Possessions 2011
Synopsis
Marilyne et Bruno Caron arrivent dans un village de montagne pour emménager dans un chalet qu’ils ont loué à Patrick Castang, promoteur et propriétaire de nombreuses habitations dans la région.
Contents de quitter le nord de la France pour démarrer une nouvelle vie, ils acceptent sans sourciller quand Castang leur annonce qu’il va les loger momentanément dans un autre chalet de grand standing car le leur n’est pas terminé.
S’en suivra alors une succession de déconvenues qui va les conduire à déménager de nombreuses fois, avec le sentiment grandissant d’être traités sans aucune considération, alors même que les Castang multiplient patiemment et avec bienveillance les efforts envers eux.
Les relations entre les deux familles vont se tendre. Bruno et Marilyne Caron ne supportent plus d’avoir sous leurs yeux le bonheur et l’abondance de biens des Castang. Leur amertume, alimentée par la jalousie, l’envie et la frustration, finira par devenir de la haine. Une haine sanguinaire...
Anecdotes
Drame / Thriller présenté avant sa sortie en salles françaises, à "Les Arcs International Film Festival", le 14 Décembre 2011.
Ce film s'inspire de "L’affaire Flactif" ou "Tuerie du Grand Bornand".
Il s'agit d'une affaire criminelle française qui a défrayé la chronique en 2003, à la suite de la disparition et des meurtres le 11 avril 2003, d'un promoteur immobilier nommé Xavier Flactif, de la femme de celui-ci et de leurs trois enfants âgés de sept à dix ans, au Grand-Bornand en Haute-Savoie.
L'enquête se base d'abord sur une éventuelle fuite du promoteur et de sa famille, peut-être lié à ses affaires. Le véhicule familial avait notamment disparu. Après six mois d'enquête et de recherches, David Hotyat, un voisin des victimes, avoue l'assassinat camouflé en fuite sur fond de règlement de compte, de jalousie et peut-être même de racisme. Lui et sa femme s'étaient épanchés les mois précédents dans la presse pour médire sur la principale victime.
Hotyat et sa femme sont également aidés par un autre couple, Stéphane Haremza et son épouse Isabelle, dans la préparation des assassinats.
Le mobile est notamment basé sur la réussite du promoteur immobilier qui vivait dans un chalet cossu. La chronologie des meurtres permettra de définir que les enfants ont été tués en premier avec un objet contondant tandis que les parents seront tués au pistolet à leur retour au domicile. Les corps ont ensuite été transportés en forêt puis brûlés.
Divers objets appartenant aux Flactif sont retrouvés au domicile d'Hotyat, qui avait par la suite emménagé dans un chalet des Flactif.
Malgré sa rétractation postérieure, Hotyat est notamment confondu par l'ADN et les témoignages de ses complices qui permettent de définir la préméditation.
En juin 2006, défendant une version des faits peu vraisemblable mettant en cause deux mystérieuses personnes, il est condamné à perpétuité avec une peine de sûreté de vingt-deux ans et ses complices écopent de peines de sept, dix et quinze ans, tandis que le frère de David Hotyat est aussi condamné pour avoir fait disparaître une des armes du crime. Seul Hotyat avait fait appel mais il y renonça le premier jour de l'audience.
Critiques Spectateurs
Une jalousie qui tourne au désastre
Drame sordide
Un bauf criminel