The Last Incubus

Je n'aime pas descendre un film, par respect pour les gens qui ont travaillé dessus, mais il y a des fois où c'est difficile de faire autrement. Dieu sait que j’en ai vu des mauvais films dans ma carrière de chroniqueur, mais dans le genre daube chiante intersidérale, The Last Incubus se pose là.

Deux heures de rien, tourné dans des décors moisis et photographié avec les pieds (on se croirait dans une très mauvaise sitcom), et porté par des acteurs ringards, peu aidés il est vrai par des personnages d’une connerie abyssale (mention spéciale au vieux barman et au méchant, sosie notoire de Jean-Pierre Coffe).

Dans The Last Incubus, les incubes sont des bikers qui passent leur temps à jouer aux dés et à emmener les filles faire un tour en moto pour les séduire (?!).

L’histoire est d’une stupidité sans nom et aurait à peine rempli les vingt minutes réglementaires d’un épisode des contes de la crypte. Alors imaginez étalée sur deux heures... D'autant plus qu'une large partie du film se concentre, non pas sur les pérégrinations de l'incube, mais sur l'héroïne qui cherche à percer dans la chanson.

Même pas drôle pour dire d’être un nanar, The Last Incubus est à éviter à tout prix. Si vous haïssez quelqu’un au point de le voir se suicider, offrez-lui le DVD, l’effet est garanti.

Avant le film, le réalisateur nous a précisé qu'il avait été conçu comme le premier volet d'une trilogie. Par pitié, faites que les deux suites ne voient jamais le jour...