Critiques spectateurs de DorianGray

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Dreamscape

Dreamscape

Passé des effets spéciaux datés et qui forment un ensemble particulièrement laid, il faut reconnaître que Dreamscape opte pour un scénario impeccable et peu travaillé depuis, un casting formidable avec trois têtes d'affiches particulièrement bienvenues (Eddi Albert, Max von Sydow et Christopher Plummer), beaucoup de rebondissements, des scènes d'ambiance bien menées, de la trnsion, de l'humour, de l'auto-dérision ... bref un mélange agréable pour une fin d'après-midi.

6.5

Publié le 5 Juin 2012

Daisy

Daisy

Il y a de ces films qu'on regrette d'avoir téléch**** acheté ! Daisy en fait partie ... Daisy c'est un vide, un gnon, quelque chose qui passe pas quand on essaie d'avaler ... un scénario stupide qui voudrait partir du coté du fantastique, n'y va pas, s'enfonce dans une nullité sans pareille, propose une finale somme toute idiote ... c'est mal torché, les idées de la grosse baudruche enceinte sont complètement barrées, on n'y croit pas un instant ... le père est carrément dépassé ... la gamine, Daisy, est moche, conne, mal foutue, mal jouée ... le résultat : un film dont on se fout comme de sa première culotte, une imagerie superbe pour rien ... des clichés, des clichés, des clichés et finalement rien de ce que l'on aurait pu attendre ... à voir une fois quand on cherche à s'endormir ... sinon, passez outre !

4

Publié le 4 Juin 2012

Millenium: Les Hommes Qui n'Aimaient Pas les Femmes

Millenium: Les Hommes Qui n'Aimaient Pas les Femmes

J'en connais plein qui me diront encore "comment ce connard au pu mettre 3/10 à l'original et 10/10 à celui-ci alors qu'il s'agit de la même histoire, du même scénario, de la même finale ?" ... ma réponse la voici : ceci est un vrai film avec un casting bandant, une mise en scène bandante, des traits d'humours vrais, des critiques sombres et agressives ... et si c'est agressif, j'aime, c'est clair !

Niveau scénario, bien entendu, c'est le même ... sans l'être ... l'immersion est plus rapide, l'intrigue plus vite mise en avant, la tension plus perceptible, les relations plus directes, plus sombres tout en étant plus cachées, plus suggérées ... ce qui rend l'ensemble beaucoup plus digeste, beaucoup plus sobre et beaucoup plus rapide ... la vision est plus agréable, plus délectable et nettement plus agressive ... et l'agressivité, moi, j'aime !

Niveau casting, c'est du tout grand luxe ... Christopher Plummer, Stellan Skarsgard, Julian Sands, Steven Berkoff, Goran Visnjic, Donald Sumpter, Yorick van Wageningen (absolument monstrueux et repoussant) et pour une fois Daniel Craig qui joue bien ... siiiiiii, je l'ai trouvé excellent, très vrai, très naturel ... ça fait du bien ! Les femmes aussi sont formidables ... la gamine encore plus moche que Noomi Rapace et qui évite de nous montrer sa ch***** pour nous faire croire à son personnage (par contre, elle a un cul à ... croquer), Embeth Davidtz, Joelly Richardson, rien que du beau monde et rien que du casting de qualité ... c'est vraiment formidable ...

Une ambiance prenante, noire, sombre, entrainante, un récit fort, puissant, une intrigue bien montée et bien menée ... la réalisation est bonne, les images se suivent sans tomber dans le cliché facile et sans se livrer à une vision extatique de l'ensemble ... j'ai adoré je vous dis ... si, je sais, c'est rare, mais pour une fois ... mais enfin, croyez-moi quoi !!! Je vous assure que c'est très bon !

