Les Associés

Critiques Spectateurs de Les Associés

6.7
Les Associés
Joe, Jim et Cherie, trois as de la cambriole eleves ensemble a Hong Kong par un pere adoptif cruel, sont victimes lors d'un sejour en France d'un coup monte ou Joe perit. Inconsolables, Jim et Cherie retournent a Hong-Kong ou ils deviennent amants. Il se heurtent alors une nouvelle fois a leur pere adoptif, plus mechant que jamais.

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Portrait de GuillGuill
Serial Killer - 838 critiques
publié le 04/05/2008 - 02:52
8
 

Once A Thief

Suite à l'échec commercial de Bullet In The Head, John Woo tente de se reprendre avec un film ayant un accès plus facile avec le grand public. Pour ce faire, Woo rassemble deux habitués du genre. Soit Chow Yun Fat, son acteur fétiche et Leslie Cheung, présent dans A Better Tomorrow. Once A Thief, comme son titre laisse sous-entendre, raconte l'histoire de trois experts en cambriolage d’œuvre d'art. L'un des membres veut à tout prix prendre sa retraite tandis que les deux autres veulent saisir un maximum d'argent avant de se retirer. Once A Thief est un film assez différent du style que Woo nous avais habitué. Cette fois, ce polar ce veut d'être une sorte de parodie. J’ai bien aimé dans l’ensemble, c’est très divertissant du début à la fin. C'est dommage par contre que Chow Yun Fat n'est pas la grande classe comme dans The Killer mais son rôle oblige. Sans être son meilleur, Once A Thief est un autre très bon film signé John Woo à voir si vous aimé ce réalisateur. 7.5/10
Sir Gore
America's Most Wanted - 525 critiques
publié le 30/12/2007 - 16:36
4
 

Pas fameux

Visiblement réalisée pour renflouer les caisses de Woo après l'échec de Bullet in the Head, cette douteuse comédie policière qui nous trimballe de Paris à Hong Kong en passant par Nice suscite en permanence le sentiment suivant: « mais quand est-ce que cette bouffonnerie va se terminer ? ». Succession de saynètes désolantes dont la mécanique burlesque ne fonctionne pas du tout et où le jeu de Chow Yun Fat se révèle insupportable d'outrance et d'abrutissement. Même les plages sentimentales relatives au trio amoureux de l'intrigue et les accessoires ficelles de thriller ne font guère mouche tant la maîtrise de ces divers éléments réunis échappe à l'auteur des brillants Le Syndicat du Crime et Hard Boiled. Le tout aggravé par un score musical bon pour une foire aux choux de Bruxelles et une prestation ridicule de Chu Kong en papa gâteau d'obturation – un acteur qui s'était pourtant montré formidable dans The Killer ou encore The Big Heat. Reste la sempiternelle classe de feu Leslie Cheung, la présence de la craquante Cherie Chung dont le personnage est par ailleurs sous-exploité, la mise en scène toujours aussi gracieuse de Woo (travellings et fondus enchaînés de derrière les fagots) ainsi qu'un honnête quota de séquences d'action et fusillades, assez pêchues et bien emballées à défaut de s'avérer marquantes. Des avantages qui ne sauraient malgré tout obscurcir la maladresse et l'humour niais de cette triste gaudriole démontrant à ciel ouvert le manque de tact de John Woo dans les registres autres que ceux dont il a naturellement usage, à savoir l'heroic bloodshed et le film d'action pur et dur; son homologue Tsui Hark fera preuve de bien davantage d'aisance dans le domaine de la comédie HK mouvementée avec le savoureux Festin Chinois ou, d'une manière plus subtile, l'éblouissant Shanghai Blues. Un ratage qu'on oublie vite.
Portrait de CarthCarth
Serial Killer - 710 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
8
 

Léger et agréable

Une comédie policière enlevée car ne se souciant pas des codes du système formatés et estampillés John Woo. L'odeur de The Killer n'est pas loin, son romantisme et sa cruauté mis à part, la patte John Woo est détectable à cent lieux de par ses travellings contemplatifs, marque de fabrique du cinéaste, ou comment un travelling sur les rebords d'une piscine peut paraître érotique lorsqu'il est soutenu par les saxos de Violet Lam. Cette musique n'est pas non plus sans rappeler l'instrumentation d'un The Killer. Et puis, Chow Yun-Fat désacralisant son personnage avant même qu'il ait atteint les sommets relève d'une ironie parfaitement respectable. Un grand homme, une grande équipe, à l'heure où le cinéma HK pré-retrocession avait encore de bien beaux jours devant lui.

Devinez le film par sa tagline :

Not everything can be forgiven.
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