Hansel et Gretel

8.9/10
Hansel et Gretel

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Portrait de Vivahorror Vivahorror
America's Most Wanted - 326 critiques
publié le 29/01/2013 - 06:39
10
 

Mon avis

Une autre preuve que certains contes peuvent être adaptés à toutes les sauces. Et «Hansel et Gretel» ne fait pas exception à la règle. Dans ce film, Pil-sung Yim s'y attaque en essayant de le transformer en film d'horreur psychologique et réussit à en faire un film visuellement magnifique, avec une histoire bien ficelée et qui se tient et un final magnifique. Les acteurs sont doués, en particulier les enfants qui réussissent sans aucun effort à nous inspirer la pitié, à nous donner envie de leur coller une bonne fessée ou à nous faire ressentir de la haine (pas envers eux mais si vous l'écoutez vous comprendrez) J'ai adoré.
Portrait de Nandrolone Nandrolone
Serial Killer - 741 critiques
publié le 18/01/2013 - 20:51
8
 

Mon avis

Bon film dans l'ensemble avec une intrigue de qualité mais un peu trop tarabiscoté à mon gout, j'ai réussi plusieurs fois à perdre le fil de l'histoire surtout que le film est assez long, j'ai eu du mal à toujours être dedans... mais les acteurs sont excellent et les gamins sont très naturelle alors l'ensemble tient largement la route, j'ai pris plaisir à suivre ce film.

Ce qui m'a le plus plu dans cette oeuvre c'est la qualité des images et les décors somptueux, j'ai rarement vu ça, l'univers du film est unique. une bonne surprise made in Corée. à voir.

Portrait de Warhammer Warhammer
I am Legend - 1058 critiques
publié le 22/09/2012 - 14:11
8
 

C'est trés correct

Cette histoire n'a pas grand-chose à voir avec le célébre conte même si on y fait allusion à plusieurs reprises ainsi que quelques corrélations avec l'histoire par-ci par-là. Ce film est trés particulier entre conte fantastique et macabre,drame avec une toute petite pointe d'horreur,le tout baignant dans une atmosphére assez envoutante bien aidée par des décors que n'auraient pas renié Burton. Dans un premier temps,même si l'intrigue mystérieuse du récit m'a bien plu,je dois avouer m'etre un peu ennuyé avec cette impression de revoir les mêmes scénes. Ensuite l'intrigue nous réserve son lot de surprises,entre stupeur et émotion, ainsi la finalité se révéle belle,originale et surprenante. Cependant je ne suis pas sûr d'avoir compris le sens de la toute derniére scéne finale,de plus j'ai trouvé l'interprétation assez inégale mais pas mauvaise pour autant. Pour conclure ce film est à voir au moins par curiosité c'est certains,aprés est-ce que vous allez adhérer à ce film?c'est toute la question.
Seifer
America's Most Wanted - 642 critiques
publié le 19/01/2012 - 09:12
10
 

Mon avis

Un super film avec une belle histoire qui fait penser à tim burton, c'est dire le niveau de ce film qui est très joli et rempli d'une belle histoire. Les musique bien choisies, les acteurs sont bons, le suspense aussi; et quelques scenes sont énorme. A voir.
Portrait de DorianGray DorianGray
I am Legend - 1998 critiques
publié le 30/07/2009 - 17:39
10
 

Hansel et Gretel en Corée ...

Hansel und Gretel ... pour un conte à notations germaniques (qui n'imagine pas la petite Gretel bouffie et affublée de deux magnifiques couettes blondes ?), il faut avouer que la version coréenne en laisserait plus d'un sur son postérieur ! Le traitement surprend dès le départ pour qui connaît le conte des frères Grimm (pas le film par pitié !), mais très rapidement, le suspense prend le dessus tant et si bien que l'on suit le film sans se soucier du temps perdu ni de ce qui se passe autour ... bien sur les acteurs (dont le jeune garçon formidable de justesse !) et les décors y sont pour quelque chose ! Car s'il existe un point noir au tableau, c'est sans doute la longueur et les lenteurs du ciné ... une réalisation plus nerveuse et moins hachée aurait sans doute permis de sauver plus de spectateurs ... mais cet infime détail passé, la magie opère ... et ce dès le début, les images sont superbes, les enfants magnifiques de terreur ... et puisqu'il n'existe pas vraiment d'ombre au tableau une bonne morale vient sauver la fin du métrage ! Sans anicroche donc !
Marc.mlc
I am Legend - 1113 critiques
publié le 06/05/2009 - 20:13
8
 

Interessant...

