Hood of Horror

Devon tue par accident sa petite sœur. Désemparé, il fait la rencontre du gardien de l’enfer qui lui propose de donner sa vie contre celle de sa sœur. Il accepte et devient à son tour le gardien des enfers. C’est donc en sa compagnie que l’on découvre trois histoires se déroulant dans un ghetto pourri où la racaille pullule. On débute avec une introduction animée très stylisée. C’est surprenant, inventif et bien fait. L’entrée en matière est réussit tout en parvenant à donner le ton de la suite des évènements. La première histoire nous entraîne sur les pas d’une tagueuse en herbe qui se voit octroyer le pouvoir de tuer ses victimes en barrant leur nom taguer. Le récit est clairement ancré dans une ambiance vaudou mâtinée de gangsta. Aux premiers abords, on s’attend au pire. On se croit en face d’une série Z rappelant l’immonde Tha east sidaz, sombre fumisterie prônant le sexe, la drogue et la violence gratuite. Néanmoins, le gore, ainsi que quelques moments assez rocambolesques, permettent de rattraper l’indigence des dialogues et du scénario. La seconde histoire est la meilleure. Un jeune texan raciste et arrogant se retrouve contraint de séjourner avec des retraités afin de toucher l’héritage de son père. Une histoire incongrue qui ne manque pas de piquants et qui mérite à elle seule le détour. On y retrouve un Ernie Hudson aux prises avec un arriviste de la pire espèce. Sans vouloir faire de mauvais jeu de mots, nul doute que la confrontation va s’avérer caviarder. Enfin, la troisième histoire conclue sur une note un peu plus mitigée. Une star de rap qui tourne mal après que la gloire lui monte à la tête. Il se retrouve face à un cas de conscience et à ses actes. L’idée de choisir la loge de la star comme le purgatoire des pêchés est intéressant, mais encore une fois, le récit manque de profondeur. Toujours est-il que ces trois récits ont pour points communs : l’humour au second degré et le gore de certaines séquences. En cela, il peut se rapprocher de l’esprit fun et décomplexé des Contes de la crypte. On va droit au but sans faire de fioritures. Bref, cette petite production horrifique reprend le concept du film à sketches à la sauce blaxploitation. Bien que les histoires manquent parfois de répondant au niveau de leur développement, Hood of horror s’avère assez plaisant. Le gore et le fun font encore recette et, fort heureusement, permettent au film de Stacy Title de passer une agréable soirée. La touche décontractée et gentiment prétentieuse qu’apporte le cinéaste permet d’obtenir une série B distrayante. On retiendra également les incursions animées du plus bel effet.

Snoop dog est vraiment partout dans tout les coups, mais cette fois ci il c'est un peu raté. 3 histoires dont une qui est un peu incompréhensible mais qui reste correcte grâce au effets spéciaux qui sont plutôt réussis et bien gore. Bien sur ce hood of horror n'arrive pas a la cheville des contes de la crypte mais reste regardable.