BIFFF 2018 : Le Dossier Complet

Cold Skin (Xavier Gens)


Ce film de Xavier Gens constitue ma principale déception du BIFFF 2018.

On attendait beaucoup de celui qui nous avait proposé Frontière(s) et The Divide. La déception n’en a été que plus grande. Voyons le positif. Le film possède bien quelques plans superbes. L’idée d’un huis-clos en extérieure est originale. Et la créature venue d'un autre monde (lequel?) est attachante et vachement bien foutue. On ne peut même pas reprocher aux acteurs d'être mauvais car David Oaked (The Borgias) et Ray Stevenson (Thor, The Big Game) sont crédibles dans leurs rôles. Où est donc le problème avec ce film?

A mon avis, c'est le manque de profondeur du scénario et des personnages. Quand on est dans un film avec seulement trois individus, il faut vraiment qu'on s'attache aux personnages et qu'on comprenne leurs personnalités. Or, en ce qui me concerne, cet objectif n'est pas atteint. Ensuite, il y a toutes ces questions que l'on se pose et qui ne trouvent pas de réponses.

Mais qui sont ces créatures qui attaquent pendant la nuit ? Pourquoi sont-elles si agressives ? Ces humains méritent-ils vraiment de survivre ? Pourquoi devrions-nous avoir de l'empathie pour eux ? Méritent-ils vraiment de survivre sur cette île ?

En fait, ce manque d'attachement envers les personnage a ruiné mon intérêt pour ce film. Car oui, toute l'intrigue tourne autour de la survie ou non de nos protagonistes. Ce constat est vraiment dommage car, en ce qui concerne la qualité des images et l'ambiance Lovecraft, on est passé à côté du chef d’?uvre...

Ma note : 5/10

 

Cop Baby (Alexander Andrushenko)

Typiquement le film dont on n'attend pas un copek et qui au final est une très belle surprise.

Cette comédie policière russe est complètement déjantée. Les répliques du Baby Cop ont provoqué des dizaines de fous rires dans le ciné 2 du BIFFF.

Le scénario est basique mais efficace. Le film présente le destin croisé d'un responsable badasse des services spéciaux russes et d'un simple agent de quartier qui a du mal à se faire respecter par quelques ados rebelles. Rien de très original jusqu'au twist improbable.

L’esprit du chef de la police russe est transposé par magie dans le corps du nourrisson de l'agent de quartier. Dès lors, ils sont unis dans un duo papa/bébé afin de déjouer les plans de la pègre russe.

Et vous ne vous imaginez pas à quel point c'est jouissif de voir un bébé avec une voix de vieux militaire russe. Ce baby est vraiment le baby le plus badasse de l'histoire du cinéma.

Les réactions et l'humour m'ont fait penser au film avec l'ourson TED. Avec des répliques acerbes et ironiques mais également plusieurs cascades, ce film est assurément l'un des films les plus drôles et débiles du BIFFF 2018 !

Ma note : 7/10

 

Five Fingers For Marseilles (Michael Matthews)


Même s’il y a Marseille dans le titre, l’action se déroule bien loin du stade Vélodrome. Ce film sud-africain est à classer dans le top 5 des films du BIFFF 2018.

Il s'agit de l'histoire croisée de 5 jeunes qui proviennent d’un ghetto d'une Afrique du Sud toujours sous apartheid. Mais loin de tomber dans le combat racial du blanc contre le noir, cette production de qualité va beaucoup plus loin. Quel avenir pour les rejetés de la société dans une Afrique qui va mal? Pourquoi perdons-nous nos valeurs et notre morale en vieillissant ? Comment devenons-nous bon ou mauvais ? Nos chemins sont-il tracés à l'avance ? Que faire face à la bureaucratie des dirigeants? De nombreux thèmes sociétaux sont abordés mais jamais ils ne prennent le dessus sur la narration.

Toutes les personnes s’étant rendues sur le continent africain une fois dans leur vie savent à quel point les fables et les contes font partie de la culture populaire africaine. Ici, c'est également à un conte que l'on assiste. Avec un début, une fin et une morale.

Les 5 héros de ce western des temps modernes ont chacun un rôle bien précis et des aptitudes spécifiques qui leurs sont propres. Chaque personnage, que ce soit chez les bons ou les méchants, possède sa personnalité et son style. La façon d'amener les choses m'a vraiment rappelé certains films de Tarantino.

