Clementine

Voilà un film de Steven Seagal que j’avais raté lors de sa sortie direct to dvd et dont j’aurai dû ignoré l’existence. Il a tout du nanar de haute volée. Des acteurs ridicules aux rôles plats et caricaturaux. Une réalisation calamiteuse. Une histoire sans fond d’un intérêt pour le moins douteux. Des éclairages foireux. Des combats peu nombreux et brouillons. Les dialogues sont aussi ineptes que les doublages français sont indigestes. La liste est longue. A tel point qu’il est plus facile de dénicher quelques qualités que de recenser toutes les tares de ce sous-produit immonde. Tout compte fait, il n’y a aucune qualités à rechercher. Je ne sais même pas si le côté comique de certaines scènes est volontaire ou non. Dans cette tentative d’ébauches d’une histoire, on ne se pose plus qu’une question : Où est l’ami Steven ? Oui, sur l’affiche, mais encore ? Il est présent dans les cinq dernières minutes du film. Un vulgaire combat expédié à la va-vite face au personnage principal et adieu. Son style de combat basé en grande partie sur le self-defense n’est pas du tout respecté. 2 ou 3 mandales de chaque côté et au revoir tout le monde. On le voit pour la première fois dans un rôle de bad guy à la réplique cinglante : « Tes forces te trahissent. ». Toujours est-il qu’il n’est pas si méchant que cela. Il ne se révèle qu’un prétexte fallacieux pour faire vendre le film. Si l’on peut considérer cette immondice en tant que tel ! N’oublions pas non plus le soi-disant message de la petite gamine à l’origine de tout ce foutoir. Naïf, puéril, le cinéaste tente une dernière fois de nous attendrir sur ses personnages et son scénario au ras des pâquerettes. Mou, redondant, ennuyeux, Clementine aurait mieux fait d’aller s’acheter des oranges (oui je sais, c’est facile :) ! En temps normal, je suis plutôt enclin à défendre les films de Steven. Il faut se rendre à l’évidence. Nous sommes en présence du plus mauvais "film" auquel Steven Seagal est participé (5 minutes ne méritent pas que son rôle soit considéré comme principal ou secondaire). Tout simplement abject et ignoble.