Dernières critiques spectateurs
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La Nuit des clowns
Un nouveau film de clowns tueurs dont le titre est assez explicite. Le fait que l'histoire se déroule dans un milieu rural est un petit plus par rapport au concept central du film.
On suit donc l'arrivée de la protagoniste et de son père dans une petite ville de campagne. D'emblée, on voit la tension entre la fille et le père s'installer, d'autant plus que les jeunes du coin ont un rapport conflictuel avec l'autorité, appuyant d'autant plus le conflit générationnel.
Le film est donc focalisé sur le choc générationnel, l'incapacité de communiquer entre deux générations qui sont le reflet d'une division des convictions, les parents et adultes étant représentatifs d'un conservatisme très appuyé là où les jeunes manifestent un progressif provocant.
Et les clowns dans tout ça ? Et bien, ils sont l'incarnation de cette division dans l'approche la plus brutale. Je ne peux en dire plus au risque de spoiler mais voyez ce film comme un regard sur la politique et ses conséquences.
Sans être vraiment marquant car ce film adopte ce genre horrifique en surface mais sans la folie visuelle qui doit aller avec, ça reste un divertissement horrifique fort sympathique qui ne laissera pas indifférent.
Publié le 15 Décembre 2025
Great White
Films de requins tueurs qui met en avant, surprise, le grand requin blanc, le titre en lui-même annonce la couleurs. Néanmoins, on ne se contente pas de reproduire la formule du méchant requin tueur qui attaque, jouant plus sur la dimension humaine et la peur.
On a donc ici un groupe bien hétérogène dont la survie en mer va devoir dépendre de leurs capacités à coopérer. On peut ainsi ressentir au travers de ce périple en mer une dynamique de groupe se développer de manière imprévisible au fur et à mesure des événements, donnant des moments bien chargés en tension.
Les requins sont visuellement assez impressionnants et ne sont pas surexposés, rendant leurs temps d'écran bien efficace.
On échappe pas aux défauts de ce genre de film en terme de crédibilité, voire des protagonistes échapper par la nage à un requin qui se trouve juste à côté reste bien trop improbable pour qu'on puisse y croire. Néanmoins, certaines scènes de confrontation sont visuellement bien réussis.
Un film de requin bien sympathique qui offre assez de tension et de moments forts pour être prit dans l'histoire.
Publié le 13 Décembre 2025
Motel 2 : Le Premier Coup
Un prequel à son prédécesseur que je n'ai pas vu, je vais donc orienter ma critique sur le film en lui-même.
On pose ici les bases des motivations des meurtres orchestrés dans ce Motel, et on peut dire que le mobile se tient plutôt bien.
On voit ici se mêler voyeurisme et torture, conduisant à des meurtres filmés. Le concept est intéressant et la traque offre des bons moments de tension.
Néanmoins, ce trio de tueurs peine à être efficace sur la durée, ce qui se justifie assez pour deux d'entre eux dont la "reconversion" est récente mais pour le troisième qui est présenté d'emblée comme un psychopathe expérimenté cela semble plus contestable, même si celui-ci reste le personnage le plus mémorable par son côté imprévisible.
La fin échappe à la régle des prequels de ce genre, créant une incohérence qui fait se demander comment le Motel a pu continuer ses activités macabres.
Un film qui n'arrive pas à vraiment exploiter son concept et qui reste dans les limites du film d'horreur conventionnel sans plus.
Publié le 12 Décembre 2025
Doctor Sleep
Les fans du "Shining" de Kubrick seront ravis de voir cette suite qui est clairement un film dédié à son prédécesseur tellement les références à celui-ci sont nombreuses, notamment le retour de cette musique angoissante.
On retrouve Danny Torrance dans son parcours de reconstruction après les tragiques événements du premier film, son passage dans l'alcoolisme et les références à son père offre un effet miroir inversé pertinent entre les deux, notamment appuyé par une scène dans le bar iconique de Overlook.
Les nouveaux antagonistes, le fameux groupe du "Noeud", semblent avoir été quelques peu inspirés par la figure de Gripsou le clown, autre monstre de l'univers de Stephen King, s'attaquant aussi à des enfants innocents pour se nourrir. Là où ils se démarquent bien c'est qu'ils forment un groupe soudé, attachés les uns aux autres, leur donnant un côté humain malgré les atrocités dont ils sont capables, même si la femme au chapeau est clairement le personnage phare du groupe.
