Possessions

C'est l'histoire d'un couple de français moyens qui partent s'installer chez les riches de la haute montagne touristique, entre jalousie maldive et une impression constante de ne pas être à leur place parmis les nantis, ce couple va perdre pied rapidement jusqu'au drame final. C'est tiré d'un fait divers réel qui avait fait les gros titres donc si on a un peu de mémoire on ne sera pas surprit par le dénouement final. Mais l’intérêt est tout autre puisque nous suivons petit à petit un couple à priori sympathique qui dévoile sa véritable nature,le réalisateur a su parfaitement capter cette tension à l'écran si bien que si nous ne cautionnerons nullement leurs actes on pourra au moins comprendre qu'un couple qui a du mal à joindre les deux bouts puissent péter un câble devant tout le fric qu'ils ont devant les yeux en permanence. L'être humain est par nature vaniteux et envieux et ce film nous le fait rappeler avec force. Cela en découle un très bon film parfaitement maîtrisé à l'aide d'une mise en scène assez soignée où l'on pourra s'émerveiller devant ces hautes montagnes mais pour s'y installer il vaut mieux avoir beaucoup de frics. Cependant un petit bémol concernant les deux acteurs principaux sur qui l'intrigue se concentre essentiellement,Julie Depardieux que je trouve aussi agaçante que son père a bien du mal à susciter de la sympathie,quand à Jérémie Renier c'est un bon acteur mais je trouve qu'il en fait parfois un peu trop,je sais pas j'ai du mal à imaginer qu'un jeune homme impulsif et égoïste puisse devenir un tueur de sang-froid et calculateur en très peu de temps,c'est peu concevable. Enfin ce n'est que mon avis,l'ensemble est très correct et mérite d'être vu.

Ce film est une intéressante rétrospective d'une tristement célèbre affaire criminelle, celle du massacre de la famille Flactif au Grand Bornan en 2003. Ce film met avant tout en lumière les motivations du meurtrier, qui restent malgré tout assez floues. Ainsi on découvre le meurtrier, interpreté par jérémie Renier, qui joue là un véritable bauf. C'est bien simple, c'est un français moyen qui n'a pas du tout le profil d'un psycopathe dont le seul centre d'intérêt tourne autour de la bagnole et surtout celles des autres plus belle que la sienne et qui font vroum-vroum. Quoique en réflechissant bien, notre homme est quand même pas mal impulsif, la séquence ou il quite son boulot avec perte et fracas, alors qu'il est le seul source de revenu de la famille en dit long. Ainsi on est assez surpris par le profil du meurtrier qui est assez immature, quand il sort avec son pote comme un jeune de 18 ans alors qu'il en a au bas mots 35, et est de surcroit père de famille.Ainsi on assiste au quotidien d'une famille modeste , originaire du nord de la France, qui croyait naivement trouvé le bonheur sous d'autres cieux, içi en l'occurence la montagne, se retrouve finalement dans la dèche. Car voyez-vous, le promoteur qui est censé être flactif, leur mène quand même pas mal la vie dure. Il n'hésite pas à les expulser de leur logement quand ça lui chante, il emploie la femme de jéremie renier et la jette comme de la merde (normal il s'agit d'un boulot non-déclaré, donc pas d'assedics), bref c'est pas un tendre le gars. En plus les malversations semblent être courantes de sa part. Mais voilà meme ça mis bout à bout, on a du mal à comprendre un tel déchainement de violence, surtout que les mobiles des meurtres sont assez floues. N'empêche quel incroyable jeu d'acteurs surtout de la part de jéremie renier qui gagne a etre connu, et qui commence à l'etre. C'est lui l'interprete de "cloco" dans le rôle de Claude François. D'ailleurs j'ajouterai à ce propos, qu'il faut le faire pour passer d'un registre à l'autre !, je sais pas comment il peut le faire , vous me direz que c'est un professionel , mais quand même !. Alors par contre le film fait dans le soft en ce qui concerne le massacre de la famille, c'est normal, ce n'est pas la vocation, et que je sache on est pas dans un cat 3, et jéremy renier ne s'apelle pas antony wong. Mais le mieux reste la fin quand renier s'amuse à pérorer devant les caméras des journalistes, un peu comme Patrick henry l'avait fait 30 ans plutot en 1976. Bref un exellent film qui dépeind un bauf criminel un peu à l'instar de jean Carmet dans "dupont lajoie" qui par cet acte dépasse largement son role de bauf.