8.33333

Publié le 4 Juin 2012

Sherlock Holmes : Jeu d'Ombres

Sherlock Holmes : Jeu d'Ombres

Un rien en-dessous du premier film, ce second épisode péche surtout par son inadaptation au sujet de base. Là où le premier opus livrait un Sherlock décomplexé, pas si loin en fait des écrits de Doyle, et une ambiance menée tambour battant avec une rare maestria, le deuxième s'enfonce dans un déluge d'actions qui n'apporte finalement pas grand chose de neuf ou de savant ... ici, on assiste à plus gros, plus fort, plus explosif ... mais pas plus intelligent ... dois-je rappeler tout de même qu'une histoire de Sherlock c'est un récit intelligent ????? Ceux et celles qui veulent voir de l'action en chaine peuvent toujours se rabattre sur autre chose et ne pas faire chier les amateurs de Sherlock ... l'égaliuté, voyez-vous, fonctionne dans les deux sens et pas toujours en direction du plus con ! Soit !

Vous l'aure compris, le scénario ne m'a pas convaincu ... la faute en est à ce mélange étrange de plusieurs récits originaux dont deux au moins qui semblent plomber le reste : la fin de Sherlock Holmes et La maison vide ... le mélange peine à prendre, les personnages sont sacrifiés sans raison, l'action prime sur la déduction (un comble pour un Sherlock !), le rythme s'accélère tant et si bien qu'on se fout un peu de ce qui tourne autour de ce récit central ... ainsi, on peine aussi à trouver l'amitié qui nous venait naturellement lors de la vision du premier opus pour Sherlock himself ... Moriarty est faible, effacé, mal géré, mal créé, manquant singulièremenbt d'intelligence, s'acharnant plus que ne luttant, devenant un simple fantoche face au monstre épineux du premier film ... dommageable car sans cela le film en aurait tiré d'autre force créatrice. En outre, la reprise de personnages issus d'autres romans (Hoffmanstahl faisant référence au film de Wilder) tombe un peu à plat et crie au manque de conviction ...

Le casting part en dents de scie : un impeccable Downey, un très bon Law ... et après ? Jared Harris est incapable virtuellement de rivaliser avec les autres Moriarty (on songe au fabuleux Paul Freeman, au magnifique sir Laurence Olivier, l'irremplaçable Eric Porter), Noomy Rapace ne donne rien, juste une impression fugitive d'un choix exclusqif pour son genre de beauté, Stephen Fry en fait des tonnes et en rajoute à un personnage autrefois interprété entre autres par sir Christopher Lee ... Fry parait bien sybillin à ses cotés ! Billy Nighy reste oubliable tandis que Rachell McAdamas est bien trop absente ... cruel dilemme qui est heureusement sauvé par Downey qui avale tous les rôles pour leur donner de l'importance et c'est sans aucun doute pourquoi on ne dira jamais trop qu'il s'agit d'un très grand acteur !

L'ambiance reste par contre excellente, bien frapmpée, bien imaginée, rebondissante et subtilement cruelle. La musique de Zimmer est réussie et on sent bien chez cet homme le évouement total à la cause du film ... c'est grandiose de ce point de vue.

Un film réussi donc mais qui ne volle pas la vedette au premier opus suite à un scénario mal dégrossi et à une acumulation d'actions trop présentes ... peut mieux faire !

7.66667

Publié le 2 Juin 2012

Les Mystères du véritable Sherlock Holmes

Les Mystères du véritable Sherlock Holmes

Adapter Sherlock est souvent contraignant et se doit d'apporter une vision concrète du personnage ... personnage créé par Doyle sur le modèle de feu son ancien professeur, le célébrissime docteur Joseph Bell ... et voici que pour la première fois cette série nous propose un regard totalement novateur : le héros n'est plus Sherlock, mais bien son modèle, son "père", le docteur Bell lui-même !

La série adopte dès le départ un projet ambitieux qui ne se réduira jamais : montrer la puissance faculté d'interprétation des faits. Les recherches et les introspections renforcent alors progressivement des scénarios parfaitement huilés, des rouages souples et maîtrisés. Rien qui ne soit indispensable n'est présenté et chaque instant apporte un complément permettant une totale compréhension de l'intrigue.

