Communion sanglante / Alice, Sweet Alice

Ce film joue avec notre perception et trompe notre regard pour nous entraîner sur une fausse piste.

L'emploi d'indices visuels récurrents, le masque et le manteau jaune, et le caractère troublant d'Alice sont d'autant de facteurs qui distille les certitudes et les doutes tout au long de l'histoire.

Le meurtre de la petite Karen est montré sans concession. Tout est fait pour être amené à détester le personnage d'Alice qui s'était montré odieuse avec Karen juste avant et qui disposé des fameux indices visuels.

On note que le noyeau Famillial de Alice est déchiré, son père s'étant remarié. La tragédie de la mort de Karen entraîne en plus la suspicion de sa tante, ce qui alimente la division Famillial et l'isolement progressive de cette enfant.

Il y a aussi ce regard cynique sur le monde des adultes, que ce soit le bailleur du bâtiment qui s'avère avoir des vues sur la jeune fille ou encore l'homme qui l'interroge avec un détecteur de mensonge, se prêtant à des propos très limites juste après l'interrogatoire. On peut aussi noter en demi teinte des personnages comme le père d'Alice qui si il est présenté comme un père voulant préserver sa fille à tout de même déserté le cocon familial pour en former un nouveau ailleurs et comment ne pas citer le prêtre qui finalement est un peu l'épicentre du problème, en voulant bien faire il ne provoquera que plus de soucis et ne se rendra compte du vrai mal que bien trop tard.

La révélation sur le tueur est assez surprenante mais permet de basculer nos certitudes de base. Ses motivations sont assez bien décrits et les paradoxes de son comportement assez intéressants.

La fin du film est une fin innoubliable, le fait que cela se déroule dans une église à une résonance particulière. De plus, on note l'ambiguïté du geste d'Alice à la toute fin qui jete un grand mystère sur la nature profonde de cette jeune fille et de son avenir.

Un bon film qui aura su jouer sur nos attentes et nous tromper pour mieux nous amener sur un récit à la fois stimulant, surréaliste et sombre.

Après des années d’attente, j’ai enfin vu ce film. Je ne savais pas trop comment l’aphréender. Malgré une réputation louangée, le début m’a bien dérouté avec son ambiance pesante et vieilissante et doté d’une musique étrange ne faisant que renforcer l’effet de singularité. Et ce sera comme tel durant tout le film. Tant mieux car mis à part certains comédiens statiques le reste ne fait que se rajouter aux nombreuses qualités du film de Monsieur Sole. Tout d’abord son actrice principale, Paule E. Sheppard. D’un regard glaçant, elle joue à merveille une Alice étrange… Et qui fait peur ! Le scénario, quoi qu’en dise la majorité, n’est pas si fin que ça et recel son lots de surprises. Une histoire terrifiante au dénouement tragique superbement mise en scène par son réalisateur. Le film à certes pris un coup de vieux mais pas sa mise en scène ! Je fus aussi fort impressionné par la qualité des effets gores. Les coups de couteaux sont vraiment trompant et certains plans rapprochés le sont tout autant. Mais par-dessus tout, le long-métrage brasse plusieurs tableaux sur lesquels il est difficile de rester inerte. Pédophilie, folie infantile, divorce, religion,… Un mélange dont la mayonnaise prend dés le départ grâce à l’énergie novatrice qu’a su insuffler Alfred Sole à son film. Une réussite du slasher trop méconnu dont le remake aura surement du mal à faire oublier. Pour moi en tout cas.

Un film intéressant de part la façon dont il a été traité. Son scénario est intelligent et loin d'être dénué d'intérêt, car la grande force de ce film viens justement de son scénario, habile et extrêmement bien mené et bien mise en scène. Dès le début, on ressent comme un sentiment de malaise qui ne nous quittera quasiment pas tout au long du métrage. Déjà, la scène d'entrée dans la maison du père Tom, on sent tout de suite qu'entre les deux sœur, Karen et Alice, il y a un soucis, et très vite ce malaise va se confirmer et on va rentrer aussitôt dans le vif du sujet. Ensuite, un autre point fort à souligner : les meurtres; qui sont exécutés avec une froideur, une efficacité et une cruauté implacable qui nous laisse pantois devant ce spectacle et pour l'époque, je rappelle pour mémoire qu'il est de 1976, il a du faire une très forte impression ce film, encore même maintenant il est dérangeant avec son ambiance très particulière qui lui donne toute sa saveur. Encore un bon point, c'est bien sur le dénouement final qui est fort, autant visuellement que d'un point de vu scénaristique et franchement, pour deviner a l'avance ce qui va se passer il faut être très fort, car franchement on le voit pas venir. Après tout ces bon points je ne mest finalement que 7/10 car le problème, et oui il en faut bien un, c'est que le métrage est long, certains dialogues sont chiants et inutiles, il y a trop de longueur qui traîne est ça nuit pas mal a l'action du film et a son impact sur le spectateur (du moins c'est ce que j'ai ressenti). Si ce film avait été un peu plus écourté, cela l'aurait rendu plus dynamique et je pense même effrayant. Sinon Alice Sweet Alice est un film a voir au moins une fois car il est franchement intéressant et intelligent.

Alice Sweet Alice est un très bon triller, suspense GORE film car la petite alice...on la déteste ! Dans le film on pense que c'est elle qui fait tout ses horribles meurtres et massacres mais...je ne dis rien d'autre...Alice Sweet Alice est vraiment bon et c'est très vieux mais c'est comme un début des séries HALLOWEEN, THE OMEN etc. Ce qui m'a écoeuré dans le film c'est le gros monsieur obèse cochon et qui a des dents pourries...en tout cas je vous le conseille quand même c'est très bon et très long (il faut être patient).

En ce qui me concerne je pense que c'est une belle réussite car tout le long du film le spectateur est projeté dans une ambiance inquiétante voir malsaine avec une qualité esthétique réelle et le personnage de la fillette est terrifiant, aujourd'hui il n'y a que dans le cinéma asiatique que l'on retrouve une telle intensité psychologique.