On voit aussi l'introduction d'un nouvel enfant prodige du Shinning, ce qui permet de développer l'étendu des capacités de ce don. Dommage que son lien familial avec Danny n'a pas été dévoilé comme dans le livre. J'apprécie néanmoins le binôme qu'ils forment, Danny devenant un mentor pour cette enfant et celle-ci le poussant à assumer ses responsabilités.
Malgré cet ensemble positif je trouve que le film a du mal à sortir de l'ombre de son prédécesseur, de fait il joue beaucoup sur la corde nostalgique par ses multiples références et peine à trouver sa propre patte artistique. Pour un fan absolu du premier film ce sera du pain béni mais pour un cinéphile cherchant de la nouveauté ce sera un peu plus nuancé.
Globalement, cette suite reprend bien le flambeau et rend un bel hommage à Kubrick mais n'arrive pas à sortir de l'ombre de ce dernier. Il y a tout de même de bonnes idées de narration, notamment l'évolution du parcours de Danny, ainsi que des idées visuelles intéressantes dans la projection astrale. A noter aussi une volonté du réalisateur d'accorder enfin les visions de Kubrick et King dont on savait les rapports tendus sur l'adaptation du roman de "Shining", un défi louable qui mérite d'être reconnu.
Publié le 6 Décembre 2025
Shark Attack 2: Le Carnage - L'Attaque des requins tueurs
J'avais déjà oublié le 1ᵉʳ vu il y a pourtant pas si longtemps. Ce second téléfilm est du même acabit, du genre potable mais ça va bien 5 min les conneries… Y'a d'autres suites encore, je vois, je vais m'en passer ^^
Publié le 6 Décembre 2025
Revenge
Dans la lignée de "I spit on your grave", ce film s'inscrit parfaitement dans la mouvance " Rape and revenge", avec en plus un côté western moderne qui offre un dynamisme plus marqué que son auguste modèle dans les confrontations.
La protagoniste n'est pas la figure innocente de base de ce genre de films, au contraire c'est une femme assumant pleinement sa sensualité et dont la relation extra-conjugal avec un homme marié ne semble point la dérangée. Elle devient malgré elle objet de convoitise des associés de son amant, amenant un drame qui si il n'a pas l'impact physique du calvaire de Jennifer Hills dans "I spit on your grave" demeure percutant dans la réaction des divers personnages, l'amant se muant en un monstre encore plus sanguinaire que son associé violeur dans le seul but de sauver les apparences.
C'est justement ce trio masculin qui marque par cette différence de personnalité : On a l'amant qui derrière ses airs polis et son charisme est un psychopathe froid et arrogant, l'associé violeur qui est un sadique qui aime s'attaquer à plus faible que lui et enfin le troisième, le plus effacé des trois mais qui derrière son silence est lui aussi un tueur dangereux. Cette représentation de ce trio fonctionne plutôt bien et offre des moments conflictuels interessants, d'autant que la seule chose qui les relie est le plaisir commun de la chasse.
On a ici une belle utilisation des décors naturels pour nous offrir un jeu de traque bien ficelé et des scènes particulièrement tendues. La protagoniste n'est pour ainsi dire pas complètement maîtresse du jeu dans sa quête de vengeance et par moment passe de prédatrice à proie, renforçant l'ambiguïté de ce jeu de chat et de souris.
Les mouvements de la caméra appuie bien la dualité et la tension des confrontation, surtout dans la confrontation finale qui joue beaucoup sur le mouvement.
Par contre, la blessure de la protagoniste quand elle est est laissé pour morte est tout de même beaucoup trop importante pour imaginer qu'elle puisse malgré ça traquer ses bourreaux, la cautérisation n'est pas une solution miracle.
J'ai bien aimé ce retour du rape and revenge dans cette approche plus western qui offre des moments de tension bien forts.
