler l'Overlook de Shining. L'isolement et le cadre s'y prêtant grandement. Des invités pour un gala de charité s'y rendent bon gré, mal gré. Tout dépend de leurs motivations. On remarque au passage une jeune femme décérébré au nom imprononçable, véritable caricature de Paris Hilton. Bien entendu ses invités vont mourir dans d'étranges circonstances et le prêtre (en la personne de Kevin Sorbo !) va mener son enquête pour nous ammener dans l'antre de la bête. Plaisant, La créature du sous-sol vous fera passer un agréable moment à défaut de réelles surprises dans son scénario.

6

Publié le 14 Juillet 2009

Pandemic

Pandemic

Un virus inconnu ravage Los Angeles. Le CDC tente de contenir la pandémie. Une question d'actualité que cette contamination au sein d'une mégalopole. Pandemic l'illustre grâce à de rares images d'archives. Les journalistes sont omniprésents tout au long du film et livrent une bataille médiatique contre des politiciens plus préoccupés à la sauvegarde de leur image qu'au bien être de leurs concitoyens. Les médias grossissent les évènements et se perdent en conjectures sur l'origine de l'épidémie. La paranoïa et la psychose s'installent et nous montrent une fois encore, "l'humanité" dans toute sa splendeur. Les individus se préoccupent davantage de leurs petites personnes que d'une pandémie à l'échelle internationale. Conséquence inopinée d'une société prônant l'individualisme. Tout simplement pathétique.

La recherche du vaccin est reléguée au second plan durant la quasi-totalité du film. La dernière demi-heure s'y concentrant exclusivement. Au final, Pandemic se révèle moins inventif que La menace Andromède, mais plus réaliste que celui-ci. Une alternative intéressante, permettant de ne pas se lasser des films catastrophes ayant pour thème une pandémie mondiale.

8

Publié le 14 Juillet 2009

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