Le Petit Ange
Critiques Spectateurs de Le Petit Ange

Adam n'est pas un enfant comme les autres.
Enfermé dans son monde intérieur, il ne communique pas malgré les efforts de ses parents.
Et si ce silence dissimulait une âme des plus noires, l'âme d'un tueur impitoyable ?
Dans son entourage les morts violentes se succèdent inexorablement, toujours plus atroces. Tout accuse Adam…
A Linda Pratman, sa mère, de découvrir qui il est exactement.
Et ce qu'elle va découvrir n'est pas forcément de son goût…
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publié le 25/07/2024 - 09:10
Autisme dans le monde de l'horreur
Un film abordant la thématique de l'enfant tueur et de l'autisme.
L'intro est assez parlante avec deux accouchements en parallèle, l'un venant d'une femme dangereuse et hystérique. On devine tout de suite le lien et ce qui va en découler, sentiment renforcé par la confusion de la mère "normale" qui ne reconnaît pas d'instinct son nourrisson, pour cause une bavure de l'hôpital qui a remplacé les bébés.
On voit donc l'évolution du petit Adam, à l'origine déjà trouble, mais qui semble également souffrir d'une forme d'autisme. Outre son décalage avec les autres enfants et son enfermement dans la création artistique, Adam semble également fasciné par les films avec armes à feu, n'augurant rien de bon.
La dynamique parentale est intéressante, la mère s'étant résolu à la condition de l'enfant face à un père plus hermétique. On voit tout de même que le récit se centralise sur la mère qui finalement devient l'héroïne de circonstance.
Une série de meurtres va ainsi se profiler, avec un cas particulièrement marquant vu que la première victime est un enfant. Ce qui est intéressant c'est qu'on joue sur le mystère, le tueur n'étant jamais montré mais où Adam est systématiquement présent au moment des meurtres, incitant le public à croire en la possible culpabilité de ce dernier. Le twist final est ainsi à cet égard particulièrement jouissif et cohérent avec la trame narrative.
Un film à mi chemin entre "Le bon fils" et "Esther", qui offre un regard intéressant sur l'autisme mais aussi sur la transmission du mal. Une experience à vivre, récit pertinent et fin satisfaisante.