Quand l'embryon part braconner

Critiques Spectateurs de Quand l'embryon part braconner

Réalisé par Koji Wakamatsu, sorti en 1966.

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5.5
★★★★★½☆☆☆☆
2 critiques
10 0
9 0
8 0
7 1
6 0
5 0
4 1
3 0
2 0
1 0
Portrait de Fab-4Fab-4
I am Legend - 1180 critiques
publié le 25/02/2019 - 19:18
7
 

"Périsse le jour où je suis né"

Un soir de pluie, un couple s'embrasse ardemment dans une voiture. Puis ils rejoignent l'appartement de l'homme pour assouvir leurs pulsion érotiques... Mais surtout les pulsions sadomasochistes et dominatrices de monsieur, et plus encore, à l'insu de madame...

De l'érotisme ambiant, on passe rapidement au pur sadisme plein de sexisme et de violence. Notre homme traumatisé par son passé (sa naissance, sa mère, son père, sa femme...), cherche celle qui ne sera qu'à lui. Et le cinglé transforme sa maîtresse en esclave animale... Un récit incroyable et fort !

Sacré vieux film de 1966 à la photo superbe, magnifiée par le noir et blanc. La réalisation est inventive pour un huis clos. Une belle oeuvre visuelle, très singulière.

Lent et répétitif (heureusement ça ne dure que 1h10), ce film à le mérite d'être unique en son genre. Sa beauté encadre son horreur. Son propos perturbe.

A voir.

Portrait de CarthCarth
Serial Killer - 710 critiques
publié le 01/01/2007 - 00:00
4
 

Brûlant mais inégal

Venant d'écoper d'une interdiction aux moins de 18 ans (après le nanar Saw 3 et l'opportuniste cul-tendancieux Destricted), le film de Wakamatsu fait actuellement plus parler de lui pour son caractère résolument dérangeant que pour ses qualités intrinsèques. Si l'on est très loin des classiques de la nouvelle vague (Oshima, Masumura, Shinoda voir Imamura), Quand l'Embryon part braconner sort du lot par sa cruauté et son sadomasochisme peu courant. Selon Wakamatsu, l'Etat (Sadao) maltraite le peuple (Yuka) ce qui amène donc à la critique sociale. Mais entre ce que Wakamatsu dit et fait, la différence est énorme puis le film semble extrêmement brouillon dans son traitement de fond. La grande répétition des scènes de sévices lasse, à peine sauvée par la beauté esthétique d'une mise en scène audacieuse. Il en va sans dire que l'interdiction -bidonne- aux moins de 18 ans fera plaisir aux ligues contre le sexisme...