Publié le 1 Décembre 2025
Ghosts of War
Nous sommes en 1944, dans la campagne française. Un groupe de soldats américains (pas bien corrects avec les boshs…) se dirige vers un château à garder. Ils prennent la relève d'autres gars qui n'ont pas l'air mécontents de se barrer d'ici…
Seulement le second film de ce réalisateur plus de 15 ans après le très bon Effet Papillon. Un nouveau film qui n'atteint pas le niveau de son ainé mais qui est tout aussi original dans son intrigue, entre fantastique, horreur et SF. Un beau château, de beaux décors, une belle lumière, de belles prises de vue. Et la narration est intrigante dès le début, ce qui vous garde en haleine ; on se demande bien où tout cela va nous mener. Les jump scares sont moyens, mais le rebondissement final est surprenant.
Une bonne étrangeté, pas dans la norme. Ça se laisse bien voir.
Publié le 30 Novembre 2025
Wrecker
Un road movie d'angoisse dans la lignée des plus ou moins bons Duel (Bihine sur), Une Virée en Enfer ou Jeepers Creepers. Un ouf dans son gros camtar qui harcèle de gentils automobilistes pas fute-fute.
Ça passe bien, pour qui aime le genre (comme moi), mais ça n'a rien de grandiose non plus. On va dire que c'est correct et se laisse regarder. La seconde partie à partir du flic (pas venu venir ce jump-scare) monte en puissance mais au global c'est tout de même assez mou du genou.
DU déjà-vu un peu revisité. Petit film à découvrir qui vaut un Joy Ride 2 par exemple.
Publié le 29 Novembre 2025
Attack of the Killer Donuts
Le titre respire le grand film… Ça sent le grand n'importe quoi et c'est bien le cas.
Un ovni comique de série Z (comme zéro) que, même au 100ᵉ degré, j'ai bien eu du mal à apprécier. On rit un peu, certes, mais c'est tellement mauvais dans la mise en scène et le jeu d'acteur que bon…
Du très très con assumé mais qui ne mérite pas qu'on s'y attarde bien longtemps
Publié le 29 Novembre 2025
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On a un film au concept innovant mais qui ne vas pas au bout de son potentiel et ne reste qu'en surface.
Un groupe de Punk Rock va jouer son dernier concert dans un bar ouvertement à tendance nazi et déjà là on peut voir que le scénario est bancal, les artistes jouant à fond la provocation politique malgré les mises en garde et le fait que c'est leur dernière opportunité de rentabiliser sur leur tournée. De plus, le motif final de la discorde qui va allumer le feu aux poudres n'est vraiment pas crédible, un meurtre provoqué en plein concert c'est pas du tout discret et avec en plus la porte ouverte.
Les réactions de nos protagonistes ne sont pas non plus cohérentes même si on peut mettre ça sur le compte de la panique. Heureusement, la dernière partie du film monte en puissance et les survivants gagnent en maturité.
On a donc un groupe de skinheads qui veulent faire un grand "nettoyage" pour éliminer les preuves et dans un premier temps le groupe arrive à faire bien monter la tension, surtout avec à leur tête le charismatique Patrick Stewart qui se montre un chef d'un pragmatisme froid. Malheureusement, le potentiel du groupe n'est pas pleinement exploité, seuls certains membres restant sur place pour éliminer leurs cibles et là encore on a l'impression que ça fait facilité scenaristique pour justifier qu'une bande de jeunes prennent le dessus.
Sinon, on retrouve des thématiques proches de "La dernière maison sur la gauche" ou "La colline à des yeux" avec ce côté survival où les victimes finissent bourreaux, ce qui est surtout manifeste au travers du personnage joué par Anton Yelchin qui se refuse dans un premier temps à porter une arme pour finalement s'en servir au vu du contexte.
Au niveau des meurtres et de la violence, il y a des scènes assez marquantes, notamment avec l'attaque des chiens. Ça reste tout de même moins percutant que ce qu'on pouvait en attendre.
Ce qui reste l'élément le plus intéressant du film c'est son ambiance qui évolue progressivement vers un malaise de plus en plus oppressant dans cette lutte de la survie, renforcé par le côté huis-clos et le jeu visuel sur le vert.
Pas un film aussi percutant que ce à quoi je m'attendais mais qui a tout de même des qualités indéniables.