Critiques spectateurs de Alol7

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La Nonne

La Nonne

Conjuring 2 a été, pour ma part, l’un des films les plus angoissants que j’ai vu (que ça soit en terme d’atmosphère et de jump scare). Valak, ce fantôme sous l’apparence d’une nonne m’a vraiment terrifié. Il était évident que j’attendais avec impatience le spin-off sur cet esprit. Malheureusement, tout comme pour Annabelle 1, nous nous trouverons presque devant une production aux allures de série B. C’est une production divertissante avec ses bonnes qualités mais n’échappe pas non plus à de vilains clichés.

Tout d’abord, le film débute par une très bonne introduction nous mettant dans une bonne ambiance. Le scénario est globalement bien et intéressant, mêlant ambiance religieuse et origines médiévales. Ce que je reproche au scénario est son utilisation des scènes horrifiques. Les scènes horrifiques correspondent soit à Valak (passages vraiment bons) et d’autres scènes avec diverses hallucinations (de très mauvais goûts). Les scènes horrifiques qui m’ont déçu sont toutes avec le prêtre (je pense par exemple aux hallucinations avec le petit garçon Daniels qui sont clichés à mort : combien de fois dans les films on voit des fantômes d’enfants qui rigolent et courent dans les couloirs ?). Certaines scènes horrifiques sont donc déjà vu ou certaines hallucinations sont près peu percutantes (« la mère » par exemple). On pourra finalement dire que ces diverses hallucinations ne servent qu’au remplissage du film malgré qu’elles sentent parfois la série B ou le téléfilm. Heureusement que les scènes avec Valak relèvent le niveau. Ça ne vaut pas Conjuring 2 certes, mais le film possède tout de même sa petite ambiance et son petit lot de stresse. Et il faut l’avouer tout de même que le décor de l’abbaye glauque et sombre est vraiment excellent horrifiquement parlant. Le fameux tunnel au sous sol est terrifiant (notamment avec toutes ses croix).Donc concernant le cadre, il n’y a rien à dire là dessus, il est parfait.

La Nonne est donc un petit film d’horreur sympathique avec sa petite ambiance glauque et religieux. Il est évident que par rapport aux attentes, on peut être un peu déçu car le film est à demi-teinte au niveau qualité/défauts. Ceci dit, pour un film sur Valak, les scènes le concernant sont plutôt réussies (sans comparaison à Conjuring). C’est ce qui compte au final tout de même.

6.54545

Publié le 19 Octobre 2018

Insidious : La Dernière Clé

Insidious : La Dernière Clé

Insidious est une saga qui fonctionne bien, qui suit un peu Conjuring. Ceci dit, pour ce volet, la limite est peut-être atteinte. Insidious 4 se répète dans ses scènes horrifiques et se permet des choses inédites, soit catastrophiques (l’humour) ou soit assez intéressantes (l’histoire personnelle autour d’Elise).

Ce volet commence avec une petite scène durant l’enfance d’Elise. Ce n’est pas mal mais on pensera fortement à Annabelle 2 dans le cadre. Ce qui est intéressant dans cette production c’est qu’on se concentre sur le passé de notre médium préférée. Ça donne un film un peu plus personnel, on va dire. Cependant, à côté de ça, le film fait beaucoup de plagiats et ose proposer un humour forcé très gênant. Au niveau des scènes horrifiques, c’est du réchauffé avec toujours cette longue scène finale dans l’au-delà. Le face à face avec le fantôme à la fin fait énormément penser à une autre scène finale dans un autre film du même genre (il me semble que c’est Mr Badabook). Il y a malgré deux ou trois petits passages assez angoissants (notamment la scène où Elise regarde des valises dans un espèce de petit tunnel de la maison).

Insidious 4 ? À part le passé d’Elise, rien de nouveau. Ça sent le commercial à plein nez. Malgré des scènes du passé, le film est long et à la fois avance trop vite (toute l’équipe arrive tout de suite sur le lieu du paranormal et ça tourne en rond jusqu’à la fin). Bref, il est temps que ça s’arrête : la boucle est bouclée et ne gâchons pas les qualités des premiers opus.

5.66667

Publié le 8 Février 2018

Husk

Husk

Husk est un petit film d’horreur qui m’a avant tout attiré car c’est un film autour d’épouvantails (c’est rare). J’ai été très agréablement surpris par le contenu de cette production méconnue. Sans être bien évidemment exceptionnelle, le film se montre très intéressant et possède de sérieux atouts.