Au final, Five Fingers est un film incroyable avec des paysages à couper le souffle. Et les westerns se font tellement rares de nos jours que nous n'allons pas bouder notre plaisir !

Ma note : 8,5/10

 

Framed - Madness goes live streaming! (Marc Martínez Jordán)


Avec Framed, la boite de production Creature of The Dark dénonce les dangers des médias sociaux. L'idée du film est d'incriminer la folie des gens dans la course aux mentions « like ». Dans ce long métrage, la nouvelle application, du nom de Framed, permet de diffuser en direct et gratuitement des vidéos en live depuis partout dans le monde. Et si l’intention des créateurs est bonne à la base, dans la pratique, on verra que les gens ont vite fait de sombrer dans la folie pour devenir populaires. Notons que la réalité a déjà rattrapé la fiction puisque le Facebook Live a provoqué de nombreux scandales lors de sa mise en ligne l'an dernier (viols en direct, meurtres, harcèlement, suicides, etc).

Si Framed de Marc Martinez débute sur les chapeaux de roues avec un meurtre gore de très bonne facture, la suite est parfois un petit peu plus brouillon. Le film va néanmoins à l'essentiel puisqu'il ne fait que 79 minutes. Et franchement, c'est ce qui le sauve. 30 minutes de plus auraient probablement été de trop. La tension est bien gérée avec une montrée progressive dans le gore et la brutalité gratuite avec hémoglobine à profusion.

Si on ne peut pas parler de chef d’?uvre, loin de là, les quelques bons « Jump scare » et « Running Gags » qui accompagnent les séquences gores font le boulot. L’amateur d’horreur basique qui n'est pas trop exigeant sur la cohérence des événements passera certainement un bon moment avec Framed. Mention spéciale pour la bande son du générique du début et de fin.

Ma note : 6/10

 

Freehold  (Dominic Bridges)


Durant les 7 premières minutes de ce film, pas un seul dialogue à se mettre sous la dent.

D'un côté, Hussein, le locataire légitime d'un appartement. C'est Monsieur bling bling. Tout est toujours propre et à sa place avec lui. De l'autre, tapis dans l'ombre, on retrouve son invité surprise et indésirable. Ce film anglais est une sorte de cache cache malsain dans un appartement.

Ce qui est vraiment magique dans ce film, c'est que cette comédie glauque et surréaliste au premier abord réussit à devenir de plus en plus dérangeante au fur à mesure que l'histoire avance.

Imaginez vivre en colocation et, parmi vos colocs, il y en a un qui s'amuse à mettre de l'eau dans votre lait, à manger votre bouffe tous les jours, à pisser dans votre gel douche, etc.

Imaginez ensuite que ce colocataire est comme un fantôme et que vous ne puissiez jamais le voir ni prouver son existence à qui que ce soit.

Imaginez tout ceci au moment où vous emménagez avec votre copine ! Et bien voilà le bourbier dans lequel Hussein se trouve. Et il faut dire que tout est fait de manière à ce que cela soit vachement crédible au final.

On se prend vite au jeu du chassé croisé ,et l'on a vraiment pitié du héros du film et de son calvaire quotidien. Ajoutez à cela des pigeons qui parlent et l'humour british de Dominic Bridges,.What else!?

Ma note: 7,5/10

 

Game of Death (Sébastien Landry et Laurence Morais-Lagace)

Si l'idée de Game of Death n'est pas la plus originale, elle est efficace. Dommage que la réalisation ne soit pas au niveau escompté car ce slasher aurait vraiment pu tout dégommer sur son passage avec encore un peu plus de folie et de justesse dans la réalisation.

Un Jumanji version serial killer, c'est plutôt fun ! On assiste ici à la tournure dramatique d'une fiesta avec des jeunes qui n'ont pas mieux à faire que de d’exploser la tête au bord de la piscine en buvant des shots et en fumant de la marijuana. Les fêtards décident de jouer au jeu de société Game of Death pour pimenter la fête, le tout sans savoir que c'est leur tête qui risque d'exploser une fois le jeu lancé. Quand les dés sont lancés, un compte à rebours s'enclenche et si un mort n'arrive pas avant la fin, la tête d'un des joueurs explosera !

