Giallo

5.1/10
Giallo

Critiques spectateurs

Réalisateur: Dario Argento Avec Adrien Brody, Emmanuelle Seigner, Elsa Pataky, Robert Miano, Byron Deidra

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Portrait de Nandrolone Nandrolone
Serial Killer - 741 critiques
publié le 12/07/2013 - 01:40
6
 

Giallo

Un film qui aurait dû être meilleur si Argento avait pris un peu plus de soin à la réalisation, l'ensemble fait brouillon. le début et franchement sympa et m'a bien accroché mais à partir de la scène de l'hôpital ou notre Jaune de service apparaît comme par magie sous les yeux de nos enquêteurs du dimanche, tout se casse la gueule... les incohérences se suivent ensuite, comme le moment ou la femme parvient à s'échapper... elle ne trouve pas meilleur idée que de grimper aux escaliers extérieur de ce même bâtiment qui ne mène visiblement à rien, faut vraiment être con et surtout ne pas avoir envie de se casser la tête pour le scénario, le reste du film est du même acabit. Elsa Pataky n'est sincèrement pas crédible en victime, les autres acteurs ne sont pas terrible non plus et nous ont habitués à mieux ! Regardable mais moyen.
Portrait de Warhammer Warhammer
I am Legend - 1058 critiques
publié le 25/02/2013 - 14:26
4
 

Un film qui donne la jaunisse

Comme beaucoup d'entre-vous j'ai été trompé par le titre du film "Giallo", qui n'a pas grand-chose à voir avec le genre cinématographique auquel Dario Argento lui-même a su donner ses lettres de noblesse. Pourtant la premiére demi-heure n'est pas trop mal avec un tueur particuliérement sadique qui kidnappent de belles femmes afin de les rendre plus moches, à l'aide d'une chirurgie trés personnelle à coups de ciseaux,couteaux ou autres objets contondants. Mais la suite sera plus décevante : un tueur plus risible que terrifiant, un scénario sans imagination dont un final un peu ridicule et un manque total de suspens, des acteurs trés moyens qui incarnent des personnages stéréotypés etc... Bref, on n'est pas prés de revoir du grand Argento et quelque chose me dit que ce sera plus jamais le cas, ce qui ne m'empêche pas d'avoir beaucoup de respect pour son travail de ses plus belles années.
Portrait de VonRolling VonRolling
America's Most Wanted - 368 critiques
publié le 29/08/2012 - 12:22
2
 

On rit jaune, et encore…

Argento => Giallo => ça s’annonçait comme un retour au source. Adrian Brody et Emmanuelle Seigner => ça sentait vraiment le bon film. Mais malheureusement, Argento s’éloigne encore plus de son génie 80’s avec cette croute fadace et indigeste. On est loin de ses bon vieux films personnels et ça se sent. Argento semble filmer pour vivre en se cachant désormais derrière une image de grand réalisateur culte.

Le scénario est d’abord très mauvais et il traine en plus les gamelles récurrentes des nanars du genre. On s’enfonce chaque minute un peu plus dans la médiocrité. Y-a-t-il quelqu’un pour sauver le film ? Et bien non ! Dario semble complètement absent. On ne ressent pas sa patte : c’est laid et sans aucune grandeur. On se demande s’il n’a pas simplement mis son nom au-dessus de la copie pour ramasser 3 roupettes.

Les acteurs principaux sont inexpressifs, et complètement endormis. Je dirais même qu’ils semblent démoralisés. Mais un bon giallo, c’est avant tout un bon méchant… alors pourquoi nous coller un crétin tout droit sorti d’un épisode de Toxic Avenger avec le QI de Laurence Ferrari ? Il n’entretient aucun mystère si ce n’est son histoire. Et quelle histoire ! C’est grâce à elle qu’on peut se marrer un peu (jaune, évidemment) pour se réveiller. Quant au final... c’est affligent.

Alors pourquoi continuer à se faire du mal en matant les nouveaux Dario Argento ? Je crois que depuis Stendhal Syndrome tout le monde rêve de voir un nouveau bon film de la Légende Argento. Même s’il est complètement dépassé par une nouvelle génération talentueuse, ce réalisateur est définitivement mystifié. Ces chefs-d’œuvre resteront des références, et ses échecs tomberont aux oubliettes.

