L'Auberge Rouge

Si Claude Autant-Lara et Fernandel avaient fait de l'auberge rouge un film cornu en diable et couillu pour l'époque, on sombre rapidement dans la grosse et grasse (Balasko ?) comédie franchouillarde limite débile dans laquelle chacun y va de sa prestation aveuglante et surjouée ! Jugnot n'a pas la passion, le verbiage onctueux et l'accent de Fernandel, soit, il aurait pu jouer ce personnage d'un autre manière et le réussir ... toutefois, comme dans les Bronzés 3, il surjoue complètement un curé qui devrait au mieux être un peu foldingue ... Clavier n'est strictement plus critiquable (inutile de décrire un prétentieux imbécile !) ... Balasko semble en bonne(s) forme(s) et est sans aucun doute la seule qui parvient à donner de l'ampleur au film ... Las, Sylvie Joli n'a plus rien de bien palpitant et les scènes se suivent sans aucune accroche réelle.