Diabolik: Ginko Attacks
Critiques Spectateurs de Diabolik: Ginko Attacks

Diabolik vole la précieuse couronne d'Armen.
Quelques mois plus tard, les bijoux restants de la collection sont portés par les ballerines du Ballet Smeraldo pour un spectacle exclusif, mais Diabolik parvient à les voler également en enlevant les ballerines.
En réalité, il s'agissait d'un plan de l'inspecteur Ginko, qui a rendu les bijoux radioactifs en les trempant dans une peinture spéciale.
Grâce à un compteur Geiger, l'inspecteur parvient à localiser la cachette de Diabolik.
Surpris par leur ennemi, Diabolik et Eva Kant sont obligés de fuir, laissant derrière eux tout le butin de leurs casses.
De plus, pendant la course, Eva est blessée et Diabolik l'abandonne à son sort.
La voleuse parvient à s'échapper en plongeant dans une rivière.
Dans la cachette, Ginko trouve les plans qui le conduisent à localiser la base d'opérations de Diabolik, son repaire où il organise ses coups et confectionne ses fameux masques.
Il commence alors à organiser un plan pour capturer le voleur, négligeant ainsi la femme qu'il aime, la Duchesse Altea di Vallenberg.
Le policier obtient également une aide inattendue en la personne d'Eva Kant, furieuse d'avoir été abandonnée par le Roi de la Terreur...
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publié le 17/04/2023 - 23:01
Diabolik monte en puissance
Je ne sais pas si c'est parce que j'étais de meilleure humeur au visionnage ou parce que c'est objectivement vrai, mais j'ai l'impression que cette suite est bien meilleure que le 1er opus vraiment décevant et nanar.
Je pense que c'est vrai, car j'avais regardé le 1er avec de bonnes dispositions, et c'est ses nombreux défauts qui m'ont achevé au fur et à mesure.
Pourquoi celui-ci est meilleur ?
Déjà le plus gros défaut du premier opus, ses illogismes crasseux à répétition, est très nettement atténué ici.
Bon y'a encore pas mal de conneries, mais qui passent si on prend tout ça pour ce que c'est, l'adaptation d'un fumetti qui devait déjà pas trop s'embarrasser de logique et misait plus sur le fun pervers.
Dans cet opus, on n'a pas autant l'impression d'être pris pour des cons, et que le scénar a été confié à des singes payés en bananes avariées.
Le rythme est un poil meilleur aussi, et on n'a plus de longues séquences de dialogues hyper mal filmées et mal jouées, semblant à peine répétées.
L'interprétation d'ailleurs parlons-en: les seconds rôles ne sont plus aussi dramatiquement mauvais que dans le premier film.
Et même Valerio Mastandrea, qui joue l'Inspecteur Ginko, n'a plus l'air de dormir debout, en comptant sur sa pipe pour jouer la comédie à sa place comme dans le film précédent.
La mise en scène est plus inventive, mieux maîtrisée. C'est pas du Scorsese hein, mais on n'a plus l'impression d'avoir des incompétents derrière la caméra.
Ce qui fait que le charme étrange du premier Diabolik ne vient plus de sa ringardise, mais d'un réel savoir-faire, même si tout cela reste à relativiser, on n'est pas dans le grandiose.
Le scénar se veut surprenant, avec sa trahison de base, mais toute personne un peu aguerrie aux cliffhangers de-la-mort-qui-tue aura deviné le twist final dès le début. Mais bon, on se laisse gentiment mener quand même, c'est rigolo à défaut d'être prenant...
Luca Marinelli n'interprète plus Diabolik, il est remplacé par Giacomo Gianniotti.
On y perd un peu au change. Même si le nouveau est convaincant, froid, glaçant; il n'a pas le vice, la folie, la méchanceté implacable psychotique du premier dans le regard.
En parlant de Diabolik, un truc quand même assez insupportable dans cette suite:
Le personnage qu'on est venu voir, qu'on a envie de voir faire un max de saloperies, disparaît pendant un bon tiers du film, ce qui créé un énorme déséquilibre dans l'histoire, et une frustration encore plus grande.
Voir l'Inspecteur Ginko et sa bande de branleurs aux poignets cassés tenter de retrouver et piéger Diabolik, on s'en tape un peu si la menace n'est plus à l'écran.
Un spectacle sympathique, bien qu'une nouvelle fois inégal et bancal, mais qui ne plaît pas uniquement que pour sa ringardise.
Mais un coup dans l'eau encore, tellement un tel anti-héros pouvait apporter plus de folie et de démesure, même sans les délires numériques d'Hollywood.
On attend le 3 pour conclure cette trilogie, prévu fin 2023, pour voir si il va parvenir à monter un cran au-dessus, ou continuer à se vautrer dans ses limites paresseuses qui n'ont rien à voir avec le budget...