Giallo, c’est donc très mauvais. Mais Dario on l’aime bien quand même...

Seifer
America's Most Wanted - 642 critiques
publié le 28/08/2011 - 06:21
6
 

Mon avis

J'aime Argento mais force est de constater que son film et tres moyen. Son giallo est rempli de clichés, Adrian Brody tres moyen et pareil pour l'ensemble des acteurs, un tueur peut inspiré. Bref, ce film va etre vite oublié, meme les scenes de meurtre sont moyennes, on voit pratiquement rien. A quand un bon film du Argento de la bonne époque ?
Petit gregory
Copycat Killer - 18 critiques
publié le 27/08/2011 - 06:17
2
 

Quel horreur !

Vraiment deçu autant au début ça s'annonce bien les 20-30 premières minutes autant les restent du film est une série de clichés.

Je ne le recommande à personne

SPOILER

Le flic qui a l'illumination au moment de s'allumer la clope et bien en entendu elle reste éteinte tellement la trouvaille est forte. Le tueur est né d'une mère toxico et a subit un traumatisme quand il est était petit. Le plus pathétique c'est qu'il tue car il est moche, et bien entendu il tue des jolies filles.

Je vais m’arrêter la.

Portrait de Gory Freddy Gory Freddy
I am Legend - 1952 critiques
publié le 14/07/2011 - 21:06

Terrifiant !

Un film terrifiant, oui, réellement terrifiant ! Malheureusement, pas vraiment dans le sens que le spectateur était en droit d'attendre...

Ce n'est une nouvelle pour personne que Dario Argento N'EST PLUS Dario Argento depuis bien longtemps, tant il a commis des films nanardesques avec une telle régularité depuis plus de 20 ans, que l'on peut maintenant cesser de parler d'erreurs de parcours. Le problème, c'est que notre ami, au lieu de s'affranchir de ses défauts et travailler ses qualités, a fait totalement l'inverse au fil de sa carrière. Ses qualités rythmiques, de gestion du suspense, de l'espace et de l'esthétisme ont quasiment disparues ou sont devenues grossières et clichées; par contre tous ce qui faisait les faiblesses de pratiquement tous ses films (allez, disons tous !), même les meilleurs, sont avec le temps dé-multipliées ! A savoir: scénario "ticket de métro", bancal et incohérent, interprétation parfois calamiteuse souvent dûe: 1. à un casting inapproprié, 2. une direction d'acteurs inexistante !

Si la première demi-heure est prometteuse, le film s'embourbe au fur et à mesure dans une intrigue improbable, aux ressorts ridicules (le méchant, et ben il est pas bÔ (ben merde alors, trop inZuste !), alors il se venge sur les femmes (pourquoi juste les femmes ? Encore la misogynie du sieur Argento ?) qui sont belles, pass'K'on l'a vach'ment embêté quand il était jeune à être pas bÔ avec son teint jaune (d'ou le titre Giallo, puissant non ?)), avec des intrigues secondaires censées approfondir un personnage, mais mal utilisée, la rendant inutile (le héros à subi un méga traumatisme "de-la-mort-qui-tue" quand il était jeune, si si...), etc...

Le film est plombé d'incohérences (le flic qui enquête tout seul sur une affaire pourtant très sérieuse, qui laisse une civile l'accompagner partout même dans les endroits les plus dangereux, qui a été autrefois protégé d'un meurtre qu'il a commis enfant par un flic qu'il n'avait jamais vu; les "origines" du tueur bien pourries, etc...), propose des situations parfois tellement risibles et improbables qu'on se demande si les scénaristes (dont Argento toujours à la masse quand il s'agit d'écrire) n'avaient pas torché ça vite fait un 31 Décembre entre deux putes et 5 rails de coke... la séquence où la victime insulte le tueur en lui déclarant qu'il n'est pas beau et ne sera jamais beau est du pur caviar pour les amateurs de gros Z qui tâche le cervelet ! Déjà parce qu'elle est vraiment très con à voir, et que si on creuse un peu, elle n'est de toute façon pas logique du tout: on ne provoque pas un tueur en l'insultant quand on est attaché à une table et que l'on vient de voir quelqu'un se faire généreusement mutiler, on ferme plutôt sa gueule ou on supplie. Comment de toute façon la victime, qui vient d'arriver, sait que la laideur du serial-killer est son point faible et la raison de ses actions ? ...

