L'Antre de la Folie

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Portrait de Guill Guill
Serial Killer - 838 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
8
 

Très bon Carpenter

John Trent est un détective qui travaille pour une compagnie d'assurance. Une maison d'édition lui propose de retrouver un écrivain populaire dénommé Sutter Cane. Ce dernier a disparu sans laisser de trace. La quête de Trent pour retrouver Cane le mènera dans une pure folie car il va bientôt ce rendre compte qu'il fait bel et bien parti du nouveau roman de l'écrivain devenu complètement fou. In the Mouth of Madness est réalisé par l’un des plus grand réalisateur Amércain, soit John Carpenter. Un réalisateur qui compte plusieurs chef-d’œuvre dans sa filmographie. Carpenter nous mène dans une histoire assez étonnante, on sait pas vraiment s’il s’agit de fiction ou de réalité. La touche personnel de Carpenter rend le film très intéressant. Sam Neil dans le rôle de John Trent livre une très bonne performance. Ce n'est tout de même pas le meilleur film de Carpenter mais il en vaut nettement le détour. Bref, un autre succès du maître à voir absolument. 8.5/10
Sir Gore
America's Most Wanted - 525 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

Démence fictionnelle

Il serait un doux euphémisme de dire que des films de cet acabit, on n'en trouve pas à tous les coins de rue. Thriller horrifique d'une perversité dédaléenne, effrayant et sinueux à l'image du personnage joué par Jürgen Prochnow, L'Antre de la Folie instaure un procédé novateur dans la carrière de Carpenter pour faire régner la peur. Cette dernière ne résulte plus d'un vulgaire boogeyman invincible (Halloween), d'un objet maléfique se retournant contre l'usager (Christine), ni même d'une incernable entité extraterrestre (The Thing); elle se diffuse grâce au mystère, à l'incertitude, puis à l'omnipotence sournoise et dangereuse d'un artiste à sensations. Pas étonnant que l'œuvre de Lovecraft ait titillé à ce moment-là la curiosité de Big John, qui exploitera d'ailleurs un concept similaire dans son premier épisode de Masters of Horror, le prodigieux Cigarette Burns, modifiant certaines bases du thème mais conservant le même canevas narratif. L'Antre de la Folie raconte ainsi le tortueux parcours de John Trent, un détective chargé par un éditeur de retrouver la trace d'un écrivain d'épouvante à succès ayant curieusement disparu. Roué, sûr de lui, habitué à déceler en un clin d'œil les supercheries de clients profiteurs au sein de la compagnie d'assurance pour laquelle il travaille, Trent ne se laisse de prime abord guère impressionner par les rumeurs douteuses qui entourent l'univers de l'écrivain, y compris sa plume en elle-même. Il finit par se persuader de l'existence d'Hobb's End, un endroit isolé représentant le lieu-clé des romans du mystérieux auteur, ce qui lui fait entreprendre un voyage en automobile avec l'assistance de la secrétaire principale de la maison d'édition, admiratrice de premier ordre de ce rival de Stephen King et superstitieuse à ses heures. Arrivé à bon port, le duo d'enquêteur va rapidement être victime de drôles d'événements, que Trent n'hésite pas au départ à mettre sur le compte d'une vaste supercherie orchestrée par la maison d'édition dans le but de trahir la rationalité de son caractère. C'est le début d'une inextricable descente aux enfers qui va peu à peu plonger le détective dans la folie pure. Mettant généralement son savoir-faire au service de scénarii soit puérils, soit d'une grande linéarité, Carpenter bénéficie pour l'occasion d'un script solide, vaguement inspiré de Lovecraft, qu'il adapte à une intrigue captivante et particulièrement bien ficelée. Le cinéaste semble par ailleurs signer là son plus beau travail de réalisation: la mise en