All Night Long 2: Atrocity

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Gore_fanatik
Graine de psychopathe - 113 critiques
publié le 09/03/2014 - 23:40
8
 

Atrocity stroke

Après un premier volet lent mais qui débutait honorablement la spirale inexorable de la violence et du chaos, voici la suite qui démarre au pied levé là où le précédent s'était arrêté. Là où le premier jetait un regard sans concession sur la cruauté et sur la façon dont elle corrompt la jeunesse, le second se vautre dans celle-ci et presque rien ne nous est épargné. Humiliations, meurtres, tortures, sadisme, la seconde partie du film est un festival d'atrocités!

La première est moins lente et moins posée que la première partie d'All night long, ce qui enlève éventuellement un peu de consistance aux personnages et aux événements qui vont suivre, mais le principal intérêt du film étant son aspect choc et sa cruauté sans limites, on peut dire que le contrat est aisément rempli.

Sir Gore
America's Most Wanted - 525 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
6
 

Un shocker movie pas pire

Indéniablement plus maîtrisé, attrayant, malsain et jouissif — donc meilleur — que son prédécesseur, All Night Long 2 nous gratifie d'un démarrage fracassant, avec une mise en scène exempte de prolixité et une présentation efficace des personnages. Le cinéaste Matsumura ne perd pas de temps et bascule vite dans la violence (physique autant que morale) extrême en filmant un tabassage suivi d'une brûlure de sexe à la cigarette. Quelques séquences plus tard, on assiste à l'humiliation d'une jeune femme (mal)traitée comme une bête après avoir été violée et privée de ses ongles. Une fois que le tortionnaire a suffisamment pris son pied et que la victime a fini par s'uriner dessus, il l'estime bonne pour les ordures et la jette dans la poubelle d'une décharge. Entre temps, l'attitude choquée, effrayée et dégoûtée du convive se mue peu à peu en accès de jubilation, sous l'œil satisfait du bourreau. Une pensée nous vient à l'esprit après ces quelques trente minutes de visionnage: rares sont les métrages qui ont osé aller aussi loin dans le trash. Pourtant, après ce premier tiers terrible — exaltant ou insoutenable, excitant ou inacceptable, c'est selon —, All Night Long 2 régresse lentement mais sûrement en intérêt, proposant un deuxième service de violence hardcore nettement moins percutante que les atrocités du début. La revanche finale se voudrait gore, mais tout ou presque demeure suggéré, jusqu'à cette calcination de visage au chalumeau, qui, encore que relativement brève, vaut son pesant de cacahuètes en terme de scène de meurtre anthologique. Aussi l'œuvre effleure-t-elle un thème pour le moins dérangeant, à savoir celui de la pédophilie, et nous livre quelques flash-back d'un goût très douteux où la caméra s'attarde en gros plan sur les jambes d'une petite fille. No more comment.

Le film se défend au niveau du scénario, de l'interprétation et de la réalisation. Contrairement à son travail fourni sur le premier opus, Matsumura révèle ici une certaine maîtrise du récit (plus fluide mais également bien moins long que celui d'All Night Long, durant à peu près une heure quarante); il signe par ailleurs une mise en images louable, tout juste pénalisée par un format vidéo au rendu assez laid lors des plans extérieurs. Les acteurs y croient pour leur part, en particulier les deux protagonistes (un geek et un homosexuel déviant), convaincants et impliqués dans leurs rôles respectifs. Enfin, la musique, particulièrement soignée et envoûtante, constitue l'une des meilleures surprises de cette nouvelle mouture. Bien évidemment, cela demeure un élément accessoire, mais mine de rien, cette bande-son contribue à insuffler une ambiance glauque et troublante à l'ensemble.

Shocker movie baignant dans un lourd climat de perversité et jouant parfois avec les limites du montrable, All Night Long 2 peut se targuer d'entrer bien davantage dans le vif du sujet que le premier épisode. Il n'empêche que sa seconde moitié déçoit considérablement et le bloque au rang de film moyen. À voir surtout pour se faire une idée du cinéma trash nippon en roue libre.

Portrait de Donnie Donnie
Newbie - 9 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
8
 

Le plus choc des 3

All night long 2 reste, visuellement, le plus choc de la trilogie, même si le troisième contient aussi son lot d'atrocités. Ce second opus tient donc très bien son nom: "Atrocity". La violence est au centre du récit, et est prèsente à chaque instant, sans pour autant être gratuite sans arrêt. Mais le fait que le film ai une histoire en fait une oeuvre plus intéressante que d'autres du genre extrême (August underground, Guinea pig...). Le spectateur va baigner pendant toute la durée du film dans une ambiance malsaine, très malsaine, constituée de tortures en tout genre, d'humiliations, de meurtres, de sexe. Réservé pour public avertit.
Makabé
Copycat Killer - 54 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
8
 

Humiliation sur femme!!

La serie des "All night long"(3 films pour etre exact) peu etre,sans problème,comparé avec celle des "Guinea pig" puisque ces 2 series poussent le sadisme et la violence vers l'extreme. "All night long 2" raconte l'histoire de Shinji, un jeune homme qui passe la plupart de son temps à confectionner des genres de poupées et à "chater" avec deux amis sur le net. Un jour, alors qu’il rentre chez lui, il est agressé par une bande de malfrats qui le torture. Leur chef, un homosexuel, tombe sous le charme du jeune homme. Il l’invite ainsi à venir à son appartement. Là, Shiniji va découvrir la vraie nature de cet homme complètement psychopathe qui garde en otage une jeune femme à qui il fait subir diverses tortures. Devant de l’argent à la bande de malfrats, Shiniji a peur et en fait part à ses amis du web, qui vont passer la soirée chez le jeune homme. Mais la bande de malfrats menée par leur chef va débarquer chez Shiniji et semer le trouble. Shiniji va devenir fou et sa vengeance va être terrible. L'histoire fait beaucoup pensé a celle de"Ichi the Killer"surtout au niveau des personnages et de leurs états d'esprit: un jeune"innocent" qui est en faite completement fini (Shinji/Ichi), un chef sadique et calme d'apparence (le chef du gang/Kakihara), d'autre personnages plus barj les uns que les autres et au"centre"une fille qui est en quelque sorte le début de la descente en enfer de Shinji (La même chose que pour Ichi)... Le ton est donné dès le début avec les violences que subit Shinji par le gang mais le plus impressionant ,pour ne pas dire choquant, étant les plans sur la jeune fille séquestrée. Pendant une partie interminable Shinji réalise tout ces fantasmes et tout pleins d'experiences sur celle-ci ...Un peu comme le "Devil's expirement" de la serie des Guinea pig. En clair elle est traité comme une pauvre exclave limite claibarre : Soumission en tout genre, violence physique, nourrit comme un chien (on a vraiment de la pitié a ce moment la ),etc...Puis a la fin on la force a danser comme une dératée jusqu'a épuisement...Elle danse ,elle n'a plus de force (la prestation de la jeune fille est assez remarquable), tellement fatigué elle se pissue dessus et tombe dans les vapes...A faire crieer les chiennes de garde et pour peu etre dénoncer les violence subit par les femmes!!! Shinji, arriver au bout de son voyage en enfer, pete litteralement un cable ...La fin n'est que violence extreme (cf mini lance flamme),folie, gore et souffrance!!!Un déluge de scènes limite insoutenable !!! Un film experimental ultra violent dans la ligné des Guinea pig malgré une mise en scène et une image foireuse. A voir si on est fan ! 7.5/10
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