Et puis franchement faire reposer tout le concept du film "Giallo" (Jaune, faisant référence aux romans policiers de gares à couvertures jaunes de l'époque. Encore plus puissant...), sur le fait que suite à des problèmes de santé, le tueur a le teint jaune depuis l'enfance (la jaunisse! Donc résumons car ça devient vraiment très fort: "Giallo": double-référence aux romans qui ont donné le style de films que sabote amoureusement Argento depuis quelques années, et au grâcieux teint de jeune fille du tueur... Méga-puissant dans le concept donc...), et donc est moche et donc tout le monde s'est moqué de lui et donc il est pas content et donc il tue tout le monde surtout des femmes car Argento n'aime pas les femmes et donc... Que dire de plus ???

... Je suis Consternation...

Quant au tueur, parlons-en ! C'est vrai qu'il a des raisons d'avoir honte de sa tronche, mais aurait plus sa place dans une parodie que dans un film censé être sérieux ! Déjà son comportement à grommeler et tourner en rond est ridicule, mais en plus sa chetron... pItain sa chetron... un pauv' maquillage fait à la truelle le jour d'Halloween par des gamins qui auraient pris des extas en croyant bouffer des bonbons; un "maquillage" qui passait bien dans les séquences sombres du début, mais déclenche l'hilarité quand on peut l'admirer dans toute sa... splendeur ! Il a une telle tronche de cakos demeuré le tueur, avec en plus le look d'un roady de concert de heavy metal dont on l'a affublé, que l'on ne peut s'empêcher de se pisser dessus de rire à s'en dessécher la vessie. Putain, mais quand le scénario est nul, soignez les effets au moins les gars !!! Hitchcock disait qu'il n'y avait pas de bon film sans un bon méchant... Il aurait bien rigolé en voyant ce film je crois...

Les autres interprètes, bien qu'excellents dans d'autres productions, sont ici mal dirigés et font parfois n'importe quoi (souvent ?), voire sont carrément des erreurs de casting flagrantes (Adrian Brody, grand acteur au demeurant, est vraiment à côté de la plaque ici). On sent bien qu'Argento, comme il l'a toujours fait, s'est plus intéressé à sa mise en scène, qu'à une direction d'acteurs intelligente, voire tout simplement un casting cohérent. Seulement voilà, la puissance des interprètes apporte toujours un grand plus à toute mise en scène, parvient même à la sauver dans certains cas. Et vu que celle-ci n'est plus à la hauteur depuis longtemps, ça n'aurait pas été du luxe que les comédiens donnent un peu de vigueur et de crédibilité à tout ça... vraiment pas du luxe...

Une dernière chose: la musique orchestrale de Marco Werba est vraiment magnifique, et sonne comme un immense gâchis de talent perdue dans ce foutoir risible. Dario, si tu fais n'importe quoi maintenant, au moins ne gâche pas le talent des autres qui ont toute leur carrière devant eux...

P.S.: Hé les filles, Dexter vient de m'apprendre un truc de fou ! Vous savez qui se cache derrière le pseudo de Byron Deidra, pour livrer son interprétation merdistrale du Giallo ? Allez réfléchissez... C'est un grand acteur d'habitude, qui s'est déjà grave fourvoyé dans ce même film sur un autre rôle... Si vous voulez faire durer le suspense et halluciner comme j'ai halluciné, aller faire un tour sur imdb. Sinon, réponse au paragraphe suivant...

Bon, vous avez bien réglé votre pace-maker les z'amis ? Parce que ça va faire des dégâts... Allez prenez une bonne respiration, quand faut y aller, faut y aller: Byron Deidra c'est en fait Adrian Brody !!! Prendre un pseudo (anagramme en fait) pour pas qu'on le reconnaisse, c'est bien la seule chose sur laquelle il a été inspiré sur ce coup-là l'ami Adrian... lol ?