scène, d'une rare fluidité, magnifiée par la présence du format scope, détient quantité de plans qui pourraient bien renvoyer la plupart des homologues de Big John au stade de vulgaires apprentis. Certes, les innovations visuelles d'Halloween sont désormais révolues, mais le cinéaste se surpasse ici en matière de perfection technique, optant pour une rigueur formelle absolue, chose que l'on a du mal à discerner dans ses derniers métrages, Ghosts of Mars en tête de référence. Pourtant, la vraie force de L'Antre de la Folie ne réside point tant dans ses prouesses filmiques, mais en premier lieu dans son atmosphère démentielle, confinant à l'hystérie totale dans la seconde moitié du récit, et qui suscite un malaise sourd et indicible. Carpenter limite les scènes d'exposition et laisse planer le doute, l'irrésolu. Cette sensation se densifie lorsque le spectateur se demande si, à l'instar de L'Échelle de Jacob d'Adrian Lyne, ce qui arrive au personnage principal tient bien de la réalité ou se veut alors tout simplement le fruit d'une défaillance psychique dont il fait les frais. Sam Neill prouve qu'il vaut nettement mieux que les rôles simplistes qui lui furent généralement attribués, limitant les capacités de son jeu d'acteur. Une interprétation maîtrisée et tout en nuances, qui atteint son apogée lors d'une crise de rire finale à vous glacer le sang. En association avec Jim Lang, Big John s'occupe comme à l'accoutumée de la bande-son, livrant un mélange explosif de rock à la AC/DC, de thèmes au tempo rapide et de compositions plus standard. Les aficionados du maître savent pertinemment que la musique s'octroie une importance difficilement négligeable dans ses œuvres, et la règle n'est ici guère dérogée; plus qu'essentielle, la bande originale de L'Antre de la Folie sert parfois même de vecteur rythmique à la narration du film, faisant en ce sens écho au style de The Thing, Halloween, Fog et les autres. Parcimonieux, souvent délaissés au profit d'un plus grand développement du suspense et de la suggestion, les effets spéciaux du trio KNB (à savoir Robert Kurtzman, Gregory Nicotero et Howard Berger) n'en demeurent pas moins d'une redoutable efficacité: monstres en animatronics des plus effrayants, représentation géante d'une faille textuelle, porte mouvante et autres extravagances biscornues balisent cet univers morbide et surnaturel dirigé par l'écrivain Sutter Cane. Outre le fait qu'elle se veuille l'œuvre la plus surprenante de son auteur, L'Antre de la Folie en est également la plus magistrale, sans le moindre doute possible. Un film d'horreur profondément dingue, passionnant et audacieux, qui joue sur les limites du rationnel et de l'irrationnel pour distiller l'effroi et ne manque par ailleurs pas d'humour. Marquant.
Portrait de Fleau Fleau
Copycat Killer - 40 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
8
 

Mon Avis

Personnellement j'ai du le regarder 3 fois avant de bien comprendre et de m'impregnier du film.maintenant je trouve que c'est un tres bon film est surtout tres original par son scenario.
Portrait de Matt Matt
America's Most Wanted - 339 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
8
 

Pas son meilleur...Mais...

UNE BOMBE comme d'habitude chez "Big John" . Même si je le classerai un peu en dessous de son petit frère "Cigarette Burns" encore plus fou et profond . Un chef-d'oeuvre immortel tout de même .
Photomat
Newbie - 9 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00

Grandiose

C'est bien du carpenter, comme il sait les faires. intrigant, prenant, angoissant et un poil nihiliste. ça se passe de commentaires! à voir et à revoir sans fin. que serait le cinéma, sans des artistes comme ça!
Portrait de DorianGray DorianGray
I am Legend - 1998 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