Le casting est plus qu'intéressant : sir Ian Richardson tout d'abord parfait pour camper sir Bell, deux très bons interprètes pour le rôle de sir Doyle, des personnages secondaires hauts en couleurs (Charles Dance, Warwick Davis, Michael Webber, Simon Quarterman, Alexander Armstrong, Dermott Crowley, Crispin Bonham Carter, John Sessions, Ian McNeice, Rick Mayall) assez conus du grand public et surtout célèbres pour leurs interprétations parfaites de drames britanniques ...

L'ambiance et l'image sont excellentes, rendant parfaitement compte de l'époque, s'appuyant souvent sur un délit de fantastique pour ensuite prouver tout et pendre les criminels haut et court au sommet de la vergue de la critique ... une série parfaitement calibrée, membraneuse à souhait, changeant volontiers de caractère, s'affublant de quelques éléments comiques contribuant généreusement aux ressorts de l'ensemble ... c'est grandiose, cela se regarde sans fin ... en un mot : extraordinaire !

10

Publié le 2 Juin 2012

Anthony Zimmer

Anthony Zimmer

Pathétique, long, ennuyant, sans surprise ... bref, un mauvais moment à passer en compagnie de quelques acteurs valables, d'une greluche stupide et bornée et d'un récit prévisible et étiré pour remplir les cases vides ... si le début peut accrocher, après vingt minutes, ma femme, comprenant toujours tout avant la fin me signale "mais c'est bien sur (Bourel), c'est lui Anthony Zimmer" ... et il aura fallu encore beaucoup de temps pour prouver qu'elle avait entièrement raison ... résultat ennuyeux, mal tourné, mal imaginé, tout y est prévisible en diable, tout y est planifié avec beaucoup de soin, trop sans doute ... les images restent par moments intéressantes (d'où ma cote ... le Negresco j'adore !!!), l'ensemble se laisse voir en poussant seulement cinq baillements ... on s'emmerde, soit, le film n'avance pas, c'est vrai ... et pourtant, ça reste relativement intéressant, cela sort de l'ordinaire et au final on se dit qu'on aurait pu mieux faire avec pareil scénario ... dommage mais bon, on a connu pire !

7

Publié le 2 Juin 2012

Transformers 3 : la face cachée de la lune

Transformers 3 : la face cachée de la lune

N'ayant pas apprécié les deux premiers films, je serais bien en peine de vous dire que j'ai apprécié ce troisième opus ... ce serait faux bien entendu ... je n'aime pas ce genre de production ... toutefois, je ne serai pas aussi strict sur sa vision que je le fus avec les deux autres et ceci s'explique par plusieurs raisons ... un scénario plus adapté tout d'abord, moins fouillis, moins brouillon avec un vrai méchant intéressant en la "personne" de Lénonard Sentinel Prime Nimoy (merci le clin d'oeil à Star Trek plutôt bienvenu) ... des personnages aussi caricaturaux mais moins énervants que dans les deux premiers (la disparition de Megan Fox n'y est pour rien ... c'est un choix du scénariste et du réalisateur) ... un humour moins "colle-bibite" que dans les deux autres (pas difficile) ... quelques éléments plus sombres et plus construits ... ça fait du bien à voir ... malgré cela, les habituelles lourdeurs sont bien présentes : des SFX à foison qui font tjs se dilater les pupilles au risque de perdre un oeil, des personnages ultra-caricaturaux, des éléments iconoclastes ... Le résultat est donc mitigé : c'est meilleur que les deux autres (et de loin) mais ça reste relativement faible !