Portrait de William William
Copycat Killer - 48 critiques
publié le 08/07/2011 - 15:28
4
 

Mon avis

Il est certain qu'après avoir commis les chefs d'oeuvres qu'on lui connaît, Argento semble, avec Giallo, confirmer ce que d'aucuns considèrent avec peut-être trop de dogmatisme, une chute lente et irrévocable. La déception est de mise, mais comme c'est aussi le cas de Mother of Tears, Giallo comporte quelques qualités qu'il ne faudrait pas occulter, de peur de discourir plus sur l'oeuvre générale et déclinante d'un grand cinéaste que sur un film en particulier.

Quelques scènes valent le coup d'oeil; de rares éclairs de génie relèvent le niveau d'une mise en scène, il faut bien le dire, faiblarde. Beaucoup d'autres font sourire, voire plus, et l'on ne sait pas trop si cela était voulu... Dans tous les cas, la tronche du tueur et certains dialogues ou situations provoquent une sorte d'hilarité, condescendante ou sincère... Emmanuelle Seigner n'est pas, comme beaucoup de critiques le prétendent, si mauvaise et Elsa Pataky est aussi une bonne surprise.

Bref, un film sans prétention, vraiment pas terrible, à voir par respect pour le maître ou pas, c'est selon.

Portrait de Punisher84 Punisher84
I am Legend - 1390 critiques
publié le 06/02/2010 - 00:40
8
 

Rire jaune ?

Moi, je suis quelqu’un d’indulgent. En essayant d’être le plus objectif possible, j’essais toujours de défendre un film que j’aime et vice-versa en n’oubliant jamais les bons comme les mauvais cotés. Ce que je fais et que bizarrement peu de gens font, c’est prendre chaque film à part entière en plus de son éventuelle appartenance à une saga connue ou à un genre bien précis. Je dis cela parce que la majorité des gens penche soit trop d’un coté ou trop de l’autre. Le dernier Argento est une arnaque car ce n’est pas un giallo ? Et bien attaquons le de toute part sans nous soucier du reste ! Grossièrement parlant, c’est bien de cette manière que j’ai pu lire quasiment la totalité des critiques qui fusent sur internet quant à ce GIALLO. Le film a été vendu comme tel, je ne le nie pas. Mais considérer cela comme une faute grave et en imputer entièrement la faute au réalisateur est injuste. Déjà, je n’ai lu ni vu nulle part que le réalisateur a dit que GIALLO était un giallo. Ensuite, l’on s’aperçoit durant le film que son titre est en effet le surnom donné au tueur. Sincèrement et à part entière, cela ne fait de GIALLO un mauvais film pour autant. Pour moi, voilà trois bonnes raisons d’appréhender le film comme un bon thriller à tendance horrifique. Comme j’ai pu le constater dans la presse, il s’agit d’un film de commande. Cela se voit car Dario Argento nous avait habitués à mieux dans le passé. Mais lorsque l’on pense au désastreux CARD PLAYER et au moyen MOTHER OF TEARS, films qui étaient entièrement entre les mains d’Argento, l’on peut se dire que cela n’est pas si mal pour un produit de commande qui n’est pas un giallo. Il est vrai qu’une odeur d’inachevée dût à la non totale possession du film par son réalisateur se fait régulièrement ressentir. Mais au vu du résultat finale, l’on peut soit le prendre comme un bon sauvetage de meubles ou alors juste comme un bon film. Ce qu’il est pour moi car je ne me suis pas ennuyer en ce qui concerne l’histoire. Simple, elle insiste plus sur d’autres aspects importants que sur sa complexité. Des meurtres avares mais graphiquement réussis et un tueur très sadique fan de SAW en sont les meilleurs exemples. Je me suis même pris de compassion pour le « bad » personnage en fin de film. Il faut dire que vu son histoire, il n’a certainement jamais dût être gâté par la vie. A ce titre, je félicite les judicieux flashs back montrant brièvement l’enfance de l’un… et de l’autre ! Et oui car au-delà de son facies figé, le personnage joué par l’excellent Adrien Brody mérite le détour. L’on se pose de nombreuses questions quant à lui mais ce n’est que lorsque l’intrigue personnelle de chacun se dévoile que l’on comprend mieux le pourquoi. Par contre, je n’en dirais pas autant d’Emanuelle Seigner. Pas si convaincante que ça mais surtout mal assortie par rapport à Adrien Brody. En demeure un couple vedette en demi-teinte qui pèche par certains moments. Mais rien de grave car le talent du réalisateur fait le reste. Turin n’est peut-être pas Rome mais les faits sont là. Certains passages rappel d’autres grands films du metteur en scène mais jamais GIALLO ne se prend de haut. Il se contente de faire son travail malgré quelques « rapidités » dans le déroulement des événements. Lampe de poche en plein jour, acception d’un civil pour une enquête,… A part pour la lampe de poche, ces quelques « couacs » se relativisent au fur et à mesure. Le film gagnant en intensité dramatique, l’on comprend et assimile mieux les personnages et leurs actions. Malgré tout, je comprends et respecte les détracteurs de GIALLO. Leur déception est légitime. Leur tristesse ne les a pas permis de se laisser aller contrairement aux gens comme moi. Utilisez une balance ultra précise en pesant le pour, le contre et vos sentiments personnels et faites-vous votre propre idée.
Portrait de Frank zito Frank zito
Graine de psychopathe - 103 critiques
publié le 03/11/2009 - 14:36
4
 