Ne cherchez pas de rapport avec le célèbre conte des frères Grimm, il n'y en a pas (ou peu)! Malgré un début interessant, cette réalisation coréenne déçoit -un peu-. L'ambiance familiale assez bizarroïde rappelant l'excellent 2 Soeurs, est bien retranscrite et l'interprétation est très bonne, celle des enfants en particulier. Le budget était serré pour cette production parait-il, eh bien ça ne se voit pas tellement les décors sont superbes et l'esthétisme générale soignée, sur ce point-là chapeau! Par contre, le gros problème est que le métrage est trop ambitieux, je m'explique : il mélange plusieurs genres, drame, fantastique, horreur et conte entre autre sans vraiment choisir une direction précise si bien que le métrage ne tient pas la distance. La fin est mal amenée je trouve et moralisatrice au possible, je trouve, je trouve qu'elle plombe pas mal le film. C'est vraiment dommage parce que le sujet est très beau mais pas très bien traité. Reste toutefois un film esthétiquement soignée, interessant mais raté sur quelques points.
Portrait de Carth Carth
Serial Killer - 710 critiques
publié le 05/01/2009 - 13:17
8
 

Relecture bien flex'

Relecture qui n'a pas grand chose à voir avec l'original des frères Grimm, cet Hansel & Gretel à la coréenne garde certains éléments du conte pour mieux les détourner et couper court à toute forme de magie que seuls les contes de fée peuvent nous offrir. Ici, point de maison à dévorer, point de sorcière, mais bel et bien trois gosses qui auraient mieux fait de continuer à jouer avec leurs poupées plutôt qu'avec des adultes qui se seraient perdus en chemin dans une forêt impénétrable. Eun-Soo est un futur jeune papa qui n'a pas choisi son jour pour prendre la voiture, contraint de se débrouiller par ses propres moyens suite à un accident de voiture sur une route de campagne. Personne aux alentours, il décide de prendre les devants en pénétrant une étrange forêt abritant une maison particulièrement jolie. Sur le chemin il rencontre une jeune fille, Young-Hee, qui lui conseille de la suivre pour se reposer chez elle avec son frère, sa petite soeur et ses deux parents. Arrivé sur les lieux, Eun-Soo ne se doute de pas grand chose, mais quelque chose cloche : les parents semblent stressés alors que le cadre fait penser le contraire (abondance d'objets colorés et de chaleur). Tout est trop rose, les sourires sont de mise, les enfants sont vêtus de vêtements dignes de conte de fées et se goinfrent de gâteau lors du repas. Désireux de rentrer chez lui au plus vite pour rejoindre sa femme enceinte, Eun-Soo est incapable de retrouver son chemin dans une forêt qui semble entièrement fermée. Il sollicite d'abord l'aide des parents puis celle des enfants, en vain, personne ne semble disposé à l'aider. Il passe une première nuit dans la maison, puis une seconde nuit, avant de découvrir une lettre des parents qui confient s'être absentés pendant un petit moment et espèrent que Eun-Soo s'occupera bien des enfants. Plus de son plus d'image, la disparition des parents coïncide étrangement avec le comportement douteux des enfants, ces derniers ne souhaitent pas le départ de Eun-Soo, mais pourquoi? La littérature, le cinéma ou encore le jeu vidéo sont des moyens essentiels pour voyager, rêver.