Tout d’abord, le scénario est convaincant en proposant une histoire intrigante, sans nous mettre sous les yeux un énième film de fantôme ou de slasher classique. La malédiction autour des épouvantails est emballante et très inquiétante. En effet, les personnes « zombifiées » donnent vraiment la chair de poule. A travers des visions d’un des personnages du groupe (sans raison apparente d’ailleurs parce que pourquoi lui ?), on découvrira le passé de cette maison au milieu des champs de maïs. Même si la manière dont les flashbacks sont insérés paraît ridicule au premier abord, on appréciera au moins d’avoir quelque chose (un minimum d’explications à cette malédiction). Le véritable défaut de ce long métrage vient du fait qu’il tourne un peu en rond et se montre répétitif (on rentre dans le champ, on se réfugie dans la maison, on va dans le champ, on retourne dans la maison et, quand il faut fuir quand même un moment, de nouveau dans le champ). Heureusement, déjà qu’il ne dure qu’une heure et vingt minutes mais le film se montre tout de même prenant malgré ces rotations entre champ et maison. Hormis la malédiction, le petit groupe de jeunes est intéressant et sympathique aussi (loin d’être insupportables ou idiots comme la plupart des films du genre). Le film n’évitera pas une scène totalement invraisemblable (la lutte de Chris pour aider son ami à la fin après tous les coups qu’il a pris).
En matière d’horreur, le film se montre inquiétant par sa malédiction mais aussi par son cadre (une maison légèrement lugubre au milieu d’un énorme champ de maïs où la menace guette). Ce n’est pas angoissant mais le terme « inquiétant » est le mot parfait pour qualifier ce film. Il y a ensuite quelques scènes un peu sanglantes mais c’est loin d’être suffisant pour des amateurs de gore.

Husk est donc un petit film méconnu et sans prétention mais globalement efficace et surprenant. Tout en restant simple, cette production propose de bons ingrédients pour offrir l’équivalent d’une bonne série B. C’est avant tout une bonne malédiction inquiétante autour d’épouvantails tueurs (des films sur ce thème, il n’y en a pas des masses et encore moins des bons). Ayant en plus la chance de le voir en Blu-Ray où les images sont vraiment travaillées par rapport à d’autres petites productions sur le même support, je conseille vivement ce film aux membres sur ce site.

6.44444

Publié le 29 Novembre 2017

Happy Birthdead

Happy Birthdead

Happy Birthdead est un bon petit film d’horreur bien sympathique avec une idée de départ intéressante (une boucle temporelle). Le film est simple mais d’une grande efficacité.

Tout d’abord, le film ne tombe pas dans le piège de la mauvaise répétition et c’est déjà un premier bon point de gagner. On a déjà eu, dans d’autres genres, des scénarios de ce type : Edge of Tomorrow ou encore Source Code par exemple. Ça a marché à merveille et ici aussi. Tout en restant simple, le film arrive parfaitement à maîtriser son ambiance (une bonne ambiance horrifique) et à faire monter l’intrigue au fur et à mesure. Ce qui est d’autant surprenant, c’est que le film arrive très bien à faire changer d’ambiance sans gêne. Je m’explique : au début l’ambiance est plutôt inquiétante et à un moment les mises à mort de Tree seront plutôt décomplexées et avec une musique plutôt légère; pour re basculer à nouveau dans une atmosphère plus sérieuse et glauque. Et ça fonctionne vraiment ! Le film arrive très bien à nous faire ressentir ce qu’il veut nous faire ressentir, sans tomber dans la banalité. Même au niveau de l’intrigue, cette production sait se montrer astucieuse et nous propose un petit bon petit twist final. J’ai deviné assez vite la vraie identité du tueur mais le film nous fait pourtant véritablement croire tout autre avant la dernière révélation. Donc quoiqu’il arrive, le spectateur sera surpris par les tournures du scénario. Même la dernière petite scène du film est bien vue et joue le bluff. De plus, Tree est un personnage intéressant dans le sens où elle évolue au fur et à mesure du métrage. Au départ, irritable, elle devient au fur et à mesure attachante avec son entourage : le film deviendra d’un bon sentiment. Donc ceux qui n’aime pas l’horreur, juste pour de l’horreur ou des personnages sans cervelles seront sûrement ravis de ce (si on peut le qualifier de la sorte) teen horror movie.
Mon seul regret vient du fait que le film n’est absolument pas sanglant. C’est vraiment dommage car, hormis le fait que c’est un film qui traite d’une jeune fille qui se fait tout le temps assassinée, cela aurait fait un film encore plus complet.

Happy Birthdead est donc un bon film d’horreur audacieux et astucieux qui arrive parfaitement à se montrer inquiétant par moment et décomplexé par d’autres. Le film arrive vraiment à amener le spectateur là où il veut l’amener (que ce soit au niveau de l’intrigue ou de son ambiance). Simple mais très efficace.

