Critiques spectateurs de Orion666

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Peur Bleue

Peur Bleue

Le fils prodigue est arrivé. Jaws a fait des émules mais ce film-ci est sans doute le mieux réussi.

Des requins, de la flotte, des zakouski humains, la comparaison s'arrête là avec le film de Spielberg (qui a sans doute réussi à créer le guide "1001 façons de tuer un squale" vu les morts de la poiscaille).

On nous offre donc la possibilité de voir en action le meilleur prédateur des océans encore une fois manger du péquin (avec doctorat cette fois) et prouver que la nature est la plus forte. Bon d'accord, les requins sont légèrement boostés au niveau cérébral mais ça reste quand même une batterie de dents suivie d'un estomac en acier. Comme toujours, l'homme a voulu faire joujou et ça lui retombe dessus. Idée déjà utilisée dans d'autres films aquatiques mais cette fois nous n'allons pas à la grande bleue, c'est elle qui vient à nous. Elle nous gratifie d'un huis-clos humide et sanglant à souhait, mettant en scène un cocktail de survival animalier et d'action dans une course contre le temps.

Les acteurs sont impeccables, on ne leur demande pas leur vie sociale ni de parler de grandes théories scientifiques et justement ils ne font rien de tout cela ce qui est bienvenu. On est là pour mater du requin qui bouffe, pas du péquin qui caquète. Les requins, quant à eux, sont réalistes et bien présents. Pas d'effets vraiment fauchés ni de bestiole ratée, juste ce qu'il faut, le tout agrémenté de scène quasi anthologiques (le cuisinier dans le four, fallait y penser).

Jaws reste le roi mais ce Peur Bleue mérite le titre de prince.

7.07407

Publié le 29 Mai 2013

Infestation

Infestation

Les ptites bêtes, les ptites bêtes ça court partouuuut.

Dès que l'on me parle d'insectes je suis preneur, si ils sont géants alors là c'est le Graal. Maintenant encore faut-il que la qualité soit au rendez-vous. Et c'est le cas avec ce petit bijou de série B.

On suit donc les pérégrinations d'un groupe hétéroclite de personnes se réveillant au milieu d'un joli foutoir, entourés d'insectes gros comme des bergers allemands. On a droit ainsi à une pseudo scientifique, un looser patenté, la belle fille qui va avec, un père et son fils un peu attardé mais très costaud, une blondasse qui est là juste pour faire la p***. Bien sûr le petit groupe va rétrécir au fur et à mesure. Dans le lot des humains, le père du looser est une belle caricature du survivaliste militaire pur et dur. Plus attaché à son chien qu'à son fils et montrant une ferveur soldatesque limite excessive.

Les insectes, enfin, sont très bien réalisés tout en restant simple sur le point de vue variété. On a ainsi les "guêpes" qui piquent et contamines les humains, les "scouts" qui s'emploient à trouver la nourriture et emballer tout être vivant qu'ils trouvent, les "ouvriers" qui ne sont ni plus ni moins que des humains parasités et la "reine", une espèce de méga cloporte caractériel.

D'où ils viennent on le sait, pourquoi on s'en doute, mais à vrai dire on s'en fiche complètement et on prend juste son pied à regarder ce film décomplexé à l'humour british.

7.8

Publié le 29 Mai 2013

Triangle

Triangle

Aaaah, le triangle des Bermudes. Cette zone si utile pour pondre des films avec disparitions et autres amusements.

On nous a sorti un tas d'histoire avec ce triangle, mais celle-ci a la particularité d'être gratinée et hyper prévisible passé un certains point (sans vouloir me lancer des fleurs, j'ai eu un soupçon sur le scénario dès le message de détresse du début du film, soit je regarde trop ce genre de films soit c'est de la fainéantise scénaristique).

Et je vous garantis que l'on s'emm... après 40 minutes. C'est lent, pas angoissant pour un sou, prévisible et le personnage en devient vite insupportable tant elle est bécasse.

En prime, aucune explication au sujet du bateau surgissant du triangle. Rien de rien. Ajoutons à ça l'effet de surprise totalement évanoui et on se retrouve devant un film bien bien barbant. Et n'allez pas croire que "les survivants vont devoir affronter leurs démons" tellement c'est mou. Dommage, l'idée style ruban de Moebius était pourtant une occasion à saisir....