6.54545

Publié le 2 Juin 2012

Blanche-Neige : Le plus horrible des contes

Blanche-Neige : Le plus horrible des contes

Le plus horrible des contes aurait pu mieux faire, il n'y a pas à dire ... interprétation sans faille de Sigourney Weaver comme à son habitude, on sent vaillammant la poussée de monstruosité chez cette femelle du diable qui cherche à faire revivre son mort-vivant de fils ... toutefois si la sauce prend au niveau de cette sorcière hors normes, le filkm manque cruellement de décors adaptés, de noirceur visuelle ... un résultat en demis-teintes car coté casting, coté perversité de l'esprit c'est gagné, coté magie du cinéma, c'est loupé ... dommage car ceal aurait mérité bien meilleur traitement ... malgré tout, à l'heure des deux sorties contiguës des nouveaux films de Blanche Neige, on préférera sans doute revenir à celui-ci qu'aux deux navets programmés ...

7.875

Publié le 2 Juin 2012

Avengers

Avengers

En bannière, en slip, en veston, il est temps que je le confesse ... s'il m'arrive, Marie-Jésus, d'en avoir vraiment plein le cul, je suis de ceux qui manifestent ... Ce sera donc chose faite, donc, vous, amateurs de super-héros bodybuldés, de soi-disants savants atomistes verdâtres, de ténébreux lanceurs de fléchettes, de pétomanes à coulisses ... vous les amoureux de la génération made in USA ... vous pour qui Obama ne rime pas avec 'reste chez toi', vous pour qui 'Romney' n'est pas qu'un capitaliste qui non content de capitaliser le fric, capitalise aussi les femmes, vous les grands connaisseurs du pays de l'oncle SAM, passez votre chemin, ce que je vais encore dire n'aura AUCUN sens pour vous !!!

The Avengers ... tadzam ! Idée bien ricaine, pourquoi faire un comic avec un seul super-héros là où on peut en mettre plein (à l'inverse d'Astérix où Amonbofis déclarait 'pourquoi y mettre deux quan on peut y mettre un seul ?') ... un peu comme une partouze mais avec tous les zéros justiciers du monde Marvel ... v'là une idée qu'elle est bonne, hein ... si vous êtes fan des autres récits du même acabit, vous allez en chier des pendules dans vos strings comme des tenias au cul !!! Parce qu'ici, non content de nous en donner un bien craignos (merci à Hemsworth et sa tronche de cake pas cuit interprétant le fastueux, l'immmmmmmmense, le supppppperbe THOR), on nous en donne 5 !!!!!! Et oui, mesdames et messieurs, bonnes ménagères, 5 balèzes pour le prix d'un ... aux USA, on casse les prix, on sacrifie l'offre et la demande, on rabotte la qualité pour faire la quantité ... on bétonne les acquis ! 5 croquignolets personnages vont donc arborer fièrement les couleurs du plus grand pays de tous les temps : les USA (united shits of America) ...

Les films pris séparément étaient passable : Iron Man restant, et de loin, la seule grande réussite grâce au génie comique et dramatique du féroce Robert Downey Junior ! De ce coté, on est pas lésé et on retrouve toute la verve (nnaaaaaan, la verve j'ai dit, pas d'illusion d'optique, please) de Stark qui est de nouveau en gorge (profonde) et qui fait illusion tout le temps du film ... un peu comme si on n'avait vu que lui (ce qui aurait été parfait) ... mais voilà, il est accompagné et comme le disait ma chère belle-soeur (grosse pouffe) en parlant de moi : mieux vaut être seul que mal accompagné ... nous avons donc droit à : Nick Furry, prétentieux, impavide, fat Samuel L Jackson qui ne réussit à nous donner l'envie de le voir que quand il se torche la gueule ... Chris Evans interprète son Captain America avec le même brio, la même fougue et la même subtilité que dans le film éponyme (c'est dire si je me suis paluché le dindon sur ce film, moi ...) ... il est nul, le restera, fait seulement penser (malgré ses propres mots) à une publicité pour la lessive AMERICA, celle qui lave plus bannière étoilée que n'importe quelle poudre économique ... Hemsworth, le monolithique Thor n'a rien de plus engageant, semblant sorti d'un enième film à gros budgets sans foi ni loi, il pavane sa gueule et son plastique trop travaillé sur ce film sans prendre le temps de réfléchir le moins du monde à son interprétation (réfléchir ????? ça va pas, non, voulez le tuer !!!) et rayon nouveaux venus, voici la Veuve noire et Oeil de Faucon ... deux personnages qui n'apportent rien, ne font rien, subissent ce film avec une rare platitude et emboutissent littéralement le récit de plein fouet ... question casting, vous l'aurez compris, j'en sors creux ... je n'accorde de points que grâce à la présence de Downey, alias Stark, alias Iron Man, alias Sherlock Holmes ...

