Abandonnée

Un trés bon film d'épouvante teinté d'horreur, une réalisation hyper soignée, une ambiance envoûtante et parfois angoissante. Une histoire de maison hantée de plus certes,mais présentée de façon originale avec en toile de fond un fait divers familiale terrible. Quelques scénes surprenantes et peu ragoutantes,avec des acteurs des plus convaincants. Y'a pas grand-chose à dire de plus,si ce n'est que par moment la tension tombe un peu à plat et certaines longueurs sont à notées,cependant que celà ne vous empêche pas de découvrir ce"abandonnée"qui mérite votre attention.

Une ambiance à la Silent Hill, avec la petite lampe torche qui va bien. J'adore ! Le coup des sosies très bien pensé. D'ailleurs de manière générale, il y a beaucoup de très bonnes idées dans ce film. En plus c'est vraiment bien foutu : la scène dans la chambre avec le faisceau de la lampe qui nous montre le passé ; ou bien le grand final qui débute par une magnifique scène de retour dans le temps, un truc génial ! Même le début du film est tripant avec ce camioneur sortie d'on ne sait où... Franchement une très très bonne surprise. C'est la deuxième fois que je le vois et pourtant j'ai encore sursauté, été angoissé par moment, et aprécié à sa juste valeur. Un film méconnu qui mérite une bien meilleur reconnaissance. A voir absoluement.

Bon film, un bon scénario mais personnellement je n'ai pas eu tellement peur, j'ai vu énormément de film d'épouvante, celui ci est bon certes, mais il ne va pas dans ma liste des meilleurs films que j'ai pu voir! Enfin après chacun ses gouts!!! Mais cela dit c'est un film très intéressant.

Abandonnée est un long métrage signé Nacho Cerda, et la première qui me vient à l'esprit est qu'il est quand même fort cet homme là. En effet, cela faisait longtemps que je n'avais pas vu un film qui m'avait foutu les pétoches comme celui là, et qui plus est, sans gros effets gores et trash, juste avec la visite d'une maison hantée, et glauque à souhaits. Car le film repose essentiellement sur la présence et l'insalubrité de cette maison abandonnée au milieu de la forêt russe et des deux protagonistes qui se retrouvent bloqués à l'intérieur. Néanmoins, le scénario reste imparfait pour moi car assez incompréhensible malgré un twist final qui tente de tout nous expliquer le pourquoi du comment. Les acteurs sont assez convaincants, surtout la jeune femme qui veut retrouver les racines de son enfance et de sa mère. Mais l'effet fort du film est comme je l'ai dit précédemment la maison, sa visite avec des jeux de lumière percutants, des surprises bien flippantes (comme le coup du miroir où la femme se voit en zombie) et une atmosphère moite, humide et oppressante qui nous glace le sang. Je dirais que Abandonnée est un bon film malgré un scénario brouillon, et une certaine lenteur une fois la découverte de la maison effectuée. Je trouve aussi que le titre est bien trouvé puisqu'il symbolise cette maison abandonnée dans les bois, mais aussi l'enfance de l'héroïne qui a été abandonnée par sa mère et qui rime très bien avec le sentiment de solitude qui se dégage du film.

Concernant l'histoire, rien à dire, elle est bien pensée, bien réalisée et tout et tout... Mais pourtant, je n'ai pas réussi à accrocher les wagons... pas d'empathie pour Marie. Qu'elle veuille retrouver ses racines, savoir d'où elle vient etc, d'accord on veut bien l'accompagner, même quand elle retrouve son frère on est encore à ses côtés mais ensuite, terminé... la seule chose qui nous retient c'est de savoir ce qu'elle va découvrir derrière chaque porte qu'elle a la témérité d'ouvrir et si les apparitions fantomatiques font bien leur boulot angoissant, on ressent très vite une impression de déjà-vu qui nous décroche du film. Il n'y a rien de neuf et si l'idée de départ était originale (un film espagnol tourné en Russie en langue anglaise) elle s'enfonce vite dans la banalité de l'horreur et il n'y a plus que la fin pour amener un peu de sang neuf (mais pas beaucoup)

Oui, donc en y ajoutant la superbe photographie sur laquelle peut fièrement s'appuyer ce métrage, ça en fait un emballage qui reste honnête. Un film en demie teinte pour Cerda mais tout de même pas déplaisant et en y ajoutant la