6.72727

Publié le 28 Novembre 2017

Cursed

Cursed

Cursed est un bon petit film de Wes Craven avec de bonnes qualités c’est évident mais où est le scénario ?

L’histoire démarre doucement mais avec une petite ambiance horrifique sympathique. On boudera une bonne scène à la maison qui constituait un cauchemar. La scène du parking par exemple était vraiment bien et bien prenante. Au niveau des effets spéciaux, c’est bon aussi avec des loups garous très réussis et effrayants. Il y a du bon travail au niveau maquillage (un moment on voit un corps coupé en deux). Niveau éléments, c’est clair : le film a des atouts. On peut même confirmer ce que je dis avec notamment un excellent casting (Christina Ricco, Jesse Esenberg, Milo Ventimiglia et Michael Rosenbaum). Cependant, arrivé au milieu du film, on se demande quand même de manière assez surpris : quel est le but du film ? Que cherchent à faire exactement les Myers ? Il n’y a pas de scénario au fait. On profite des attaques du loup garou et de suivre la petite vie des Myers mais c’est tout. Ensuite, la deuxième partie est nettement moins intéressante : le film se transforme en film action fantastique ridicule avec des confrontations avec des loups garous de mauvais goût. Plus on se rapproche de la fin moins le film est captivant.

Cursed est donc un film avec un potentiel monstre dans les ingrédients mis en œuvre (casting 5 étoiles, de bons effets spéciaux, une ambiance maîtrisée dans sa première partie) mais qui n’est absolument pas bien écrit. Très creux et sans surprise, le scénario manque d’intérêt. C’est vraiment dommage.

5.57143

Publié le 20 Novembre 2017

Jigsaw

Jigsaw

Etant très fan de la saga Saw, c’est à la fois entre excitation et inquiétude que je vois cet énième volet faire surface après plus de cinq ans après, marquant le retour de l’homme au puzzle. Sous un autre nom, le film se montre avant tout jouissif tant la nostalgique est grande de retrouver cette ambiance et cette musique qui lui sont propre. Mais n’est-ce pas là aussi un piège pour faire du réchauffé ? Arrivera-t-il à proposer de la nouveauté après autant d’années d’absence ?

Le premier tiers du film peut déjà presque nous faire grimacer : le premier jeu ressemble fortement au premier jeu de parcours de Saw 5. La scène, ensuite, des seringues rappelleront aussi aux vieux opus. On constatera que le film se présente exactement de la même manière que les anciens volets (une succession de jeux de tortures au sein d’un même parcours et une enquête policière derrière où tout se réunira vers la fin). A dire comme ça, oui ça a l’air bien trop simple mais le film arrivera à nous surprendre au fur et à mesure de l’intrigue. Au fil du film, de sacrées révélations font vraiment faire frémir. Lorsque Logan et Eleanor se retrouvent dans un lieu bien particulier, ce volet se réveillé enfin et commence véritablement à capter notre curiosité. Et puis tout simplement : quel plaisir de retrouver John Kramer dans ce nouvel opus !!! La morale de Saw est respectée et j’ai été d’ailleurs assez surpris qu’elle a été particulièrement appuyée ici (« avouez vos péchés », « confessez-vous », « je parle au nom des morts », « choisir entre le bien et le mal »). Si des gens osent encore dire que Saw est de la torture gratuite, c’est de la très grosse mauvaise foi ou sont sourds. Dans les précédents opus, la justice et le mérite de vivre était l’idée majeure de cette saga et ici elle a été totalement préservée. Devant certaines scènes fortes à la fin du film (la scène avec John Kramer et la scène finale par exemple), je n’ai pas pu m’empêcher de ressentir des frissons et de décrocher un sourire. (Oui parce que j’accorde beaucoup de l’importance à la justice, la vraie ; la valeur d’une seconde chance ; et surtout je ne tolère pas non plus la méchanceté gratuite et volontaire). La scène du jeu du fusil est classique dans son idée mais c’est toujours aussi bon. C’est l’une des raisons pour laquelle la scène finale est excellente mais il n’y a pas que ça. Comme tout twist final de Saw, c’est la fameuse cascade à révélations. Là où toutes les pièces du puzzle se réunissent pour ne faire qu’un grand morceau. Si d’un côté, on peut légèrement reprocher à un peu trop de similitudes au final du premier Saw (je n’en dis pas plus), on reste tout de même et encore bluffé par le finish. Arrivé le générique, on ne peut qu’encore s’exclamer de l’ingéniosité de l’écriture. Parce que ce n’est pas aussi simple et facile comme je l’ai résumé en une phrase au début de ma critique. Tous les volets se résument de la sorte mais on finit toujours par être surpris.

