Soldat Cyborg

Vous souvenez-vous de cette pâle copie sous marine d’ALIEN nommée M.A.L. ? Non ? Et bien ce n’est pas grave car voilà SYNGENOR, pâle copie non sous marine de PREDATOR. Il suffit d’attendre de voir la fameuse attraction… Heuuuu pardon je voulais dire le fameux monstre soit disant aussi puissant que le Predator. Etant la principale, si pas la seule, chose intéressante du film, le reste n’a que peu d’intérêt. Ou est le reste ? Pourtant le film commence très bien ! Une histoire farfelue mais assez fouillée pour devenir intéressante. Mais c’est bel et bien l’arrivée du fameux soldat cyborg qui gâche une série b qui avait bien commencée. Un homme costumé ayant des allures d’homme costumé essayant peut-être de respirer. Voilà à quoi se résume le film ! A du plastic. Et dire que la jaquette scandait « …des effets spéciaux signés par l’équipe d’ABYSS et d’ALIENS… ». Comme quoi certains films de scs-fiction sont bien de grosses comédies… Jugez-vous-même les nombreuses incohérences. La plus belles étant de savoir de comment se fait-il qu’un soldat censé être invincible puisse être aussi fragile au contact de l’eau ? Mais aussi pourquoi les vrais méchants de l’histoire s’en tête à foutre la merde de la sorte alors qu’il aurait été beaucoup plus simple de faire autrement ? Il faut dire que les comédiens ne sont pas en reste et ont aussi leurs parts de responsabilité dans ce désastre cosmique. Autant David Gale était impressionnant dans RE-ANIMATOR, autant il est ici véritablement insupportable ! Un rôle de chef d’entreprise aucunement crédible et véritablement à coté de la plaque ! Une débilité d’interprétation et de rôle ridicule et jamais vu. Le reste du casting étant sans intérêt, je passerais dessus car le seul plaisir que le spectateur pourra prendre sera de se bien se fendre la geule tant ce qui passe à l’écran est hilarant de bêtise ! Qui dit monstre raté dis effet spéciaux ratés. Exception faite comme pour le très bon THE MIST. La mise en scène n’est pas cohérente et est passe-partout. Une banale justification de séquences non pas plates mais vraiment mal filmées. Ce qui nous donne quand même quelques passages réussis mais vite oubliable. Quelques plans gores et une belle paires de seins relève le niveau de ce chili pas bien piquant. A voir pour les seins donc, mais aussi pour la jolie Starr Andreff, pour une scène de cul gratuite et pour la mode carnavalesque de l’année 1990.