Jeu Fatal

Un ex-flic, criblé de dettes, est contraint d’accepter le marché d’un vieil homme. Il tue des cibles et, en retour, sa dette s’efface peu à peu. Il devient un tueur à gages aguerrit. Après l’excellente surprise d’Urban justice, Steven Seagal remonte un peu la pente avec ce nouveau film d’action. En effet, ces deux derniers DTV (Attack force & Vol d’enfer) nous laisser un arrière goût amer quant à l’avenir de l’acteur. Même si ce Jeu fatal ne s’avère pas aussi plaisant qu’Urban justice, force est de constater qu’il se révèle distrayant à plusieurs égards. Tous les ingrédients sont réunis pour obtenir une production d’action modeste, mais plaisante. A ce titre, on peut souligner une certaine cohérence dans le déroulement de l’action. Un point qui a le mérite de nous faire oublier nombre de ses films où l’action n’avait ni queue ni tête et prenait le pas sur un scénario rachitique. Mis à part cela, on nous octroie des séquences de combats assez brutales et plutôt bien filmées (compte tenu de ce que l’on a déjà pu constater), les fusillades – notamment celle du cimetière – recèle également de bons moments pour le spectateur. Petite mise en garde néanmoins, l’affiche laisse poindre des jeux de casinos. Or, l’acteur ne fait qu’un bref passage dans l’un de ces temples du jeu pour introduire les tenants du récit. A noter également la présence de Lance Henriksen dans un rôle malheureusement trop effacé. On ne le voit qu’à deux ou trois reprises pour relancer l’intrigue. Il aurait été préférable de développer le personnage avec le charisme de l’acteur, nul doute que cela aurait renforcé la crédibilité du film. Bref, Jeu fatal se veut à la fois plaisant et agréable à suivre. Un DTV sympathique, honnête et surtout, convenablement mis en scène, ce qui manquait cruellement à Steven Seagal depuis quelques temps.

Un nouvel opus pour S. SEAGAL et un ensemble correct sans extases particulieres, le scenario est bien goupillé, l'interpretation subit les carences des dialogues...

on passe un bon moment malgré tout !