Bon au final, j’ai parlé que du scénario mais c’est son principal atout. Le reste, il faut l’avouer : c’est un peu du réchauffé. Les jeux commencent un peu à se ressembler (comme je l’ai dit plus haut avec les premiers jeux) et pas vraiment de nouveautés dans ce domaine. Peut-être le jeu avec la moto se démarque un peu mais j’aurais aimé voir un peu plus ce qui se passe dedans (avoir une meilleure prise de vue par exemple), c’est dommage. C’est gore sans plus et sans grande surprise mais on a de bons plans parfois (le plan de l’homme avec la tête coupée à l’autopsie et la dernière image gore du film).

Enfin, un petit détail mais qui m’a tout de même plu : la mascotte de Saw (la poupée) très bien mise en valeur aussi dans ce retour : de bons plans avec elle et une allure plus effrayante (ses yeux rouges plus illuminés).

Jigsaw est donc un bon (petit) retour en force de la saga Saw avec, je pense, un gros parfum de nostalgie de revivre l’ambiance qui a parcouru cette grande saga. Un peu réchauffé oui c’est vrai mais un volet encore très ingénieux dans son scénario. On est bluffé, on tombe sur le charme, on ne peut pas bouder certaines impressions de déjà-vu par-ci par-là. Les fans apprécieront sûrement ; et pour les autres, il y aura un peu d’avis mitigés. Ceux qui en avaient déjà marre de la saga et qui se lassent, peut-être qu’il ne vaut mieux pas le visionner. Ma question maintenant c’est : Est-ce que Jigsaw sera le premier volet d’une nouvelle saga comme le premier volet de Saw a été le premier opus de Saw ?

Bonus : Hannah Emily Anderson est une actrice vraiment très jolie à regarder.

6.5

Publié le 10 Novembre 2017

Zoombies

Zoombies

Zoombies est le genre de film avec une idée de base très alléchante et qui n’arrive qu’à attiser la colère après son visionnage. La colère parce qu’hormis le fait que le film est catastrophique sur tous les plans, c’est surtout un film réalisé en 2016 !!! 2016 !!! C’est intolérable et on va l’expliquer brièvement.

Le film démarre tout de suite avec des singes qui se font examiner mais très vite leur comportement est étrange : la première scène d’attaque et on voit tout de suite la qualité des effets spéciaux. Il faudra ensuite peu de temps pour constater que les dialogues sont pitoyables avec notamment un doublage Français très moche. Le film est rythmé c’est sûr avec des scènes d’attaques régulières mais aucune n’est là pour rattraper les autres. Toutes ces scènes sont horriblement mal faites, au point d’en voir clairement un décalage dans l’image (ou c’est caché pour camoufler les limites techniques). C’est loin d’être réaliste et pour un film sur des animaux zombies, les animaux (sans être contaminés) sont très mal faits (la scène des éléphants peut rendre beaucoup de spectateurs aveugles). Malgré un bon rythme, le résultat est tellement affligeant qu’on s’ennuie ferme (je me suis endormie quelques minutes devant et c’est bien très rare que ça m’arrive). Bien évidemment, les incohérences s’enchaînent à flots (la petite fille qui tue le koala sans explication parce que la scène n’était pas montrée; un éléphant qui écrase le bras d’un homme et ce dernier saigne juste mais après il peut porter une arme; un stagiaire qui tire au loin sur un grand oiseau avec un fusil à pompe).
Le seul point positif est la jeune femme Lizzy qui est l’unique personnage vraiment convaincant.

Zoombies est donc une insulte au cinéma. Comment peut-on sortir et (et pire encore) commercialiser des daubes pareils sans budget aujourd’hui, en 2016 ??? Il y a des vieux films avec des petits budgets bien mieux que ça. Un moment il faut arrêter de prendre les gens pour des pigeons. Le film est bien suffisant pour une chaîne télé comme Syfy (il y a beaucoup de films de ce type), mais pas à trouver à plus de 10€ en magasin ! C’est inadmissible ! Une catastrophe à éviter absolument !

4

Publié le 10 Novembre 2017

Geostorm

Geostorm

Geostorm est un bon film catastrophe qui se démarque un peu des autres productions.