Question récit, on est dans l'habituel, rien de neuf, mais rien de dérangeant ... c'est policé, soumis aux règles, c'est linéaire, on suit bien (manquerait plus que ça), on rit rarement, on sourit parfois (de guerre lasse), on s'emmerde un peu aussi malgré l'énormité des effets spéciaux ... c'est un scénario basique sur lequel on peut créer un film basique, c'est ce qui a été fait ici ... rien de fameux, rien de mauvais non plus !

L'imagerie blesse l'oeil ... trop c'est trop et franchement on assiste à nouveau à des visions qui ne pourront réjouir qu'un homme (avant tout parce qu'il n'a souvent aucune vraie capacité poétique ou nostalgique) amateur de pareilles imageries sorties de l'esprit d'un enfant ... c'est réussi, visuellement c'est réussi, mais ça sonne creux ... les monstres sont superbes, les chitumachins ... chit au lit un truc du genre ... chitauris me souffle ma femme qui a raison ... c'est indéniablement une réussite ... le porte-avions volant du SHIELD, la tronche mal aérée de Nick Furry (cest simplement Samuel L. Jackson que tu n'aimes pas, me resouffle ma femme, qui a de nouveau et doublement raison) ... tout est parfait ... malheureusement pour un simple film d'aventure qui plaira aux gamins mal grandis, aux ado éternels, aux amoureux de la ricaine attitude !!!

Au final, un film passable qui n'arrive pas au niveau des deux préécesseurs Iron Man et Hulk (la version avec Norton qui aurait été d'un gran secours ici) mais se hisse sans problème au niveau pas si élevé des autres films du genre (Captain bande étoilée et Thor le gros balèze astronomique) ... passable et regardable une fois ... plus serait sédicieux ...

8.3

Publié le 30 Mai 2012

Dolan's Cadillac

Dolan's Cadillac

Adapater l'une des nouvelles les plus chiantes du King n'était pas une histoire de bravoure mais de bravitude (merci Ségo) ... le scénario est simple, voire simpliste et tout le monde sait à l'avance ce qui va arriver à ce pourri de Dolan ... alors pourquoi en faire une nouvelle ? Ben, parce que c'est ce que King avait envie de faire ... on peut pas le lui reprocher (quoique ...) ... oui, mais alors, pourquoi en faire un film ??? Ben, ça s'appelle King aussi ce machin ... dès lors, le scénariste et le réalisateur cherchent à donner de l'embompoint au truc en étoffant le récit du King ... bien leur en prend, sinon je sanctionnais d'un 4/10 ... le récit reste chiant et hyper prévisible, mais l'ensemble prend ... grâce aux acteurs, à l'ambiance légèrement frapadingue et à cette trouvaille de la vision de Dolan depuis sa maudite cadillac ... cela suffit-il à en faire un grand film ??? Non, bien entendu ... mais bon, au rayon des merdes préemballées fournies par les bouquins du King, ce film fait bonne figure !

