L'Abîme de l'Enfer

Eh bien, je ne m'attendais à rien en lançant ce film censé me divertir distraitement le temps d'une soirée, mais je me suis rapidement retrouvé happé par son histoire (un peu) surprenante et son atmosphère unique. Au final, j'ai beaucoup aimé. On dirait presque une version pervertie du NOM DE LA ROSE de Jean-Jacques Annaud avec son monastère à l'ambiance embrumée pleine de mystères.

Bien sûr, la réalisation (et le budget) de deux films n'ont rien de comparable, mais le réalisateur Bartosz M. Kowalski s'en sort plus qu'avec les honneurs car sa caméra offre quelques plans mémorables, notamment dans un final aussi impitoyable que fabuleux.

Les acteurs sont impeccables, avec des trognes pas possibles, et le scénario est plus malin qu'il n'y parait au premier abord, en abordant notamment certains clichés du genre avec ironie.

Je n'irais pas jusqu'à dire que L'ABIME DE L'ENFER est un incontournable de ces dernières années, mais c'est certainement l'un des meilleurs films d'épouvante que Netflix nous a offert jusqu'à présent.