En effet, l’histoire est simplement écrite (aux allures de série B) mais efficace. Cette production propose une nouvelle vision des films catastrophes. Nous ne sommes pas en présence d’un film aux catastrophes naturelles. Ici, c’est plus la science (fiction?) et la politique qui sont mises en évidence. Hormis des scènes catastrophes, le film présente des scènes dans l’espace avec le réseau satellite et des scènes sur Terre pour des aspects plus politiques. De plus, même si le film est fait avec simplicité, ça ne l’empêche pas d’être écrit sous de bons sentiments avec notamment des personnages attachants (une relation entre frères intéressante par exemple). Le film présente par ailleurs un bon petit casting avec un Gérard Butler convaincant et sympathique. Il y a donc de quoi susciter pas mal d’intérêts même si le spectateur se montrera très impatients de voir principalement les scènes catastrophes. C’est pour ça qu’il me paraît judicieux de le revoir plusieurs fois pour apprécier tous les ingrédients scénaristiques du film.
Au niveau visuel, le film est bien malgré des scènes parfois un peu courtes (ou parfois l’action coupée). Il y a des scènes de catastrophes plutôt nouvelles ou rarement produites (vagues de glace et le tonnerre). Visuellement, c’est bien fait et ça reste dans la veine de ce qui a été déjà montré jusque-là. Mais en même temps j’ai envie de vous dire : un tsunami c’est un tsunami, un tremblement de terre est un tremblement de terre. Il n’y a pas cent mille façons de montrer une même catastrophe.

Geostorm est donc un bon petit film catastrophe qui a su proposer quelque chose de différent. C’est pour ça que cette production, sans être exceptionnelle, a le mérite d’avoir fait cet effort de ne pas faire de copier-coller à ce qui a déjà été produit auparavant. Ce serait dommage de la part de certaines personnes (comme j’ai pu le lire avant la sortie du film) de lui porter un jugement sans l’avoir vu ou, pire encore, d’oser dire que ce genre de productions a fait son temps et dire qu’il est maintenant inutile (moi personnellement j’aime beaucoup les films catastrophes et je suis toujours gourmand d’en voir un au cinéma). Geostorm a donc pour moi, rempli son rôle de divertir tout en proposant un peu de nouveauté.

5.25

Publié le 10 Novembre 2017

Dream Home

Dream Home

Dream Home avait tous les ingrédients pour être un bon film d’horreur mais qui est complètement maladroit dans sa manière de raconter son histoire. La narration est un fourre-tout où les scènes de meurtres sont trop coupées par des scènes du passé longues et inintéressantes dans le sens où elles arrivent très souvent pour casser le rythme.

Le film démarre avec une petite scène de meurtre sanglante et un générique de début assez long. En soit, tout ce que le film présente est globalement bon et intéressant. Sauf que tout est montré n’importe comment. Les scènes du passé coupent sans arrêt les scènes au moment présent. Les scènes du présent correspondent surtout au carnage. Un carnage dans deux appartements exactement. Les scènes du passé servent à montrer l’enfance de Cheng et à donner surtout une moralité et un sens à la tuerie ensuite. Le problème vient du fait qu’on prend presque aucun plaisir dans tout ce qu’on voit. Les scènes de meurtres ne durent même pas 5mn pour être ensuite coupées par des scènes du passé. Parce que même à travers ces scènes du passé, c’est un foutoir temporel (on est deux minutes en 2004 pour être ensuite trois minutes en 2001 pour revenir une minute en 2004). Ça empêche donc au film de dégager toute ambiance dans le présent.

Pourtant, ces scènes de meurtres sont plutôt bien et gores (le meurtre avec l’aspirateur est très suffocante). Ça n’empêche pas d’avoir une scène un peu invraisemblable (une victime qui se relève après qu’on lui a embroché la bouche d’une longue planche à bout pointue ; une réaction bizarre des policiers à voir cette même victime comme la véritable menace).

Dream Home n’est donc pas un mauvais film objectivement (bien au contraire) parce qu’il y a du bon contenu mais sa structure narrative m’a vraiment dérangé. Je n’ai accroché à presque rien parce que ce n’est pas assez posé et le scénario est un bordel temporel. Par contre, voir des boobs Asiatiques en full HD c’était bien sympa.

7.69231

Publié le 8 Novembre 2017

Leatherface

Leatherface

Leatherface est un film tant attendu et comme souvent on est un peu déçu. Ce prequel propose de bonnes choses mais l’écriture autour de ce personnage de Leatherface aurait dû être mieux dans sa première partie de partie...

