Le Contrat

Le Contrat est le type même du film méconnu et mal-aimé malgré sa star. Pourtant, Arnold Schwarzenegger ne fait pas que dans la démolition. Ou en tout cas il le fait moins que d’habitude. Car à s’y méprendre, il ne s’agit pas que d’un énième film d’action. Mais bien d’une intrigue criminelle qui partage la vedette avec Monsieur Univers. Mais ce qui est le plus plaisant est bien le fait que ce dernier essait de changer (un peu) la donne par rapport au genre qui est le siens, l’action. De ce côté-là, le film est honnête et va même jusqu’à essayer de satisfaire les plus endurcis justement avec un final en apothéose côté action. Le bas blesse un peu du côté de la réalisation. Parfois lente, voir des fois vraiment molle du genou, c’est toujours avec impatience que le spectateur attend la suite. C’est loin d’être une catastrophe mais plus de piment n’aurait pas été plus mal. Rien à dire côté casting même si le facies d’Arnold ne scie pas toujours au personnage d’un agent infiltré dans la mafia. Quelle ironie quand on sait qu’il le dit lui-même dans le film ! Ce Raw Deal est donc une curiosité à re(découvrir), ne serais-ce que pour apprendre (ou réapprendre) qu’aucun film sur terre n’est véritablement à 100 % mauvais, ni à 100 % bon.

Bon, comme a son habirude shrarwzy ne fait pas dans le détail, il sauve les gentils et tue les méchants. Et ça marche, enfin , au moins une fois, car après on s'en lasse vite