7.2

Publié le 28 Mai 2012

Whiteout

Whiteout

Ils pensaient avoir tout : Kate Beckmachin, Tom Skeritt, un temps de merde, une ambiance de merde, un scénario qui mélange trahison, meurtres sanglants et une esthétique formidable ... ERREUR ! Ils ont eu un gros has-been qui sauve sa participation car il s'agit du seul acteur embauché, un temps de merde qui ne permet pas d'y voir à deux mètres (même en-dehors de l'écran), un scénario plat et archaïque auquel tout le monde s'attendait, une esthétique des plus discutables ... et Kate machinchose ... et on en fait un fromage parce que cette grue joue les empotées de première dans ce truc où tout un chacun sait déjà dès le départ que c'est l'autre qui trahit ... ben ouais, c'est un habitué de ce genre de rôle aussi ... résultat : à force de vouloir copier The Thing, on en arrive à un bête thriller idiot sans portée fantasque, sans grandeur, sans puissance puisant simplement dans l'imagination pas trop réchauffée de quelques spectateurs pas trop demandants ... terne et sans avenir !

6.25

Publié le 28 Mai 2012

Les Schtroumpfs

Les Schtroumpfs

Les Schrtoumpfs, c'est une longue histoire d'amour entre moi et eux ... tout schtroumpf déjà, j'attendais la schtroumpfussion du dernier livre avec beaucoup d'espoir ... rires, aventures, gentillesse bonne schtroumpfeur, tout est là pour faire plaisir aux enfants et aux grands enfants (ceux qu'ont oublié de grandir) ... le film fait presque pareil ... mais schtroumpf de schtroumpf on y est pas encore ...

L'esthétique du film fait beaucoup ... les Schtroumpfs sont bien réalisés, les graphismes s'intègrent fort bien dans le schtroumpf, les visions du village schtroumpf sont vraiment intéressantes ... bref une imagerie de qualité servie par des artiste qui schtroumpfent réellement le bouquin (les bonus de la version dvd nous schtroumpfent des gaillards qui aiment schtroumpfement les livres, c'est rare !) ...

Les personnages plutôt réussis proposent en outre des schtroumpfités très attachantes, même et surtout Gargamel et Azraël ... Hank Azaria et le matou roux sont formidables de bout en schtroumpf apportant une tension drôlifique à l'ensemble. Même si l'humour ne vole pas haut, on sent l'envie de schtroumpfer au plus près de l'ambiance de base. On remarquera que le schtroumpf fait en plus réféfrence à la série schtroumpfisée d'Hanna Barbera, double plaisir, donc !

Le scénario reste le point fort du film car il schtroumpfe tous azibuts vers des actions mesurées, des sentiments schtroumpfants, des moments de réelle gaité, des instants d'humour schtroumpf ... bref un bon moment ...

Le point négatif ? Schtroumpf de schtroumpf, vous n'aviez pas compris ???? Les Schtroumpfs de ce pays sont tellement schtroumpfs qu'il a fallu adapter le langage schtroumpf ... de fait, nous entendons plus la langue de Molière dans ce film que la langue de grand'pa schtroumpf, n'est-ce pas !

8.2

Publié le 28 Mai 2012

Underworld : Nouvelle Ere

Underworld : Nouvelle Ere

Il ne manquera bientôt plus que des lunettes noires et la robe rouge à cette greluche pour qu'on y croie ! Le film quatrième de la série s'enfonce, si besoin en était, dans les tréfonds de l'absurdité, en essayant par-dessus tout de surfer sur les réussites précédentes en matière de vampires ... le résultat est tout à fait mitigé, ceci du principalement à un scénario fait de bric et de broc, à un casting mal fagotté et à des effets spéciaux peu agréables ... un film en-deça des trois autres opus de toutes façons !

Si le début surprend c'est surtout parce qu'il n'a aucun sens ... les grands méchants tués dans le deux, il était impossible de prendre en considération cette prolifération inexorable de vampires et de lycans (1er manquement à la série d'origine), ensuite, on apprend tout de même la disparition de Michael, qui était, quand même, le héros des deux premiers films (même si ... pour les hommes surtout ... la cochonne en cuir noir était le sex-symbol de la réussite des Underworld) ... on reprend donc les mêmes mais sans la raison d'être des deux premiers films (2ème manquement) ... les vampires et les lycans semblent être traqués par les humains à présent (il y a un de ces changements d'herbage entre le deux et le quatre que c'est à peine crédible - 3ème manquement) ... les scientifiques exploitent les gènes des deux races pour créer des monstres de foire (4ème manquement, là on sombre littéralement dans la Ligue des gentlemen extraordinaires) ... un scénario pataud qui recule plus qu'il avance servi par des personnages fâdes et sans ambition ...