Sauf tout d’abord, l’introduction qui est plutôt réussie avec justement l’anniversaire de Leatherface encore enfant. Un premier quart d’heure convaincant qui nous rappelle l’atmosphère des opus suivants. Malheureusement, après une fuite de l’hôtel psychiatrique, Leatherface (que j’ai du mal à savoir jusqu’au bout entre le gentillet et le gros) se trouve avec son ami, une femme en otage par un couple de dégénérés. Déjà, je n’ai pas compris l’utilité du jeune couple de garder avec eux les trois autres personnes (ils sont tous libres donc qu’ils fassent tous ce qu’ils veulent). Bref, jouons le jeu ! Le couple dégénéré fait penser au duo Sheri et Bill de The Devil’s rejects de Rob Zombie. On retrouve un peu cette même ambiance d’ailleurs mais le problème c’est que pendant ce temps là, Leatherface n’est pas trop mis en valeur. Parce que oui j’ai ragé pendant le visionnage du film qu’on s’en foutait des deux guignols : le film est pour l’enfance du tueur à la Tronçonneuse, bordel !! SPOILER, surtout qu’en plus, Leatherface est le personnage le plus gentil, réfléchi et protecteur du groupe. Son ami Bud correspondait mieux au rôle de Leatherface : son look de boucher (ressemblant d’ailleurs à Michael Myers enfant de Rob Zombie), un petit côté gentil mais de sacrés troubles de violence. Lui il tuera des personnages sur son chemin mais Leatherface non !!! Avant sa Tronçonneuse, il ne fera pas ses preuves. FIN SPOILER. Il y a donc, pour ma part, erreur sur le choix du personnage dans le rôle de Leatherface. Quand Leatherface devient ensuite le fou tueur tel qu’on le connaît, le changement paraît trop radical et extrême. Ceci dit, les dernières vingt minutes sont très bonnes avec une pure ambiance à la Massacre à la Tronçonneuse. Le jeune Leatherface à la fin est excellent et a une démarche parfaite : il est vraiment inquiétant. Il n’y a ni à dire ni à reprocher sur ce final, vraiment jouissif.

Cet opus sur les origines du tueur de Massacre à la Tronçonneuse est donc un peu décevant dans la mesure où le personnage Leatherface aurait dû être mieux écrit et surtout plus mis en valeur dans la première moitié de film. Dans sa globalité, ce film n’a rien à rajouter ou enlever comme scène parce que c’est convaincant mais l’écriture est maladroite et manque un peu de crédibilité. Au final, Leatherface est un bon film (surtout aidé par son final) mais n’est clairement pas à la hauteur de l’attente.

6

Publié le 23 Octobre 2017

Vendredi 13

Vendredi 13

1er opus de la saga Vendredi 13 qui a la particularité que Jason ne commence pas encore à tuer. Bien heureusement pour moi que mon coffret Vendredi 13 ne commençait pas avec celui-ci d’ailleurs parce qu’il m’aurait fait directement tout arrêter.

En effet, bien que l’ambiance Vendredi 13 est déjà trouvée ici dès ce premier opus et que l’intrigue est totalement similaire aux autres. Le choix de la vue subjective pour les scènes de meurtres venant du tueur n’était absolument pas intéressante ni même efficace. Les scènes de meurtres se résument très souvent à : le plan du jeune qui crie ; et le plan suivant, l’arme planté dans le corps du jeune. Les scènes de meurtres sont faites en mode Ninja. Il y a beaucoup de meurtres (dont parfois même un peu de sang) mais il y a la sensation de s’ennuyer. Comme dit plus haut parfois certaines scènes peuvent procurer une bonne ambiance (les scènes de douche) mais l’idée de cacher le tueur empêche considérablement le spectateur de se surprendre à le voir apparaître à tel ou à tel moment. Pas de moment de stress puisqu’à chaque fois que le tueur apparaît devant ses victimes, il apparaît comme une personne normale (et c’est le cas). Jusqu’à la dernière victime où là, le visage du tueur tombe. Bon bref, vous le savez, c’est la mère de Jason. Je n’ai pas été très emballé par son physique : elle fait bien trop sage. Le pire n’étant pas ça : ce sont ces horribles scènes de combat entre la mère de Jason et sa dernière victime. Totalement nanardesque !! C’est moche et ces combats enlèvent toute crédibilité aux scènes de meurtres précédentes complètement furtives, violentes et astucieuses. La mère de Jason se montre face à la caméra toute faiblarde, attaquant au ralenti. Désolé mais c’est une horreur cinématographique ! Et cerise sur le gâteau, l’attentat auditif : « Jacky » ! Sérieusement, c’est trop compliqué de respecter le nom du tueur !! C’est Jason, putain !! N’appelons pas un chat, un chien. Tant qu’à faire pourquoi pas l’appeler Freddy Krueger ? C’est impardonnable (que ce soit version Française ou non). Tout ça sans, bien évidemment, éviter tous les mauvais clichés de film d’horreur : des victimes passives et qui crient en attendant de se faire tuer; des personnages qui se séparent; une victime qui laisse le tueur vivant alors qu’elle était à sa merci. Pour moi, c’est trop.

