The Killer Eye

Il existe certains films qui ne méritent que du mépris tant ils sont horribles à voir et difficiles à regarder. Et d’autres encore franchissent la ligne et devienne hilarant de médiocrité tant ils sont ridicules. Je dois bien reconnaître cette qualité à ce KILLER EYE. Car la majorité des films de David DeCoteau frise toujours le zéro absolu. Sauf qu’ici le rire engendré rend cette série z très agréable. Est-ce volontaire ? Qui peut savoir ? Pour ma part, je ne m’attendais à rien. Si ce n’est qu’à une bonne tranche de rire. J’ai eu ce que je venais chercher ! Avant tout, les effets spéciaux. Ces derniers font partis des plus horribles que j’ai pu voir sur un écran. En résumé ? Du plastique bon marché en guise d’œil monstre. Ce dernier devant être le personnage principal du film, il rempli son contrat car on ne voit que lui (rires). Heureusement d’ailleurs car ce ne sont pas les comédiens qui auraient pût changer quelques chose. Pas la peine de perdre de ma plume pour faire comprendre que le casting est on ne peut plus mauvais et ridicule. Seules les apparitions de l’œil en question donnent un peu de piment à l’histoire. Cette dernière n’étant qu’un prétexte à une succession de séquences sans intérêts bien que souvent sexuelles. Oui, il y a au moins quelques éléments intéressants dans ce film. Je pense à cet orgasme sous la douche à faire frémir les plus endurcis ! Et si vous avez l’œil (rires), vous remarquerez qu’en plus de la médiocrité de la chose le réalisateur ne s’est pas foulé pour nous dégotter de belles filles… Cellulite quand tu nous tiens ! On se demande vraiment ce qui a put occuper l’équipe du tournage durant la production. Car de scénario, il n’y en a point. De l’action tellement téléphoné que sa préparation à certainement été décidée à la dernière minute. Je crois que l’on appel ça du travail bâclé. Des jeunes hommes en slips, ça ne fait un film. De même que des dialogues insipides quoique drôles ne sont pas suffisant pour éveiller l’intérêt. Dans ce style, je préfère largement le SHRIEK du même réalisateur. Comme quoi cela peu arriver de faire un bon film. Mais surement pas ici…

Que se passe t-il quand Charles Band, le roi de la poudre aux yeux, du synopsis farfelu et du film baclé, rencontre David De Coteau, le pire réalisateur encore en exercice?....Un Z puissance 10, grotesque, dantesque, nullissime et outrageusement plat! Bref, une bonne tranche de rigolade! "The killer eye", c'est l'histoire d'un étudiant en "médecine nanardesque, pseudo scientifique et réalo-allumé du bulbe", qui fait surgir de la huitième dimension (!!), un oeil géant hermaprodite qui cherche à se reproduire (re-!!) Ce huit clos nanardesque ( ça se passe dans les trois pièces du studio de cinema Full-Moon production...excusez du peu!) met en scène un oeil géant donc, un étudiant en médecine raté (style docteur West du pauvre) et sa femme nymphomane (l'égérie de mr Band, j'ai nommé Jacqueline "montre-ses-seins-à-tout-bout-de champs" Lovell), deux branleurs perpétuellement défoncés et en caleçon (la De Coteau's touch...), l'assistant du doc et sa femme (un tromblon de premiere classe...), et un type qui ne sort d'on ne sait où, pourtant le meileur acteur de la distrib', le bien nommé Billy... Le tout est saupoudré de répliques cultes, volontaires ou non ("ne le regardez pas droit dans l'oeil"...ou bien encore "au moins, il ne risque pas de nous mordre"...ou aussi "c'est un soldat avancé de l'invasion intergalactique"), de longueurs exaspérantes (il ne se passe rien pendant les quarantes premières minutes, rien à part un nerf oculaire qui tripote les deux seules donzelles présente au casting...) et d'une mise en abîme du "chef-d'oeuvre de De Coteau, "Creepozoids", que les deux branleurs sus-nommé prennent un malin plaisir à mater dans leur téloche...(certainement un clin d'oeil masturbatoire du "maitre"... pour conclure, c'est un film auquel on peut mettre toutes les notes, de 0 (ou plutot -15) à 10, la mienne sera de 5,le plus objectivement possible, car malgrès les fous-rires , l'idée de départ bien déjantée, et l'esthétique pas trop moche (le générique made in ré-animator etc etc etc), ce film possède des carences évidentes de rythme, de jeu d'acteur, et nous assome avec une fin on-ne-peut-plus-baclée, marque de fabrique (ou plutot défaut de fabrication) de la maison Full Moon...