Dernier bijou

Et pour moi le meilleur bien que moins aboutti que Thing. L'antre de la folie est justement ce qu'elle prétend être, une course éperdue dans les couloirs de la raison menée par un Sam Neill tjs aussi grandiose et puissant, hésitant nconstamment entre son être et sa concience, cette partie de lui même qu'il ne connait pas et qui se révèle progressivement, faisant de lui son propre instrument de torture. Ce film ne se regarde pas une fois seulement (ou alors vous êtes très fort), mais se regarde encore et encore jusqu'à boire l'essence même du personnage. Donc, n'allons pas plus loin, une réussite superbe ponctuée par des personnages magistraux et effrayants. Le chef d'oeuvre de Carpenter avec ses deux frères (Thing et Prince of Darkness). Excellente prestation de carpenter qui renoue avec un style parfois oublié de lui. Dans sa troisième étape de l'actuelle quadrilogie de la fin du monde, Carpenter soigne nettement sa présentation, rendant mot pour mot et affiche pour affiche à la sécheresse de Thing, ici, pas de sensation de renfermé, mais plutôt de la solitude et de l'effondrement. Carpenter suggère sans jamais rien montrer qui soit trop incroyable. Il s'agit de cauchemars plus ou moins éveillés, pénétrants et monstrueusement venimeux. De tous les films réalisés par Big Carpenter, celui-ci est le mieux senti et le plus horrifique. On est en effet loin des péripéties fantômatiques de Fog et de la tronche amidonnée de Halloween. Remarquons également le choix judicieux des acteurs depuis Sam Neill jusqu'à Jurgen Prochnow en passant par Charlton heston et l'immense David Warner. Enfin, et si'l fallait ne retenir que ceci du film, songez bien à l'auteur Sutter Cane ... vous y voyez Stephen King, n'est-ce pas? Et pourtant, si le personnage hors de sa vision fait songer au King, l'image même qu'il donne dans son immense maison n'est pas celle du King (bien que la maison y fasse songer), mais plutôt celle de Howard Philip Lovecraft, LE créateur du livre d'horreur, LE maître de la terreur. Ceci expliquant sans aucun doute la dualité complexe de Trent, à la fois serviteur et créateur, puisqu'il est Cane au même titre que Hobb's End était la création lovecraftienne de King (excellente histoire au demeurant).Et pour avoir réalisé le meilleur film connu sur un sujet aussi épineux que Lovecraft, je ne peux que mettre un plein d'étoiles à l'Antre de la Folie.
Boogie
America's Most Wanted - 343 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

L'appel de l'abysse

Enfin une excellente adaptation de l'oeuvre de Lovecraft. Sam Neil est parfais dans ce rôle et le voir plongé dans la folie la plus extrême est vraiment fascinant.... Moi j'adore, et il figure en bonne place de mes tout bons films...
Blood
Graine de psychopathe - 101 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
6
 

Mon Avis

Sans aucune doute le meilleur Carpenter, nottament grace à l'interpretation de Sam Neil mais un film avant qui rencontrera le succès avant tout chez les fans du réalisateur.

Un bon voyage dans la folie et les cauchemards mais j'ai été un peu deçu en le revoyant aujourd'hui, peut être un manque d'explications, de finition mais à voir au moins deux fois pour bien cerner le message.
Portrait de Vlad Vlad
Copycat Killer - 28 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
8
 

A voir

Un classique de Carpenter à voir sans retenue, un Sam Neill pile poil ds son rôle et un léger frisson qui reste sur l'échine au moment du générique de fin....je l'ai pas revu récemment mais il fait parti de ceux dont on retient le titre....a voir
PeTerJacKsoN
Copycat Killer - 40 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
10
 

Chef d'oeuvre

A tout point de vue. Carpenter signe encore une fois une oeuvre magistral. Sam Neil y est très alaise, son accent est d'ailleurs appréciable pour ceux qui on l'intelligence de le voire en vo. Les scenes de folie sont très prenante. La scène de fin est certainement la meilleure scene de fin que jai pu voire au cinéma. Voila un film dérangeant et flippant comme seul Carpenter sait les faires.

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