Necromancer

NECROMANCER est un film sympa à suivre et un pur produit des années ’80. A placer non pas dans la catégorie z mais bien b car malgré quelques défauts il se laisse suivre facilement et non sans déplaisir. L’histoire est assez simpliste : une fille violée qui se venge via la magie noire. Le long-métrage n’étant qu’une succession de scènes gores aux maquillages et effets de styles parfois douteux (un meurtre, un ralenti), je tiens à saluer le talent de la mise en scène, bien troussée, qui nous permet de ne pas nous ennuyer. Beaucoup de longueurs qui nous font trouver le temps long et encore une fois l’efficacité que le metteur en scène à insuffler à son film sauve l’ensemble. Par contre les comédiens sont mauvais et ne m’ont rien fait ressentir. Je sais que ce n’est pas le but mais même dans ce genre de production il y a un minimum. Mais n’oublions pas que nous avons ici la seule voyante à moustache de toute la Californie ! A moins que le film fût tourné au Portugal, cet élément physique doit certainement être dût à l’envie d’un rigolo de vouloir nous faire rire nous spectateurs. Mais si cet élément poilu est complètement fortuit, c’est que NECROMANCER est une des rares bonnes séries b faite par des attardés mentaux. Il faut voir ce satané démon (que l’on voit peu), dégoulinant de partout. A mon humble avis, les effets spéciaux furent l’œuvre de la société Heinz… Même si les rasoirs n’existaient pas encore en 1988, je conseil ce film à tout ceux qui ont envie de retomber en enfance et de souvenir lorsqu’ils baladaient la lame dans le sens du poil pour la première fois.