7.6

Publié le 29 Mai 2013

Jeepers Creepers 2

Jeepers Creepers 2

Le joyeux Creeper revient dans une nouvelle aventure pour notre plus grande joie. C'était ironique.

On retrouve une équipe de foot (ainsi que le quotient intellectuel correspondant) qui se retrouve coincé au beau milieu de nulle part dans son joli petit bus, style emballage gardant la fraîcheur.

Honnêtement, je pensais que le pauvre Creeper avait déjà assez morfler mais ici on rajoute une couche. Apparemment les évènements de ce film se déoulent environ 4 jours après ceux du premier (rapport à l'annonce radio de l'église en feu qui se trouvait dans le 1er opus). Adieu l'ambiance sordide et inquiétante, bonjour le film de teenager pour faire hurler les ados qui ont peur de leur ombre. Le ton est détaché et cela ne fait que desservir le film tout du long. Seule la scène d'introduction est vraiment à la hauteur du premier. Quant à la fille ayant des visions...ridicule et inutile.

Les effets sont plus soignés, en effet, mais voir le Creeper reste encore et toujours juste une tranche de rigolade.

R.I.P Creeper...

6.84

Publié le 21 Mai 2013

Husk

Husk

Parmi les monstres de films, l'épouvantail est peu représenté (et pourtant il y a matière à travailler) et rarement de bonne façon. Husk est un de ces petits films sans prétentions qui donnent leurs lettres de noblesses aux dtv.

On suit donc les tribulations d'une bande de jeunes qui se paument en rase campagne dans un champs de maïs plutôt vaste. Bientôt, ils se rendent comptes que quelque chose ne tourne pas rond.

Le scénario est assez simple et même classique (se paumer dans un champs est le meilleur moyen de croiser un psychopathe) mais réussit à surprendre de part la nature impie et surnaturelle du monstre. Alors, oui chaque fois qu'un des zozos entre dans le champs on se doute qu'il en ressortira pas entier mais c'est justement un petit plus, on se demande d'où va venir le coup. La scène dans le boudoir avec la machine à coudre est aussi assez glauque.

Dommage que quelques éléments alourdissent le tout (les visions par exemple). malgré cela, voilà un bon petit dtv bien agréable.

6.44444

Publié le 21 Mai 2013

Jeepers Creepers: Le Chant du Diable

Jeepers Creepers: Le Chant du Diable

Comment rater son coup à ce point ? Le Creepers avait tout pour devenir une icône de l'horreur au même titre que Freddy ou Jason Vorhees et patatra, il se ramasse. Pendant environ 45 minutes c'est du pur bonheur. Road movie horrifique introduisant un personnage mystérieux (en fringues bien classes pour son statut) et inquiétant. Puis on décide de montrer sa binette et...j'avoue j'ai rigolé comme pas possible. Ridicule. On pourrait croire que le film a été reprit par une autre équipe de scénaristes après le laps de temps donné. A partir de là, tout se déglingue. Le Creepers n'est plus flippant mais juste "je bute tout ce que je croise en étant invincible wahaaa" et c'est bien ça qui flingue l'idée du film. La fin quant à elle est juste à c***! Grosse déception au final que de voir s'évanouir un être si prometteur.

7.52632

Publié le 19 Mai 2013

Bloody Waters : Eaux Sanglantes

Bloody Waters : Eaux Sanglantes

Plus le temps passe, plus je me demande si les réalisateurs et scénaristes de films fauché tendance nanar godzillesque ont un truc dans le crâne.

On nous ressert encore une histoire de requin préhistorique libéré des glaces et commençant à boulotter du touriste sur des côtes gardées par des clampins débiles. Comment ça déjà vu? Pourtant ce n'est que le 8ème film suivant la même histoire que je visionne, c'est pas si courant. Si? Bon...

Blague à part, ce truc appelé "film" est vraiment, vraiment lourdingue. On nous donne un paquet de stéréotypes à bouffer et très peu de barbaque au requin (heureusement, vu comment les attaques sont faites, on échappe à un défilé d'horreur). Quant à notre squale, celui qui l'a imaginé devrait retourner dans un musée. On dirait un croisement entre un requin et un dinosaure (ridicule). Reconnaissons quand même l'effort niveau CGI mais sans plus.

Si au moins ils nous avaient mis plusieurs requins comme on pouvait le supposer dans la bande-annonce....