Il s'ensuit une ribambelle de morts du début à la fin du film. Si certaines scènes sont vraiment géniales, d'autres le sont beaucoup moins. Et vu que le scénario est plutôt maigre et que tout n'est pas parfait... un beau moment de la Nuit du fantastique malgré tout.

Ma note: 6/10

 

Hunting Emma (Byron Davis)

Hunting Emma ou Jagveld est un film écrit par Deon Meyer: un scénariste, réalisateur et auteur de romans policiers en Afrique du Sud. Il écrit en afrikaans mais ses livres sont traduits en français. Ce thriller débute par une belle après-midi ensoleillée en compagnie de la jolie Emma, une pacifiste confirmée. La malheureuse prof qui pensait partir en congé pour se détendre tombe nez à nez avec une bande de truands sadiques sur une route en plein milieu de la pampa africaine.

Alors qu'elle est sur le point de passer à la casserole avec le plus vicieux de la bande, un retournement de situation (plutôt peu crédible avouons-le) fait qu'elle arrive à s'enfuir. C'est à ce moment-là que le film débute à proprement parler et que l'on se rend compte que la gentille fifille a quand même retenu quelques leçons de son papa militaire.

Avec quelques paysages superbes, des scènes d'action de bonne facture et un scénario qui tient la route, ce Hunting Emma met la fessée au dernier Tomb Raider, Lara Croft n'a qu'à bien se tenir !

Ma note: 7/10

 

Luciferina (Gonzalo Calzada)

Que ce soit le générique de début ou de fin ou encore la scène de l'accouchement par exemple, on doit reconnaître à ce film une ambiance et une esthétique plutôt sombres et malsaines.

Si les personnages sont introduits de façon brillante, le scénario a des difficultés à décoller et on se retrouve dans un énième combat du bien contre le mal. La thématique de la lumière face à l'obscurité n'est pas neuve et on ne peut pas dire que ce film révolutionne le genre. Après, si mon avis sur ce film est négatif, ce n'est pas pour cette raison mais surtout à cause des nombreux clichés et messages moralisateurs qui m'ont profondément dérangé, voire mis mal à l'aise à certains moments.

Quand la jeune vierge se touche sous la douche pour se faire plaisir, il est sous-entendu qu'elle agit de la sorte sous l'influence de satan. En 2018, est-il vraiment judicieux d'associer plaisir solitaire féminin de la sorte ? Je ne vais pas tous les citer mais à plusieurs moments du film, j'ai bloqué sur des messages de ce type.

Sans vouloir trop spoiler, ma conclusion est que le réalisateur est passé un peu à côté de son sujet même s'il y a quelques bonnes séquences. A noter une des scènes de sexe les plus explicites et longues qu'il m’ait été donné de voir depuis longtemps sur grand écran. Encore un tour à satan probablement ?

Ma note: 6/10

 

Memoir of a Murderer (Shin-yeon Won)

Le cinéma sud-coréen a de nouveau fait mouche en remportant le prix du thriller. Avec de l'humour et du suspense jusqu'à la dernière image, ce film tiré d'un roman à succès restera assurément dans les annales du BIFFF 2018.

On suit l'histoire d'un tueur en série repenti. En devenant vieux, ce dernier est atteint d'Alzheimer. C'est à ce moment, comme par hasard, que des meurtres reprennent dans la bourgade où il réside. Mais est-il la cause de ses meurtres ou pas? Lui-même n'en est même pas certain...

La prouesse de Shin-Yun Won est d'arriver à maintenir le suspense tout au long du film. On ne sait jamais vraiment ce qu'il se passe et même quand on pense savoir, en fait, on ne sait pas.

La dérision et l'humour caustique font rire tandis que l'intrigue est aboutie. Les personnages possèdent véritablement une âme et une personnalité. Le tout est magistralement joué et l'on oublie qu'il s'agit d'un film. Certains diront que 118 minutes, c'est peut-être un peu trop long mais, à part ça, je ne vois vraiment pas ce qu'on peut reprocher à ce thriller. Encore un joli coup made in Korea.

Ma note: 9,5/10

 

Party Hard Die Young (Dominik Hartl)


Avec un générique en musique digne des soirées Cream d’Ibiza ou de la Redbull Electro Stage à Dour, Party Hard Die Young montre la vie de débauche de clubbers en vacances.