Productrice américaine, Marie enquête vaguement sur ces racines, ce qui la mène en Russie, sa terre d’abandon. Là un héritage l‘attend: une maison isolée dans des montagnes reculées, depuis qu’un sombre fait divers y a eu lieu, en 1966. Nacho Cerda, auréolé de nombreux prix en festival pour une poignée de courts métrages lugubres, nous livre là son premier long, et nous de constater que ça ne lui a pas vraiment donner envie de rigoler. A l’évidence, c’est un auteur, qui possède un imaginaire morbide, qu’il arrive à restituer avec justesse à l’écran. Tout ici est hanté par la mort à venir. Même ces grands espaces verts, caressé avec de longs travelling mélancoliques, cachent le début d’un pourrissement. Ces ombres, ces frémissements, ces tremblements mêmes, la nature souffre d’un mal ancien, reflet de la solitude du réalisateur. Et c’est cette tristesse absolue qui donne au film le statut évident de poème macabre. Les effets y sont réduits à leur portion congrue, les décors, magnifiques et magnifiés, rendent parfaitement hommage à l’esthétique de décrépitude voulue par l’auteur. La notion de réel s’estompe dans un scénario pourtant très prévisible. Les mises en abîme, l’histoire qui boucle, les superpositions temporelles, tout concoure à nous mettre dans un état de profond abandon. Et le coup de génie de l’auteur est d’avoir su trouver dans Anastasia Hill l’incarnation même de cette déchéance. Femme superbe, qui a du construire sa réussite à la seule force de sa volonté, elle se retrouve au milieu du guet, à quarante et un ans, plus toute jeune, mais pas encore véritablement vieillie. Et l’actrice ne cache rien du temps qui passe. Sa beauté classique (A la Nicole Kidman) est touché par la douce érosion des années. Ces pattes d’oies apparentes, la commissure de ses lèvres qui s’affaisse, son front barrés de rides que l’on imagine être dues aux soucis font totalement écho à la poésie de Cerda. Jusqu’à cette sophistication qu’elle arbore et qui n’aura de cesse d’être détériorée durant toute la longueur du film, au point que lorsqu’elle se croise à nouveau, lors d’un nœud temporel, on a du mal de la reconnaître dans cette exécutive-woman à la blondeur éclatante et teintée. L’expression apeurée de son visage, jadis sublime, en proie à l’acharnement du temps qui passe, fascine. Et nous de comprendre que cette hantise, âpre, sèche et sans concession, que nous raconte Cerda, est tout simplement celle de la vie qui nous échappe inexorablement. Du cinéma fantastique raffiné, empreint d’une grande maturité et de beaucoup de mélancolie.

Excellent film fantastique qui prouve une fois de plus l'efficacité des Espagnols en matière de cinéma horrifique, avec au passage de bons effets gores et une histoire sympa et terrifiante!!

Franchement si vous cherchez un film d'angoisse, Abandonnée est fait pour vous! Car le moins qu'on puisse dire c'est que Nacho Cerda, auteur de la surprenante Trilogie de la Mort, sait y faire pour installer une atmosphère et macabre. Car l'atmosphère est poisseuse à souhait et les séquences de terreur vraiment bien gérées. Reste le scénario très ambitieux mais trop confus qui risque d'en diviser plus d un mais vu que j aime bien les films à la Lynch qui laisse le spectateur faire son interprétation, j'ai bien aimé même si à mon avis certaines explications n'auraient pas été de trop. Un bon film d'angoisse!

Ce n'est pas un film qui vous fait tout simplement peur! Non, il vous fait remonter des craintes et peurs enfantines de votre inconscient le plus profond! Une maison que ne vous lâche plus, vous ne pouvez plus la quitter, même si vous partez en lui tournant le dos, vous revenez à elle! Il n'y a pas de solution, pas de sortie possible! La maison vous possède! Ce film a secoué mon imaginaire comme aucun d'autre. Je me senti comme quand j'avais 5 ans et j'avais peur le soir en attendant mes parents rentrer! Là, j'ai vraiment compris le travail de Sigmund Freud et qu'est qu'il voulait dire en affirmant que notre inconscient était aussi vaste que notre conscient.

Ce n'est pas un film de fantôme classique que nous avons là, c'est même beaucoup plus complexe, on se surprend a se poser les mêmes questions que les acteurs, a chercher des expliquations, à imposer des hypothéses, on se demande ce qui se passe, on creoierait presque un scénare a la LOST tellement on cherche des questions. La peur au cinéma est une sensation déléctable et pour ce film on y goute vraiment. Une photographie superbe pour un film génial, meilleur film d'horreur 2007... ( pour l'instant ). Bemol pour le rythme a certains moment assez lent.