Long Weekend

5.3/10
Long Weekend

Critiques spectateurs

Réalisateur: Colin Eggleston Avec John Hargreaves, Briony Behets, Mike McEwen, Roy Day, Michael Aitkens

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Portrait de Dante_1984 Dante_1984
I am Legend - 1124 critiques
publié le 16/10/2010 - 11:01
8
 

La nature prend sa revenge

Un couple au bord de la rupture décide de partir en week-end sur la côte. Une fois sur place, les tensions s’exacerbent en même temps que la nature semble pour le moins inhospitalière à leur encontre. Sortie à la fin des années 1970, Long week-end est un métrage qui s’attèle principalement à dénoncer les actions humaines sur l’environnement. Un message écologique qui touche directement à la fibre sensible du spectateur. En effet, on y voit l’imposante présence de ces deux intrus qui n’ont pas conscience des dégâts qu’il cause autour d’eux, probablement plus occupé à se crêper le chignon. En partant de ce principe, on peut déceler toute sorte de gestes inconsidérés de la part des protagonistes. Lancé de mégots dans une zone forestière, pollution du sol par des ordures, coup de feu totalement gratuit, on écrase même un œuf d’aigle contre un arbre pour le plaisir !

Tout y passe et ce, avec une certaine véhémence à l’encontre de nos deux campeurs du dimanche. Deux êtres égoïstes, perdus qui ne parviennent pas à s’adapter à leur environnement. Ils partent du principe que c’est l’environnement qui doit s’adapter à eux et non l’inverse. Tout semblait bien engagé dans le film de Colin Eggleston, mais malheureusement, il réside un problème de taille. A force de se concentrer à mettre en exergue notre négligence, le réalisateur en oublie de faire avancer son histoire. Malgré cette présence omnipotente, la végétation, l’horizon infini de l’océan et la faune locale qui entretiennent une menace permanente, il faut bien reconnaître qu’il ne se passe pas grand chose durant la majeure partie du film. Un rythme volontairement lent qui pourra en désarçonner plus d’un.

Pour ma part, j’ai eu beaucoup de mal à rentrer dans l’histoire, mais une fois dedans, on se repait des situations de plus en plus inquiétantes et inextricables dans lesquelles évoluent ces deux personnages antipathiques. En cela, Long week-end se démarque de la masse en ne se focalisant pas sur la menace d’une espèce en particulier. C’est l’environnement dans son ensemble qui est concerné. De ce fait, cela permet de ne pas diaboliser une espèce en particulier (au hasard, le requin ou le crocodile) pour en faire un monstre de foire stupide et impitoyable. On nous fait bien ressentir que le seul intrus à marginaliser ici, c’est l’homme et personne d’autre. L’homme est la véritable menace et non l’inverse.

En conclusion, Long week-end est un survival qui s’assume parfaitement. Malgré le manque d’intensité général, le cinéaste parvient à instaurer un climat d’oppression quasi-permanent. On s’applique à dénoncer les exactions de l’homme tout en prenant un réel plaisir à le torturer, autant physiquement que psychologiquement, dans un environnement qui n’est pas le sien, ce qui est amplement mérité. Foncièrement anticonformiste (surtout pour l’époque) sur le ton engagé qu’il prend, Long week-end est une œuvre passé totalement inaperçu en son temps. Espérons que la sortie récente de son remake lui permette de ressurgir de l’oubli.

Portrait de Willow Willow
America's Most Wanted - 591 critiques
publié le 11/02/2009 - 15:18
4
 

Mon avis

Déçu, le film est pas mal mais il y a trop trop de longueurs, on s'ennuie de trop. plus court, le film aurait était mieux. par contre le film atteint son but: nous surprendre et nous choquer. Le film ressemble à eden lak,e les gosses en moins, l'actrice ressemble vaguement( la coupe de cheveux et la silhouette) a l'actrice d'eden lake, bref bon petit film.
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