Ce 1er opus de la saga Vendredi 13 est donc une grossière erreur. Je ne comprends pas comment on peut réussir à apprécier cette production pour cet horrible et honteux mauvais jeu d’acteur à la fin et pour ce « Jacky ». À part une petite ambiance plaisante parfois similaire aux films de Jason Voorhees, ce film est raté en tout point de vue, que même le grand nombre de meurtres ne sauve pas ce film pour ma part. Je n’arrive pas à comprendre les bonnes appréciations générales autour de cet opus mais bon... Je dois oublier Jacky et sa mère au plus vite.

7.80342

Publié le 23 Octobre 2017

Blade Runner 2049

Blade Runner 2049

Blade Runner est un SF visuellement époustouflant avec une bande son très accrocheuse mais avec un scénario décevant. L’histoire devait être à la base simple mais on l’a compliqué dans sa deuxième partie de film.

La première partie de film est convaincante et prend le temps de poser son intrigue. Dès le début, le film montre ses atouts avec ses impressionnants décors (parfois un peu sombres). Il est en est de même pour la musique très prenante et lourde qui accompagne cette production. Et il en sera ainsi jusqu’à son générique de fin. Malheureusement, sa deuxième partie est confuse. Les intentions des différents personnages entre le début et la fin sont contradictoires (à commencer par le personnage principal). On ne ressent pas parfois non plus les réelles intentions de certains personnages (Monsieur Wallace par exemple). Quand on regarde le film, il n’y a pas la sensation de véritables gentils ou méchants. Quelques situations aussi un peu bizarres : la confrontation entre l’officier K et Rick Deckard avant de se connaître et de discuter. Bon, il y a aussi des choses bien vues et très appréciables comme la relation entre l’officier K et Joi ; le souvenir intriguant du personnage principal de son enfance (est-ce lui étant petit ?). En soit, cette production a une réelle bonne intrigue mais c’est long mais long. Le film se montre même compliqué alors qu’il pouvait plus clair tout en restant intelligent et efficace.

Blade Runner 2049 n’est donc pas mauvais mais il aurait pu un sacré chef d’œuvre en étant plus rythmé et plus simple. Je ne le regarderai pas à nouveau mais je suis curieux de découvrir le premier opus pour savoir s’il n’est pas plus emballant que celui-ci.

7.57143

Publié le 23 Octobre 2017

Ça - Partie 1

Ça - Partie 1

Tellement de pub autour de ce remake, qu’on pouvait facilement s’inquiéter surtout lorsqu’il s’agit d’un film d’horreur et une reprise d’une production culte. Hormis le fait que le résultat est très convaincant, le film arrive aussi à proposer des choses différentes pour s’en démarquer. Ça est une vraie production horrifique remise à neuf.

L’histoire reprend l’original tout en proposant des petites séquences (dont horrifiques) supplémentaires. Le film joue très bien sur les peurs de nos jeunes personnages en proposant des passages très proches des films d’épouvante d’aujourd’hui au niveau de l’ambiance. Par exemple, la peur de Stanley Uris avec le tableau fera penser à Conjuring 2 ; la scène du petit film dans le garage fera penser à Sinister. Au niveau de l’ambiance, le film propose de bonnes choses avec, comme chef d’orchestre, un clown vraiment glaçant. Grippe-Sou est excellent et a des gestuelles clownesques vraiment horrifiantes dans le contexte du film. Mon seul bémol vient du fait que je connaissais l’original donc je savais déjà ce qu’il allait arriver aux enfants pourchassés par Ça. Ce qui fait que le film se montre pas aussi angoissant qu’il aurait pu l’être (surtout avec les bons procédés horrifiques mis en œuvre).

Ça est donc un excellent remake qui arrive à se démarquer et à se montrer même plus abouti que l’original. Les scènes horrifiques sont plus efficaces et le clown plus horrifiant. Sur un détail, j’ai tout de même préféré la voix Française de l’ancien ça à celui-ci.