Le casting s'enfonce lui aussi notamment avec l'éradicaqtion d'une tête d'affiche ... on nous ressert alors des vieux machins en espérant pouvoir nous sortir de notre tropeur ... Charles Dance nous joue un sous vampire ressemblant furieusement au Victor des précédents mais sans en avoir ni charme ni charisme ... Stephen Rea a l'air de s'emmerder ferme et en fait donc un minimum pour l'argent octroyé ... les autres ... nuls comme à leur habitude n'en rajoutent vraiment pas ... c'est plat, fâde, sans saveur, sans aigreur, même ... lamentable par instants ...

Les effets spéciaux sont médiocres ... faux sang qui gicle mal, lycans géants parfaitement hideux (on croirait voir Dante dans LLDGE), transformations de la gamine à la limite de l'hillarité (là, on croirait parfois être dans un enième épisode de Resident Evil)... rien mais rien ne vient renforcer le besoin de pression qui se fait sentir dès le début du film ... que retenir dès lors de lui ? De l'action, beaucoup, pas de récit, pas d'intelligence (ça risque de plaire à beaucoup), pas de réelle importance ... juste un film survolté, à l'esthétique agréable mais sans consistance ... ma note tombe donc ... alors que j'étais "fan" des trois autres films !

6.44444

Publié le 28 Mai 2012

La Dame en Noir

La Dame en Noir

La Hammer, la célèbre firme de films de genre au style so british était morte ... et pourtant, comme dans tout bon film d'horreur, la voici qui s'en revient ... pour un bon début même si ce film ne ressemble pas trop aux anciens classiques du genre ...

Le scénario est presque impeccable, c'est à dire que l'on avance à pas de loup vers une solution somme toute attendue mais diablement effrayante ... toutefois et c'est là que le bas blesse ... la finale n'est pas "convenable" et trop stupidement prévisible ... un happy end aurait été, je n'ai pas peur de le dire, bienvenu car ce coté expéditif renforce une noirceur manquant de sens ... lorsqu'un scénario qui se base à ce point sur le sens des choses perd soudain toute substance lorsqu'arrivent les quinze dernières minutes, on peut juger cela défaitiste sans raison ... et ainsi cela semble prendfre étrangement le contre-pied des anciennes formations de la Hammer d'antant.

L'ambiance est réussie et c'est même sans doute là le point fort de ce film ... l'esthétique renforcée par le château affreux présenté sur une île pourtant paradisiaque (personne en vue, on se croirait sur le Mont St Michel) ... on sent l'envie de coller aux vieux cinés de la Hammer d'autrefois avec ces toiles arachnéennes qui gravitent autour de chaque meuble, de chaque tableau, ces couleurs fadasses qui viennent rajouter aux décors effarants que l'on ne voudrait pour aucun enfant ... c'est intéressant, mais malheureusement il y a un rajout inutile de lenteur qui plombe constamment ce petit film qui n'en finit pas de finir ... une demi-heure de moins et c'aurait été le même ... c'est donc assez consternant sur ce seul point de vue ... car, à l'inverse des anciens films de la société, il n'y a pratiquement aucune action ici !!!

Reste des acteurs valables qui ne brillent pourtant pas vraiment, des choix musicaux trop convenus et même assomants par instants ... une finale, je l'ai dit, édifiante de bêtise, un monstre qui est sans aucun doute le plus bouché, le plus con et le plus buté de ce genre de films ... et ce malgré une esthétique à toute épreuve, une ambiance glauque, un emploi sensé de l'attente ... du bon, du moins bon, un petit film sympa qui se laissera voir au moins une fois mais sans doute pas plus ... moyen mais réussi !