Giallo

Dario Argento qui signe Giallo, c'était l'abandon de toute les réserves traditionnelles. Le maître qui renoue avec le genre qui l'a rendu célèbre, qu'il a su transcender, le seul genre grâce auquel il était arrivé, durant ces vingt dernière années, à tirer son épingle du jeu. L'annonce était d'ailleurs accompagnée d'un visuel marketing sublime, qui transpirait la grandeur passée, le retour au sources, la démesure d'antan. Et pourtant, c'est peu d'écrire que Giallo fait pschitt... De retour à Turin, on pressent immédiatement le malaise. La ville, très loin d'être sublimée, se révèle plate, incolore, sans saveur. Si la mise en place s'avère rigoureuse, elle ne soulève pas l'enthousiasme, bien que Seigner soit, une fois n'est pas coutume, convaincante. Mais très vite tout dérape. De mystère, il n'y aura point (l'assassin étant dévoilé dès le premier acte), d'emphase dans les meurtres itou (Argento s'abaissant à un jeunisme ridicule dans ses rares scènes de meurtres, son tueur s'amusant à torturer ses victimes dans un décors carrelé pisseux pompé dans Saw), et de scénario, encore moins (Cette absence n'étant compensé par aucun excès de mise en scène). L'enquête, dirigée depuis un bureau tristement décoré à l'américaine est confinée dans les sous sols de la judiciaire de Turin. "New York" (Adrian Brody, encore moins crédible que d'habitude) y traîne son regard neurasthénique sur des photos de cadavres à la Seven, se demandant bien se qu'il fout là (Ah si: il y règle un traumatisme originel…). La musique ronfle comme dans les scènes de tribunal de Parry Mason. Tout sonne toc, creux et terriblement convenu. Bien sûr, on cherche l'étincelle, une scène, ne serait-ce qu'une seule, qui sortira du lot, qui nous parlera pour imprimer durablement nos rétines. Mais elle ne vient jamais. Pire, on comprend en chemin que si le film s'appelle Giallo ce n’est que parce que l'assassin à la jaunisse. On se sent vaguement nauséeux après cette révélation. Peiné aussi, parce qu'une fois de plus (de trop?) on y a cru. Mais Argento n'a plus la foi. Il ne sait plus pourquoi il tourne. Il n'a plus rien à dire. On l'aime tellement qu'on voudrait ne plus assister à ces attrape gogo qui ne font que renvoyer le cinéphile à son histoire. Ici une troisième mère qui clôturait tristement une trilogie improbable. Là Hitchcock placé avantageusement dans un titre d'accroche. Et enfin Giallo à la tête d'un film qui n'en est même pas un. C'est sûrement ce qui fait le plus mal au cœur: de voir Argento utiliser sous sa signature les pires artifices pour nous attirer dans les salles, quitte à risquer de perdre ses plus fervent admirateurs sur la route.
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