4.42857

Publié le 19 Mai 2013

Un Cri dans l'Océan

Un Cri dans l'Océan

...il y a eu Deep Rising (Un cri dans l'océan en français). qui nous a offert un croisement de requin et de pieuvre.

Pas d'explications scientifiques assommantes (celles qui sont casées n'en sont pas et prennent 1 minute du film) dans ce film qui a un bon potentiel. Les acteurs sont bons, le scénario reste simple et efficace, la bestiole est une pure saleté et on a droit à quelques passages bien "monstrueux" à défaut de gore.

Notre monstre, répondant au doux nom de Archea Ottoïa (d'après ce que je sais il s'agissait normalement d'un ver vivant dans les fonds marin au Cambrien mais bon, nous ne sommes pas en sciences nat), est réussi. On en verra surtout des morceaux sous la forme de tentacules épineuses dotées de mâchoires, le gros du bestiaux étant révélé vers la fin du film, et ce n'est pas plus mal. Ainsi, sa première victime s'était réfugiée aux toilettes et... je vous laisse découvrir la suite.

Deep Rising est le genre de film que j'affectionne en dtv: bien réalisé, une histoire sortant de l'ordinaire, des acteurs qui donne le rythme et une grosse bêbête vindicative.

7.78125

Publié le 19 Mai 2013

Dead Mine

Dead Mine

Et allez, une nouvelle version de Outpost avec un zeste de The Bunker. On a déjà utilisé l'idée du "bunker caché pour des expériences de la mort mais que des zigotos trouvent malgré tout" quelques fois, souvent dans la même idée (création du soldat/de l'armée parfaite). on aurait pu espérer du neuf. Ben non. Que du réchauffé mais avec des soldats japonais cette fois.

Niveau décor, c'est nu, froid, humide. Normal c'est un bunker de la guerre du Pacifique mais il manque de personnalité (en dehors des 2-3 soleils levant). Les acteurs s'en sortent plutôt bien, le rythme est correct, bien que l'on sente où ils veulent en venir.

Non, le gros défaut de ce film est le scénario. D'accord, on ne sait pas faire 36 trucs avec un bunker caché durant la guerre mais quand même... Le pire reste la fin. Longue, lente, idiote au possible et terriblement kitsch niveau costumes.

A la limite du gros nanar.

4

Publié le 19 Mai 2013

Scary Or Die

Scary Or Die

Bonne surprise que ce film traitant de clown tueur.

Enfin, il s'agit plutôt de plusieurs histoires courtes style "contes de la crypte".

La première montre deux crétins mal lavés raciste et leur copine un peu naive qui ramènent des mexicains à la frontière. Mais cette fois leur virée ne sera pas aussi calme.

La seconde nous fait suivre les tribulations d'un homme asiatique d'âge mûr témoin d'un enlèvement. Il sauve la demoiselle mais les choses ne sont pas ce qu'elles semblent être.

La troisième met en scène un meurtrier tiré aux quatre épingles se faisant pincer par un policier qui le laisse mystérieusement repartir. Sa victime ayant disparu du coffre.

La quatrième est l'illustration de la jaquette. L'histoire d'un homme qui se fait mordre par un clown (oui oui) et qui commence lentement à se métamorphoser. Il s'agit du plus long des métrages.

Tout du long, une mystérieuse silhouette titubante peut être entraperçue dans la rue ou surfant sur un ordinateur. La révélation finale de ce film.

Les effets sont soignés, le rythme de chaque histoire lui est propre mais jamais lassant, bien que certaines puissent sembler triviales dans leur composition. Une très bonne surprise.

7

Publié le 28 Avril 2013

Lake Placid : The Final Chapter

Lake Placid : The Final Chapter

Nul, mauvais, ridicule, surfait... pour plus de détails voir au dico des synonimes.

Entre les textes plats au possibles, où révélant le quotient intellectuel des protagonistes ("On est du mauvais côté, c'est pas le bon lac" noooon sans blague!) et les effets fauchés on atteint le summum en terme de vidéo croco. On y ajoutera quelques idioties scientifiques (un croco dépasse jamais moins de 3 mètres... et le crocodile marin de 5 mètres c'est quoi, du paté?) et des actions/réactions bien typiques de ce genre de production pour affadir encore le tout. J'espère que ce sera vraiment le chapitre final de peur de voir ce qui suivrait.

