Speed Racer

Premier problème, l'origine. Il ne faut pas seulement avoir vu le dessins animés pour apprécier une culture. Deuxième problème, la génération n'est pas celle visé par le film au prétention grand public, et là, faute professionnelle grave (même si à la rigueur, le marketing est là pour captiver l'attention du futur consommateur à qui le produit n'est pas destiner). Troisième problème, adapter Speed Racer, c'est comme adapter Captain Harlock sous la direction d'américain, va forcément y avoir un problème de vision. Moralité, de toute façon, le film c'est méchament ramasser aux USA, et à même faillit ne pas sortir en France (mais vu que Warner sont des petits malins et refourguent toujours une ou deux merde pour un suppléments de copies d'exploitation d'un Harry Potter, par exemple). Avant gardiste, ou tous simplement loupé, ce Speed Racer trouvera sans nul doute un public dans une seconde vie en vidéo, mais j'en doute.

Ce doit être mon âme de gosse, mais j'ai vachement accroché au dernier film des frères wachomachin-chose ! Il faut passer outre l'appréhension des effets numériques qui constituent l'essentiel des décors, car l'histoire se suit sans déplaisir. Une histoire qui, d'ailleurs, est d'une simplicité déconcertante ! Il est vrai que l'on peut faire le reproche aux frères trucmuches de ne pas s'être vraiment foulé scénaristiquement parlant. Et ce serait se tromper. Parce que les frères bidules-truc donnent avec Speed Racer une simple leçon de cinéma pour grand gamins, le tout en faisant la part belle à des acteurs plutôt attachants... De temps en temps, c'est bon de se laisser emporter par des histoires de vroum-vroum !

Super Film haut en couleur ! On se croirait dans un jeu vidéo, en pleine course de bolide. Ça bouge dans tous les sens et on reste scotché à son fauteuil Cependant j'ai trouvé qu'à certains moments les personnages étaient peu crédibles et que Christina Ricci en Trixie n'était pas très convaincante ! (alors que normalement je l'adore dans la plupart de ses films)