A toute épreuve
Critiques Spectateurs de A toute épreuve
Réalisé par John Woo, sorti en 1992.
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7.8
★★★★★★★½☆☆
4 critiques
10 2
9 0
8 5
7 0
6 0
5 0
4 0
3 0
2 1
1 0
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publié le 11/01/2009 - 22:09
Pan ! tu es mort !
publié le 01/01/2007 - 00:00
Objet culte
publié le 01/01/2007 - 00:00
Hard Boiled
publié le 01/01/2007 - 00:00
Le point d'orgue du film d'action HK
Par où commencer afin d'aborder ce monument de façon plus spécifique ? Ses défauts, peut-être. Tout d'abord, Hard Boiled a beau dispenser des instants d'humanisme çà et là entre deux explosions et trois gerbes d'hémoglobine, ceux-ci n'égalent en rien les plages sentimentales d'Une Balle dans la Tête, The Killer ou encore Le Syndicat du Crime, au moins cent fois plus touchantes. De même, les personnages, quoique bien développés et des plus sympathiques à nos yeux, ne se révèlent pas aussi attachants que dans les films précités. L'étrange osmose entre les deux protagonistes campés par Chow Yun-Fat et Tony Leung Chiu Wai (qui ont d'excellent en ce qu'ils s'avèrent fort à l'aise dans leurs rôles respectifs taillés sur mesure) évoque quant à elle de manière flagrante la passion réciproque du flic et de l'assassin dans The Killer, c'est pourquoi l'écriture du métrage n'évite pas la redite. Enfin, la bande-son composée par le tandem James Wong - Michael Gibbs paraît aujourd'hui un peu datée et anodine dans ses thèmes principaux; une bonne partition jazz/funk (notamment utilisée lors du trajet de Tony Leung en décapotable) et quelques envoûtantes nappes de synthétiseur sauvent les meubles, mais une fois encore, tout ceci ne tient pas la comparaison face aux scores des œuvres précédentes.
Or qu'est-ce qui fait que Hard Boiled demeure aussi fabuleux après toutes ces – menues – faiblesses ? La virtuosité de ses scènes d'action et la fluidité irréprochable de son déroulement, ni plus ni moins. Allez donc trouver gunfights plus réussis, plus impressionnants et plus jouissifs, allez donc dénicher trame plus solide et mieux adaptée à la situation ! Il en va de même pour la mise en scène exemplaire de John Woo: difficile d'en contester le moindre plan, le moindre raccord, tant le film semble parfait dans sa forme. On se souviendra longtemps de cet éblouissant travelling dans les couloirs de l'hôpital (lieu-clé du récit à la suite du premier climax dans la maison de thé) qui met en parallèle l'assaut des deux héros de l'histoire contre un troupeau d'hommes de main sous forme de ballet de coups de feu, de poudre et de sang. Un modèle de séquence d'action pure parmi ô combien d'autres dans ce grand thriller mouvementé à bloc. La composition de bad guy haute en couleurs d'Anthony Wong ainsi que les petites pointes d'humour à la James Bond par-ci par-là ajoutent au plaisir tout en tempérant l'aspect morbide d'une telle accumulation de cadavres. Effectivement ultra-violent jusqu'à l'os, Hard Boiled présente toutefois des morts moins douloureuses, moins sales que celles d'Une Balle dans la Tête et The Killer, car a contrario de ceux-ci, il ménage le pathétique des situations et se cantonne finalement à son statut de bon gros actioner riche en pétarades. Mais que lui aurait-on demandé de plus, au fond ?
Des gunfights de fou furieux et qui n'ont jamais autant pullulé à l'écran, une esthétique remarquable, des acteurs au sommet de leur forme, Hard Boiled (oublions donc son titre français pompeux et ridicule) est un divertissement haut de gamme qui synthétise mieux que toute autre œuvre les prouesses de son auteur dans le spectaculaire. Une date dans l'histoire du cinéma de genre HK et un film à ranger aux côtés de Time and Tide, nouveau sommet d'action pure et dure survenu huit ans plus tard. Du caviar sur pellicule.