8.1

Publié le 27 Mai 2012

Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne

Les Aventures de Tintin : Le Secret de la Licorne

On imagine mal comment Spielberg a pu un traître instant se voir en réalisateur d'un film ayant pour héros Tintitn, reporter belge du Petit Vingtième, héros novateur et classique la grande BD de la ligne claire ... on imagine encore plus mal comment il a pu embrayer l'autre gus dans cette aventure ... j'imagine mal l'idée originale ... "c'est un héros européen, tu vois, mon gars ... Ah ??? ... Oui, bon, le père du héros était un peu collabo, mais ça c'est une autre histoire ... Ah ????? ... Ben ouais, c'est belge ! Belge ???? Ouais, en Europe, quoi, à coté de la France ... ça s'appelle Kuifje là-bas ... Tintin en français ... Aaaaaaaaah, Rintintin ... Naaaaan, pas le chien poilu, l'autre, le gamin imberbe et sans sexe défini ... Quoi, on va faire un film transformiste ?????" ... Des Américains se sont donc attaqués au monument graphique belge TINTIN ... déjà que le mari de la pouffe de veuve à Hergé mangeait ses pancakes en gros ricain pété de prétention, fallait pas encore leur demander de comprendre toute la subtilité d'un récit réalisé par Hergé ... ce serait trop pour leurs cerveaux étroits ...

Niveau scénario, c'est le gros fourre-tout ... on prend trois bouquins, onextrait des éléments des trois, on mixe le tout, on ajoute du sel, du poivre, un verre de madère, de l'action, de l'action, de l'action, encore de l'action, des textes en ANGLAIS (ben ouais, c'est en Belgique, j'connais moi c't'île là ! A coté de la France qui m'a dit Steve), des scènes abracadabrantes et on obtient un film mi-figues, mi-raisins, qui casse pas trois pattes à un canard mais qui se laisse voir plus ou moins agréablement ... sauf si comme moi vous êtes fan des aventures de Tintin ...

Si l'esthétique est plus ou moins réussie (on notera pour la peine que Tintin est le moins beau visuellement de la bande, ce qui est un comble puisqu'il a un physique de jeune premier, de puceau prêt à se faire dévierger dans les bouquins !), les personnages sont réduits à leur expression la plus sobre ... Haddock parait une parodie de lui-même, Nestor est complètement à l'ouest de son apparition dans le livre, les Dupont-Dupont s'en sortent mieux, Sakarine hérite d'un rôle agrandi (quatre pages dans le bouquin !!!!) et sur mesure pour Craig qui réussit son coup d'essai ... le tout est bouffé par l'éradication de Bianca Castafiore (qui en oublie l'air des bijoux pour le coup) dans un sultanat étrangement brincbalant ...

En bon ricain, Steven n'oublie pas les péripéties ... à ce point qu'on aurait presque souhaité qu'il en oublie ... il nous livre une finale éclatante que Hergé aurait arraché de ses poings fermés, se vautre dans le classicisme ricain débordant d'idioties et c'est à peine si Tintin ne nous apparait pas vêtu d'un string rouge avec un T majuscule pointé dans le fion !

Au final, un film qui plaira certainement à celles et ceux qui aiment les récits simplistes, les histoires nerveuses et surjouées, les personnages caricaturaux ... mais pas à toi, probable lecteur qui aime ... TINTIN ... croyez-moi, j'ai peur de le voir adapter Objectif lune et ... excusez-moi, on frappe à la porte, je reviens ...

Je viens de recevoir un exploit d'huissier m'invitant à prendre en compte un procès en diffamation introduit par Nick Rodwell, vous savez, le gigolo qui a compris qu'en se tappant la vieille pouffe de Hergé il pouvait se faire du blé en agitant la queue ... il parait même qu'on a enfermé André Steeman à Guantanamo pour moins que ça ... amis de la vérité, je crache au ciel encore une fois ... moi vivant, je ne mangerai pas du politiquement correct !!!!! JAMAIS !!!

6.85714

Publié le 26 Mai 2012

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