Peur Blanche

Encore un slasher raté : ce qui me fais rire dans ce film, c'est pas les acteurs pourris mais le scénario qu'on voit dans tous les autres slashers ou encore horreur le tueur fais pas peur et puis les meurtres sont moches : c'est un vrai navet !

Ma deuxième vision aura-t-elle eu raison de ma dureté légendaire vis-à-vis des copies de vendredi 13 ? Pour être honnête, je dirais oui. Mais juste un peu car les erreurs accumulées par ce marrant slasher ne peuvent le hisser plus haut que le simple divertissement acceptable. Le scénario est une copie presque conforme de qui vous savez. Sans jamais essayer de se démarqué un tant soit peu, le réalisateur a eu la bonne idée de nous faire rire plus que d’accoutumée. Quelques petits éclats ici et là font de Shredder un slasher assez drôle pour ne pas s’ennuyer. La blonde salope qui se fait doubler et SPOILER la pendaison par télésiège FIN SPOILER en son les meilleurs exemples. Il ne faut pas en oublier le boogeyman pour autant ! Le pauvre, il est vraiment relayé au second plan sans jamais l’être. On en parle sans en parler et les cadavres fusent sans jamais que sa présence se fasse ressentir. Bizarre diront certains, original diront d’autres. Les apparitions du tueur sont donc sporadiques et fantomatiques. Mais la formule aurait fonctionnée d’avantage si la réalisation avait été plus inspirée. Il en va de même pour les comédiens qui ne sont pas terribles du tout. Ca passe pour le produit en question mais quand aucun sentiment ni aucune surprise ne vient nous titiller quand à eux jusqu’à la dernière seconde, c’est qu’il y a un sacré problème. Oubliez la crédibilité, elle n’est évidemment pas au rendez-vous. Ce qui importe c’est de prendre Shredder dans son ensemble pour ce qu’il est. C’est-à-dire un slasher souriant qui ne se trifouille guère les méninges.

Des adolescents partent faire du snowboard dans une station de ski désaffectée. Ils vont être confrontés à un psychopathe n’ayant d’autre but que de leur ôté la vie, si futile et inutile soit-elle dans leurs cas. Autant le dire dès le départ, Peur blanche (ou Shredder) est un énième slasher sans originalité. Le seul point positif pourrait être le cadre : la station de ski. Cela change des petites villes paumées des Etats-Unis. En dehors de cela, rien n’est à sauver et le film sombre rapidement sous une avalanche d’incohérences scénaristique. D’une platitude affligeante, les meurtres sont insignifiants et très soft. Très peu de sang, le cinéaste se contente simplement d’aligner les scènes léthargiques et sans intérêts. On suit les pérégrinations de ces adolescents en mal de sensations fortes dont la libido déborde de leurs oreilles. Les dialogues sont navrant et n’ont pas lieu d’être. Par exemple, l’un des personnages voit le suspect numéro un mort. Tout ce qu’il trouve à dire est : « Ce n’est peut-être pas lui. » Une perspicacité à toute épreuve ! Quant à l’identité du psychopathe de service, on nous fourni le coup salvateur pour sombrer dans la nullité la plus totale. Ainsi, d’autres contradictions pointent le bout de leur nez. Sans oublier le mobile du tueur. Tout aussi superflu et absurde que l’ensemble du film. Pour conclure, Peur blanche ne mérite pas que l’on s’attarde dans ses contrées blanches. Il n’y fait pas bon vivre et la qualité du service est déplorable. Aussitôt vu, aussitôt oublié.

Un bon petit slasher, lors de la vision du 1er meurtre qui est bien gore on se dit que le reste va etre pareil, dommage car le reste coté meurtre est bien triste hormis une plaie recousue et le dernier meurtre, parfois marrant et ridicule a la fois(la fille pendue a son ca he-nez) on ne sait meme pas si c'est elle ou le tueur lorsqu'il était a coté d'elle, bref un film simple et agréable a regarder par ses décors,aprés avoir vu ce film regarder cold prey c'est le meme mais en mieux, beaucoup mieux