7.77778

Publié le 23 Octobre 2017

Samurai Princess

Samurai Princess

On sait évidemment à quoi s'attendre devant une production Sushi Typhoon. Si parfois il y a du très bon (Tokyo Gore Police, Vampire girl vs Frankeistein girl), il y a aussi eu du moins bon (Gothic Lolita Psycho et Tomie). Prenant les productions comme ça me vient, Samurai Princess était mon choix d'aujourd'hui. À ma grande surprise, j'ai vu qu'Aino Kishi était l'actrice principale de ce long métrage. L'ayant vu dans un autre genre de films où elle faisait partie de mes premières découvertes érotiques Japonaises durant mon adolescence où ça a valu quelques fois des petits coups de mouchoirs. Donc raison de plus de visionner cette production Sushi Typhoon. Au final, Samurai Princess possède pleins de bonnes idées mais mis autour d'un grand vide scénaristique.

En effet, le néant est synonyme du scénario de cette production. Une simple vengeance longue pour un film d'1h20 qui en paraît deux. Quelques combats au début avec des "hommes de mains" Mecha et les deux combats finaux pour les boss. Voilà ! Et au milieu ? Dialogues et promenades dans la forêt. Entre Samurai Princess en vengeresse kawai; le couple méchant déjanté et sensuel, l'aimable guitariste, le créateur charismatique de Mechas et le duo de chasseuses de Mécha pétillantes et un peu sosottes. Avec tous ces bons personnages intéressants, il y aurait pu avoir quelque chose de plus intéressant dans le contenu. Notamment un jeu de chat et la souris avec plus de rythme. Je pense aux deux chasseuses de Mechas qui sont déjà très amusantes mais pas assez déterminantes dans le scénario : à part leur combat vers la fin, elles font plus de la figuration qu'autre chose et c'est dommage. Le film se justifie même idiotement avec une scène de sexe avec Aino Kishi juste pour faire gagner du temps ou pour rappeler d’où vient-elle exactement.

Samurai Princess est donc un film avec de bons ingrédients mais très mal mis en valeur à travers un scénario inexistant. Ce long métrage aurait pu se suffire d'un court car déjà en moins d'une heure et demie, c'est assez ennuyeux. Dommage pour les acteurs de ce film qui auront bien joué le jeu. Pour ma part, pour la jouer nostalgique, je me suis repris, après le film, une petite video de la petite Aino Kishi sur Internet pour me faire ma petite affaire. Ça vaut bien ça.

4.33333

Publié le 29 Septembre 2017

Seven Sisters

Seven Sisters

Seven Sisters fera partie des productions surprises de l'année 2017. Pas autant d'attente ou d'engouement qu'un Fast and Furious, un Transformers ou un Marvel par exemple, et pourtant il s'agit d'une production qui a de quoi les égaler, voire de faire mieux. Tout aussi ingénieux dans l'écriture qu'audacieux pour ce qui est montré à l'écran, Seven Sisters est un excellent SF.

Commençons par l'histoire déjà bien emballante de sept sœurs qui naissent dans un monde où il n'ait autorisé que d'avoir qu'un enfant unique. Même si cela peut paraître évident, c'est tout de même excellent d'exploiter le thème du réchauffement climatique et de la surpopulation de l'homme sur Terre. Même si l'Homme ne changera probablement rien dans son mode de vie dans le futur, c'est toujours bon de rappeler pour les spectateurs qui ont minimum de cervelles devant ce film, que la Terre n'est pas extensible et que la protection de l'environnement est un sujet d’actualité. Sans en arriver et approuver toutes les idées de ce film, cela va de soit, se faire tout de même une réflexion sur l'avenir de notre planète suffit.

Bref, revenons au film. Ce qui est très vite impressionnant, c'est qu'on se trouve devant une production plutôt dure ou assez violente. Nous ne sommes pas du tout devant une SF tout public (familiale). Certaines scènes sont assez touchantes ou brutales. Le film est très dynamique et se montre nerveux. Le film va au bout de ses idées en matière de politique à travers des méthodes gouvernementales immorales (c'est pour ça comme j'ai dit plus haut que je n'approuve pas toutes les idéologies). Le film ne manque pas d'idées et révèle notamment de bonnes surprises vers la fin.

Noomie Rapace dévoile ici tout son talent d'actrice parce que oui, il faut le faire à réussir à jouer sept rôles en même temps tout en montrant des traits de caractère différents (pour pouvoir différencier sept sœurs jumelles). Sept !!! Vous imaginez ?! C'est une prestation exemplaire. Quant à Glenn Rose, elle aime encore se montrer dans un rôle détestable (après The Last Girl : celle qui a tous les dons) mais bon puisque que son personnage est irritable ici aussi, elle sait bien jouer le rôle de la vieille peau de vache.

Seven Sisters est donc une production surprenante dont il est très difficile de lui trouver des reproches. Ingénieux mais tout autant bien mené, ce film est un divertissement brutal et nerveux.

8.75

Publié le 17 Septembre 2017

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