Le parallèle entre le cinéma et le jeu vidéo par exemple donne parfois lieu à des purs moments de bonheur. Ici, l'ambiance indescriptible de Hansel & Gretel cinéma fait penser à l'adaptation vidéoludique d'Alice au pays des merveilles version American McGee, adulte et cauchemardesque : si Kim Ji-Yong abuse un peu trop du grand angle et qu'un Kim Sun-Min coupe parfois trop rapidement, le film garde une direction artistique exceptionnelle, et en parallèle, si American McGee's Alice commence à souffrir du poids des ans (huit ans dans les pates) avec ses textures basse résolution et son affreux scintillement, il conserve la magie d'une direction artistique unique. D'un sens comme dans l'autre les tics de mise en scène chez l'un et l'âge chez l'autre ne sont en rien un frein quant à l'immersion du spectateur dans un univers revu par un grand plasticien et un vrai créateur d'ambiances à mi-chemin entre un Labyrinthe de Pan et les délires sous extas du meilleur cinéma dark de Jeunet. Cet Hansel & Gretel conserve les ingrédients du cinéma sombre en provenance de Corée, où les enfants de coeur sont restés devant la porte d'entrée et où on ne tolère pas un centimètre de place à la guimauve. Ici la guimauve, on la bouffe, on ne la subit pas. Pas très drôle non plus, cet Hansel & Gretel, ce n'est même pas le but, on pourrait rire devant les gros plans sur les visages grand guignolesques des adultes (merci à l'interprétation hallucinante d'un Park Hee-Soon en état de grâce brutale), on pourrait rire nerveusement face à la folie qui s'empare peu à peu des adultes et face aux enfants qui restent calmes et stoïques alors que l'heure est à la dégringolade, mais l'extrême noirceur enfantine prend le dessus. Les gosses, à peu près remarquables, prouvent que les cinéastes coréens savent autant diriger les enfants que de s'armer de chef opérateurs compétents, et par la même occasion, de directeurs artistiques vénères : l'intérieur de la maison de la joie est un pur labyrinthe de songes, de chaleur et de complexité. Les couleurs chaudes contrastent avec la nuit pesante d'une forêt capricieuse, les formes rondes des gâteaux sans aucun équilibre font penser à de l'esbroufe, comme pour cacher la présence d'un cadavre dans le meublier d'en face, les portraits de lapins affichés un peu partout sur les murs foutent les jetons et cette télévision qui passe en boucle un dessin animé des sixties accentue ce sentiment de beauté de façade.

La maison des gosses, c'est l'enfer. Pourtant, les enfants ne sont pas les responsables de ce malaise, de cette gêne qui les poussent à faire des bêtises avec les "grands" qu'ils rencontrent : violés à l'orphelinat, dotés de pouvoirs magiques depuis qu'un père noël est passé par là, ils ont à présent le pouvoir d'imaginer et de donner vie à leurs souhaits, pratique lorsque l'on veut transformer une jeune femme adulte en poupée pour s'amuser. Mais les enfants ont encore un plus grand secret, caché derrière une porte qui ne mène nulle part si ce n'est à l'enfer. On ne spoilera pas, mais le "twist" fonctionne à merveille sans pour autant dénaturer ou faire voler en éclat les bases instaurées depuis le début. Cet Hansel & Gretel aurait pu emprunter un chemin un peu moins tendancieux, logique depuis qu'un Oldboy à succès est passé par là, l'avalanche de scènes brutales en fin de métrage fera office de pur plaisir visuel pour certains (l'utilisation du four fait vraiment mal) avec ce contraste d'un père noël sacrément malsain vêtu d'un rouge saturé comme jamais et d'un "père" pédophile dont on ne verra pas -ou peu- le visage, les autres se sentiront un peu gênés face au traitement des gamins. Question sensations on est servi, mais attention à ne pas trop sombrer dans le larmoyant, les dix dernières minutes étant particulièrement relevées de ce côté-ci ; on mettra cela sur le compte des nerfs qui lâchent et sur le semblant d'amour qui semble -enfin- régner avec sincérité sous le toit de cette maison pas commode. Hansel & Gretel est au final un film inégal certes, car accusant le coup de vouloir tout montrer et tout relire en moins de deux heures, mais il s'avère suffisamment bien interprété et doté d'un univers admirable (décors féériques foutraques, musique prenante) pour faire voyager son spectateur vers l'asile, l'enfer et le pays des rêves. Un petit gâteau ne me ferait pas de mal...

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