La Queue du Scorpion

Je ne serai pas aussi généreux que mes comparses pour la note mais c'est vrai qu'il est excellent ce giallo de Sergio Martino qui filme avec talent des meurtres sauvages avec une superbe musique façon western que n'aurait pas renié Ennio Morricone lui-même. Comme tout bon giallo qui se respecte,de charmantes créatures au menu qui se déshabillent assez rapidement d'autant que ce séducteur de George Hilton fait du casting. Un rythme assez soutenu,une intrigue agréable à suivre avec un bon suspens final, le tout dans des décors superbes et ensoleillés à souhait(l'action se passe en grèce). Malgré quelques invraisemblances et des coups de théatres pas toujours trés logiques, ce giallo est un classique du genre.

Suite à l’explosion d’un avion dans lequel voyageait son mari, un riche homme d’affaire, Lisa Bauman hérite d’un millions de dollars qui va attirer la convoitise d’un tueur non seulement vénal mais, pour notre plus grand plaisir, relativement sadique. Et l’on se demande vraiment aujourd’hui comment, alors que plus de trente ans nous en sépare, des gialli à l’image de « la queue du scorpion », films de commande à vocation mercantile, pouvaient être aussi bon. Car ici, chaque plan de Sergio Martino est magnifique, soutenu magistralement par un éclairage et une photographie impeccable. La maîtrise du réalisateur des techniques cinématographique est absolue. Cette merveille d’esthétique est en plus soutenue par un casting international solide qui se perd dans un scénario intelligent, qui comporte de nombreuses fulgurances toujours parfaitement soulignées par la beauté formelle des images de Martino. Rarement le cinéma de genre commercial n’aura, dans l’histoire du cinéma, été aussi bien exécuté qu’ici. J’aimerais vous en écrire plus, mais les mots me manquent…l’émotion sûrement…