Alone in the Dark 2

Alone in the dark 2 est une insulte, navrant, j'ai rarement vu aussi mauvais, le premier était pas bon mais là ils ont réussi à faire pire, à quoi il tourne pour pondre des trucs pareils ? Et s'en satisfaire ?

Bon c'est vrai, y'a quelques passages un peu meilleurs; principalement les scènes ou on peu mater le cul de Rachel Specter véritable (et seule) attraction du film, surtout dans son petit pantalon rose, oh nondidiou que c'est joli... Mais putain à part ça qu'est-ce que c'est mauvais et qu'es ce que l'on peut se faire chier, rien n'a de sens, on est dans l'abstrait, le scénario à dû être écrit après le film je vois que ça, dès le début on est dans l'inconnu.. Fuyez !

Uwe Boll a beau être un personnage atypique et étonnant, à sa façon, je n’ai jamais trop compris pourquoi et surtout comment il arrivait à faire et à produire ce genre de film. Parce qu’à la base, il s’agit de jeux vidéos très populaires et adulés dans le monde entier. Son House of Dead est bien mauvais mais son capital sympathie est indéniable. Ce qui ne fut pas le cas des années plus tard du pitoyable Alone In The Dark. J’avais joué une fois au jeu vidéo du même nom et mon petit frère, fan du monde virtuel ou il faut réfléchir, m’en avais toujours parlé en bien. Dans le premier film, je n’avais rien trouvé de bon mise à part quelques plans bien shootés. Un gâchi filmique encore non détronné aujourd’hui. Alors vous pensez bien que lorsque le deuxième opus s’est présenté à moi, je n’attendais strictement rien à part une bonne tranche de rire. Ce qui fût à moitié le cas car Alone In The Dark II gomme en partie les gros défauts de son ainé. Sans péter des flammes, le casting est largement supérieur aux navrantes pitreries de Christian Slater et Tara Reid. Rick Yune est certes monolithique aves son air « je me branle de ce film » mais ce serait passé à coté de la seule et réelle bonne prestation du film : Lance Henriksen. Le reste ne fonctionne uniquement que grâce au charisme naturel des comédiens. Mais Bill Moseley (sous-exploité) et Michael Paré (cinq minutes à l’écran), c’est trés peu. Et il ne faut surtout pas compté sur le scénario pour remonter la pente. Même si ce dernier est bien plus consistant que celui du premier film, il n’en demeure pas moins mauvais. Déjà qu’il n’entretient aucun rapport avec Alone In The Dark premier du nom, il ne faut pas demander avec le jeu (rires). L’histoire d’une sorcière vengeresse ? N’y-a-t-il pas erreur sur la marchandise ? Avec les responsables du script d’House Of The Dead 2 aux commandes, la réalisation d’Alone In The Dark se veut plus belle. Mais à aucun moment consistante ! Aucune tension ne se dégage malgré la réussite atteinte au détour de certains passages. Le « gun fight » d’introduction est pas mal foutu mais laisse vite place à la monotonie. Le mystère qui se dévoile peu à peu est le seul élément qui nous fait rester éveillé durant la première moitié du long-métrage. Une fois l’intrigue dévoilée au grand jour, plus rien ne viendra nous étonner un tant soit peu pour nous sortir de notre torpeur. Voilà ce qui arrive lorsqu’on abat trop rapidement ses cartes avec un script aussi faible. Apparement le réalisateur s’est rendu compte à la dernière minute que le bateau était en train de couler. Il suffit de se matter une nouvelle fois l’acte finale pour s’en convaincre. Là ou le ridicule tue au détour d’une séquence débile à graver dans les annales. Combien de temps arrivez-vous à rester la tête sous l’eau ? Certainement pas 87 minutes !

Autant le dire de suite, cette suite vole un peu plus haut que son lamentable grand frère premier du nom réalisé par Uwe Boll. Mais bon, ça s’arrête là. Digne d’un téléfilm cheap, ce Alone in the Dark se complait dans le ridicule avec des acteurs en roue libre à la limite de l’amateurisme, des sfx tout juste passable et surtout des situations plus des réactions d’un ridicule absolu. Comme le fait que tous les personnages vident des chargeurs entiers sur cette sale sorcière, alors qu’ils savent pertinemment qu’ils ne peuvent pas la toucher et qu’il est impossible pour eux de la blesser. Mais bon… Allons-y joyeusement, il faut de l’action, donc faisons les bourrins sans cervelle…. C’est juste un exemple parmi tant d’autres. Sans compter une fin, mis-à part le fait qu’elle soit prévisible, très molle du genou. Rarement vu un final aussi mou. Nan, décidément, à par le plaisir de retrouver un Ralph Moeller qui a toujours le pouvoir de nous faire rire, le reste est à oublier très vite.

Et on y retourne ! Comment expliquer que ces glandus de moules de producs, de réals et autres scénars possèdent autant de matériel noble disponible pour nous fourguer des films aussi tartes ! Alone in the Dark est une série de jeux mythique ... le cadre, la peur, le frisson, la recherche ... tout y est ... de même que l'excellent mélange de mythes divers ... Ici, on plane certes au-dessus de la merde d'Uwe Boll (spéciale dédicace Geoffrey !!!) - en même temps, c'était pas difficile - mais on reste toujours bien en-deçà de la qualité qu'un film qui porte ce titre devrait avoir ! Scénario inégal et presque insensible ... acteurs stupides (et pourtant, le casting était alléchant à première vue !) ... effets spéciaux inutiles voire malvenus (on ne sait pas vraiment à quoi on a affaire !) ... le film se traine ainsi durant une durée importante pour pareille histoire (sorcière !!!) ... surfant entre un Lovecraft (mais alors mal foutu) et un Masterton, le film se perd en outre dans les codes généraux du jeu (et Rick Yune en Edward Carnby, ça fait peur !!!) et dans les codes des films d'horreur ... l'action ne justifie d'ailleurs jamais le scénario unique en son genre (faut-il être issu de l'ENA pour le comprendre ou être simplement bièsse, je me pose encore la question) !!!!