Et les amis de la défonce se rendront vite compte que du travail de terrain et de documentation a été réalisé par le scénariste, on s'y croirait vraiment. Mais évidemment, pour être dans la sélection du BIFFF, il fallait des morts sanglantes et affreuses.

Dominik Harti avait conquis le public du BIFFF en 2016 avec son Attack of the Lederhosenzombies (des zombies qui attaquent une station de ski autrichienne). Et bien, on ne peut pas dire que son Party Hard Die Young fasse le même effet !

Même si l’idée aurait pu être marrante, ce slasher elecro manque cruellement d’originalité et de relief pour rester dans les annales. La dernière demi-heure du film rehausse légèrement le niveau mais ça arrive beaucoup trop tard pour sauver la baraque. Dommage…

Ma note : 4/10

 

Return to Return to Nuke 'Em High Aka Vol. 2 (Lloyd Kaufman)

La première scène de la douche est d'anthologie. Elle restera probablement dans le best off des Troma movies. Pour visualiser la scène, imaginez une dizaine de nanas nues sous la douche qui se moquent de leur amie car elle a des règles vertes. Ce qu'elle n'avait pas imaginé, c'est que le liquide vert, c'est de l'acide et qu'elles vont en prendre plein la tronche. Ce long métrage de Lloyd Kaufman, qui était présent dans la salle pour l'occasion, ravira tous les fans du genre. Un focus Troma bientôt sur Horreur.net

Ma note: 7/10

 

Shock Wave (Herman Yau)

SHOCK WAVE, c'est le film chinois d'action du BIFFF qui explose tout sur son passage. Comme Jonathan du BIFFF l'a bien décrit, il s'agit d'un Piège de Cristal (Bruce Wilis) dans un tunnel de Hong-Kong. L'action est soutenue du début à la fin et les acteurs sont presque crédibles par moments. Cette guerre urbaine entre les terroristes et les démineurs de la police spéciale chinoise fait l'inventaire de tous les types d'explosifs sur le marché.

Si les démineurs sont convaincants, on se demande toujours si l'idylle du film était vraiment utile. On se dit que le but était uniquement de conquérir une partie de la population chinoise en ajoutant une histoire d'amour...

Ce film d'action chinois est bourré de clichés mais il est également vachement divertissant. Et si vous n'êtes pas d'accord, sachez que plusieurs dizaines de millions de Chinois vous le confirmeront !

Ma note: 7/10

 

Taste of Life (Mira Gittner, Roland Reber)


Si l'on doit déterminer un film WTF au BIFFF 2018, ce serait sans aucune hésitation ce Taste of Life de Mitta Gittner et Roland Reber. Is'agit d'une sorte de film de série B sur l'univers du porno. On suit les fantasmes de différentes protagonistes dans des situations plutôt excentriques. Une chose est certaine, le sperme est un élément central du film. Comme l'affiche en atteste, rien de tel qu'un bon banana shake. On peut d'ailleurs voir quelques véritables fellations avant le générique de fin !

Ma note : 4.5/10

 

Tigers Are Not Afraid (Issa López)


Plus d'une vingtaine de prix depuis sa sortie en festival, prix du public et corbeau d'argent au BIFFF, on se demande jusqu'où ira le dernier film écrit et dirigé par Issa Lopez. Celle avec qui Guillermo Del Toro veut faire un film a marqué les esprits des festivaliers. Tigers Are Not Afraid restera dans les mémoires comme Adam's Apple de Anders Thomas Jensen l'a fait en son temps.

En dénonçant la montée de la violence au Mexique et plus particulièrement son impact sur les enfants, la réalisatrice mexicaine bouleverse avec beaucoup d'élégance. Son film est court mais incisif. En 83 minutes, elle arrive à susciter des émotions qui restent fortes quelques semaines après la projection. Au même titre que la Cité de Dieu dans les années 90, Tigers Are Not Afraid décrit une réalité brutale face à laquelle personne ne peut rester indifférent. Si vous ne devez en voir qu'un seul de toute la liste, c'est celui-là sans hésiter !

Ma note : 9,5/10

 

Courts métrages

RIP (Caye Casas, Albert Pintó)

Un petit film très amusant, bien rythmé et gore avec une touche de critique sociale. Que demander de plus ?

 

Dynaman (Michiel Blanchart)

Un amusant court dans la lignée de Kick-Ass et du Super de James Gunn, dans lequel un loser s’habille en super-héros pour faire régner la justice (sauf qu’il est lâche). Rien de révolutionnaire, mais suffisamment bien filmé et interprété pour retenir l’attention.