5

Publié le 28 Avril 2013

Les Racines de la Destruction - Les Racines de l'Apocalypse

Les Racines de la Destruction - Les Racines de l'Apocalypse

Dans le genre nanar débile, je demande la mauvaise graine.

Après avoir laché malencontreusement une graine très spéciale, un agent concon libère une force de destruction sans précédent: une plante dont l'origine serait le jardin d'Eden. Elle grossit de manière exponentielle en se nourissant de pollution, je vous laisse deviner le résultat.

Un projet écolo idiot, des agents gouvernementaux ridicules, une saleté de plante mal incrustée et mal foutue, voici ce qui vous attends si vous osez visionner cette chose.

Rien à sauver, tout à jeter.

4

Publié le 21 Avril 2013

Le Trou Noir

Le Trou Noir

Lors d'un voyage d'exploration, un vaisseau spatial perdu depuis des années, le Signus, est retrouvé aux abords d'un trou noir. L'un des membres d'équipage espérant y retrouver son père, les 6 voyageurs (4 hommes, une femme et un robot pourvu d'humour) décident d'y accoster et se retrouvent nez à nez avec le professeur Hans Reynards, le créateur du Signus, qui ne vit désormais plus qu'entourés de robots, l'équipage ayant préférer évacuer lors de l'approche du trou noir. Son projet: aller là où nul autre n'a osé aller, dans le trou noir et par delà.

Du bon gros vieux Disney et un film que je qualifierais de culte, voilà ce qu'est ce Trou Noir. On y retrouve la joie du visionnage des anciens films traitant de l'espace (avant que la technique et le modernisme n'en fasse des tonnes) avec un scénario efficace. Les décors sont superbes, la superstructure du vaisseau illuminé rendant un effet boeuf. L'histoire est servie par des acteurs talentueux qui sont utilisés de bout en bout (Hans Reynards est une belle représentation du savant un peu fou).

Alors, oui, le film a vieilli. Mais ce n'est vraiment pas un défaut ni un handicap, tant il nous tien en haleine jusqu'à un dénouement où se mêle philosophie/vision fantasmagorique. Les robots ont la part belle aussi quoiqu'ayant un design assez...spécial (Vincent ressemble à une poubelle volante et Maximilien semble fait pour servir des jus de fruits). Vincent est d'ailleur le premier robot que j'aie vu qui possède un tel sens de l'humour, et le fait qu'il n'ait aucune mimique le rend d'autant plus amusant.

Nous trouvons donc ici un film splendide, une petite perle de SF, qui devrait servir d'exemple aux nouveaux réalisateurs qui en font des tonnes et mettent au second plan les personnages.

6.5

Publié le 21 Avril 2013

Beach shark - Sand Sharks : Les Dents de la Plage

Beach shark - Sand Sharks : Les Dents de la Plage

Du requin on en a bouffé. griller, cru, saumoné, à la tartare, en sushis, en sauce, fumé, sauté et même en soupe. Cette fois le plat est tombé dans le sable et ça fait grincer les dents.

Idée originale, quoique farfelue, malheureusement utilisée par des bras cassés et une histoire au scénario existant sur un autre plan d'existence.

Une petite île dont le tourisme baisse + des requins mal foutus "nageant" dans le sable + des personnages stéréotypés (les femmes semblent encore là juste pour remplir un soutif) = un film lorgnant sur Jaws (mais n'est pas Spielberg qui veut, heureusement).

Le plus drôle dans ce genre de films c'est de voir que l'on aura beau faire encore et encore des m*** que malgré tout quelqu'un referas les mêmes erreurs. Bon, ça aurat pu être pire mais franchement j'ai cru voir un mélange de Jaws (des copiés/collés de scènes, cherchez les!) et de Tremors. En beaucoup moins bon bien sûr.

Ce n'est pas avec ce film que la famille des Jaws s'en retrouvera grandie.

4.25

Publié le 21 Avril 2013

Arachnoide

Arachnoide

On aurait pu l'appeler "Arac Attack II" tant ce film est fait à l'humoristique. Les araignées sont plutôt bien réalisées, l'histoire ne souffre pas de temps morts, les acteurs sont corrects. Enfin un Sy-fy qui vaut vraiment le coup.

6.4

Publié le 20 Avril 2013

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