 

The Day the Dogs Disappeared (Boris Kuijpers, Ruth Mellaerts)

Personnellement, je n’ai rien compris à cette histoire… Jusqu’à ce que quelqu’un m’en propose son interprétation. Je considère donc ce film comme raté, malgré ses indéniables qualités plastiques.

 

Deer Boy (Katarzyna Gondek)

Une cruelle fable à propos d’un garçon né avec des bois sur la tête, bien mise en image et interprétée. Un peu prévisible, mais réussi.

 

Lost in the Middle (Senne Dehandschutter)

Une baffe dans la gueule, je ne vois pas comment décrire autrement ce fantastique petit film qui a traumatisé la salle du ciné 3. Ce parcours croisé d’un reporter de guerre et d’un jeune djihadiste est glaçant de réalisme. Ajoutez à cela une réalisation virtuose et vous obtenez une véritable petite bombe (sans mauvais jeu de mot).

Seul bémol concernant ce film : qu’est-ce qu’il fichait au BIFFF ?

 

The Nest

Mouais. En quelques mots, c’est Misery réalisé par Almodovar (Les Autres). L’ambiance est somptueuse, mais l’histoire est cousue de fil blanc (private joke à qui a vu le film).

 

Les Naufragés (Mathieu Mortelmans)

J’avoue ne pas comprendre l’engouement autour de ce film. Pour ma part, je n’y vois qu’un simple dialogue entre deux femmes à propos d’une tentative d’infanticide. Formellement, il n’y a rien de fou et sur le fond, c’est certes tragique, mais pas révolutionnaire non plus. Non, vraiment, je ne comprends pas…

 

Caducea (Christophe Mavroudis)

Alain a vécu sa jeunesse dans un vaste domaine familial sous le regard de sa mère Catherine, secrète et peu liante. Seul Tom, son frère aîné adoptif, animait ses journées. Infirme, défiguré, Tom transformait sa maladie dégénérative en jeu, créant des masques d'écorce inspirés de la Commedia Dell'arte...

Un très bon court métrage belge, original, bien interprêté et bien réalisé, dans une ambiance de conte fantastique. Que demander de plus ?

 

Le palmarès du BIFFF 2018

Compétition internationale

Jury : Lloyd Kaufman, Julia Ducournau, Laurent Lucas

Corbeau d'Argent : MON MON MON MONSTERS de Giddens Ko (Notre chronique)

Corbeau d'Argent : TIGERS ARE NOT AFRAID d’Issa Lopez (Notre chronique)

Corbeau d'Or : INUYASHIKI de Shinsuke Sato

 

Prix du public

TIGERS ARE NOT AFRAID d’Issa Lopez (Notre chronique)

 

Compétition européenne (Méliès)

Jury : Philippe Logie, Marie Manzah, Olivier Imfeld, Michel Nabokoff, Jean-Yves Roubin

Méliès d'Argent : THE CURED de David Freyne (Notre chronique)

 

Compétition Thriller

Jury : François Troukens, Antoine Bours, Koen Mortier

Mention spéciale : A SPECIAL LADY d’An-kyu Lee

Prix Thriller : MEMOIR OF A MURDERER de Shin-yeon Won

 

7e Parallèle

Jury : Pascal Vandelanoitte, Mathieu Mortelmans, Gaetan Delferière, Koen Monserez

Mention spéciale : THE PLACE de Paolo Genovese (Notre chronique)

Prix 7e Parallèle : BLUE MY MIND de Lisa Brühlmann

 

Prix de la critique

Jury : Didier Stiers, Bjorn Gabriels, Eric Van Cutsem

DHOGS d’Andrés Goteira

 

Courts-métrages belges 

Prix Jeunesse : “The Day the Dog disappeared” de Ruth Mellaerts & Boris Kuijpers

Prix SABAM : “Het Nest” de Matthias De Bondt

Prix La Trois : “Les Naufragés” de Mathieu Mortelmans

Prix BeTV : “Les Naufragés” de Mathieu Mortelmans

Grand Prix et Prix Fedex : “Lost in the Middle” de Senne Dehandschutter

 

Court-métrage européen

“Belle à croquer” d’Axel Courtière (France)

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